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4,03

sur 3360 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Yaël vient de terminer ses études, elle est pleine de vie, fêtarde, je-m'en-foutiste et sa vie tourne autour de sa bande de potes. Cette bande de potes où l'on fait la fête, où l'on se confie, où on se sent bien. Jusqu'au jour où un membre de la bande part du jour au lendemain sans laisser de traces.

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On retrouve Yaël, 10 ans plus tard, métamorphosée. Rien d'autre ne compte désormais que son travail. Elle est devenue froide, insensible, perchée sur ses stilettos. Elle n'a pas perdu contact avec le restant de la bande, mais ils sont à présent aux antipodes. Sa vie semble tracée, jusqu'au jour où Marc refait surface.

Mon avis : Je trouve toujours beaucoup de plaisir à plonger dans un roman d'Agnès Martin Lugand. Pourtant c'est souvent prévisible, trop facile mais il y a ce truc dans la plume qui fait du bien, ce réconfort dont on a parfois besoin.
Yaël est touchante, énervante mais surtout attachante. J'ai eu envie d'aller l'aider, de la secouer et de la réconforter. Au premier abord, je crois qu'on pense tous à un personnage sans coeur, mais j'ai immédiatement perçu la carapace qu'elle s'est construite. L'autrice souligne ici les blessures qui forgent une vie, et la puissance que peut avoir notre entourage. L'importance de l'amitié…
J'en retiendrai une lecture agréable, fluide, sans prise de tête. Ce ne sera pas mon préféré de l'autrice mais j'ai passé un bon moment. Et étant toujours très cliente de retrouver des personnages d'anciens romans, j'ai forcément été enchanté d'avoir aperçu Gabriel et Iris…
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Roman agréable, rapide à lire et qui donne une bonne leçon de vie! Non, le temps n'est pas perdu : on apprend toujours de ses erreurs et on en sort plus grand.
Yaël est omnibulée par son travail, sa raison de vivre suite à une déception amoureuse dont elle n'est pas encore consciente. Elle en perd les valeurs de la vie jusqu'à ce que son passé resurgisse de façon brutale . L'amour arrive...
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C'est toujours un plaisir de se plonger dans un roman d'Agnès Martin-Lugand. Dans désolée, je suis attendue, je découvre Yaël, une jeune femme complètement accro à son travail. Elle a du mal à s'en détacher et s'éloigne de plus en plus de son cercle d'ami.
J'ai trouvé sur le plan de la construction qu'il s'écartait de ses autres romans même si je n'y ai pas trouvé de grandes surprises.

L'autrice a le talent de retranscrire les émotions de ses personnages et à nous les faire ressentir. Elle navigue entre la fiction et le réel. C'est la force de cette autrice. C'est pourquoi j'aime autant me plonger dans ses romans.

Contrairement aux autres héroïnes, il m'a fallu un peu plus de temps pour apprécier Yaël. Je l'ai trouvé parfois irritante et très personnelle. Malgré tout j'ai aimé lire son évolution, son changement qui se fait doucement au gré des évènements du roman.

Simple, efficace, j'ai passé un bon moment au côté de Yaël et de sa bande de potes.
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C'est le pitch de la quatrième de couverture qui m'a attirée vers ce livre emprunté à ma mère. Il y était question d'une femme vivant exclusivement pour son travail et n'ayant jamais le temps pour rien et surtout personne.

Puis, ce n'est pas sans un certain à priori que j'attaquai la lecture, classant ce genre de littérature dans la classe "fleur bleur", un peu trop mièvre à mon goût.

Et bien je me suis laissée emportée par l'écriture de l'auteur et par son personnage dans lequel je me suis retrouvée à maintes reprises.

La magie opéra tellement que je versa même quelques larmes.

C'est le second livre que je lis du même auteur et je dois dire qu'elle a le don pour nous toucher.
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Quand le travail prend toute la place qu'on lui donne. Un roman qui suscite la réflexion.

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Le constat de l'addiction au travail d'une personne est comme la part émergée de l'iceberg que l'on se contente d'admirer du pont du bateau qui la regarde : plonger à la source pourrait parfois briser la glace et la délivrer. Tel paraît être en tout cas le point de vue bien amené de l'auteure et des personnages qui se partagent cette histoire.

En effet, rien ne prédestinait Yaël à une telle implication professionnelle si l'on en croit le récit de sa période estudiantine au contact de son groupe de potes de toujours, et sa soeur jamais bien loin. Mais les temps ont changé, elle ne se laisse aucun temps de respiration pour autre chose que sa mission puis sa carrière d'interprète au service d'une agence de renom, gérée par un patron on ne peut plus exigeant et à la fois compréhensif, cyclothymique mais finalement clairvoyant. Cette volonté de lui prouver à lui, à elle, qu'elle est à la hauteur, piétine tout effort à destination de sa famille qui la réclame pourtant sans relâche, de sa soeur devenue maman à ses parents. Au détriment également de son groupe d'amis d'enfance qui a connu lui aussi quelques rebonds dans l'existence. le corps a ses limites, le passé aussi. Yaël devra donc y faire face comme elle le peut et pourquoi pas se laisser rattraper, faire une pause, se remettre en question, ne plus se dissimuler pour chaque demande de rendez-vous personnel derrière la fameuse excuse du « désolée, je suis attendue », mais jusqu'à quel point...

La question de l'addiction au travail et des motifs qui en seraient la cause partent du postulat que cette attitude campe dans l'excès et constitue une source de déséquilibre physique et psychologique de la personne malgré elle. Or rien n'est moins difficile que de porter un jugement sur une situation qui s'éloigne de la nôtre sans risquer de tomber dans une forme d'acculturation sociétale. La quête du bonheur, la recherche de l'équilibre entre la dimension personnelle et professionnelle, et toutes leurs déclinaisons, s'affichent aujourd'hui comme le Graal à décrocher pour vivre heureux. Telle une injonction à l'image de « mange ! » ou « dors ! », la définition du bonheur s'affirme de plus en plus comme unique et universelle. Sortir de ces sentiers éloignerait les gens du droit chemin que d'autres ont fixé. Alors comme une mission humanitaire de proximité, il faudrait à tout prix rallumer la conscience de celui qui s'en écarte. Pourtant... malgré ma position de fervente combattante pour l'équilibre, je me garderais bien aujourd'hui d'expliquer à qui que ce soit qui ne manifeste ni envie, ni besoin, ni souffrance de son état, comment atteindre son « bonheur ». Car chacun dispose de sa définition propre, de sa vie, de son passif, de ses failles, de ses besoins du moment qui changent et évoluent. Chacun met aussi en jeu des mécanismes de défense pour se détourner de ces questions qu'il serait bien présomptueux voire dangereux de vouloir faire tomber à tout prix, pour imposer une vérité toute personnelle et s'affirmant comme universelle.

Ce roman a donc la qualité d'ouvrir le débat sur le sujet de la place du travail dans la vie de chacun. Il est également agréable à lire dans l'attachement qu'il crée à ses personnages et à cette bande d'amis-famille débordés par leur bienveillance parfois mal orientée. Même s'il est cousu de fil blanc sur l'issue que l'on imagine dès le départ, les évènements qui viennent ponctuer les virages du passé et donc du présent sont éclairants et bien amenés. L'écriture d'Agnès MARTIN-LUGAND est toujours aussi fine et ancrée dans les émotions de ses personnages, alternant dialogues et récit dans un rythme agréable à lire, pour passer un bon moment. Il manque tout de même et à titre très personnel une dimension plus philosophique, distanciée, métaphorique dans le récit pour le ponctuer et l'éloigner de lui-même afin de laisser la place au lecteur de se faire son propre jugement.

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J'avais lu « Entre mes mains le bonheur se faufile » et j'avais passé un excellent moment avec ce livre, c'est donc les yeux fermés que j'ai acheté « Désolée, je suis attendue » et je dois bien avouer que j'ai adoré !!

Une intrigue simple mais bien ficelée, une histoire qui pourrait nous ressembler. Un groupe d'étudiants, de vrais amis très unis qui ne se quittent pas, certains se marient, d'autres empruntent des chemins différents et on les suit tout au long de l'histoire avec, en vedette, Yaël, celle qu'on se plaît à détester.

Parce que franchement elle est insupportable avec ses grands airs et sa réussite professionnelle. Elle a beau être perchée sur des louboutins et dégainer sa carte bancaire comme bon lui chante je ne l'envie pas du tout…. bon d'accord, sous certains aspects un peu quand même, une carte bancaire que l'on peut utiliser sans compter c'est possible ?

On devine bien vite que cet acharnement au travail est quelque part une fuite mais Yaël ne le sait pas, elle est prise dans cet engrenage de travail et de réussite, avec pour seule ambition d'atteindre les sommets et pour ça elle est prête à tout, à oublier sa soeur et son beau frère, négliger son neveu et sa nièce, ses amis, ses parents, elle se sacrifie elle même en s'imposant un rythme d'enfer. Elle occulte tout ce qui fait une vie, parce que sa vie c'est son travail, son iphone et son ordinateur, le reste n'a pour elle aucune importance.

Un midi tout bascule, une rencontre à laquelle elle ne s'attendait plus, le début d'un burn-out et son patron qui la force à prendre des vacances et voilà que petit à petit les certitudes s'envolent, Yaël d'abord très réticente redécouvre les plaisirs simples, la chaleur d'une famille, la joie d'être entourée d'amis. Elle qui était à mille lieues de ce style de vie commence à l'apprécier, néanmoins, elle ne perd pas de vue son objectif principal, la réussite au sommet.

Le changement opère, on se dit que c'est gagné, tellement de belles choses arrivent, on jubile, on se délecte, mais chassez les démons ils reviennent au galop…. les rebondissements j'adore ça et avec Agnès Martin-Lugand il y en a !!

Avec cette auteure tout est fluide, on enchaîne les chapitres sans s'en rendre compte, on lit comme on parle, on voit les personnages évoluer devant nous, on est totalement dans l'histoire. On râle, on s'insurge, on rit, et on se dit que Yaël a bien de la chance d'avoir cette famille aimante et de tels amis, ils ont une patience à toute épreuve, moi je l'aurais déjà baffée !!

Je ne vous ai pas parlé du beau Marc ? chuuuuuut, lui il est juste parfait, il a toutes les qualités requises pour nous plaire, j'ai beau chercher je ne lui trouve aucun défaut….. Désolée, mais si vous voulez en savoir plus sur le bellâtre, il vous faudra lire ce livre pour découvrir des instants magiques, de l'amour, de l'amitié, tout simplement une belle leçon de vie.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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De nouveau, j'ai moins aimé ce nouveau livre de l'auteure, en comparaison avec son premier best-seller, et la suite qui en découle. Ce que j'aurais à reprocher à ce livre, c'est probablement ce que l'auteure a recherché à travers ce livre : nous plonger au coeur des sentiments de l'héroïne. Mais comme pour Iris, (entre mes mains le bonheur se faufile), nous sommes plongés dans le mal-être de Yaël et ses tiraillements. Avec le recul, je le considère lui aussi comme un très bon livre, mais qui ne correspondait peut-être pas à mes besoins du moment, venus avec l'été : un roman feel-good ! L'écriture est néanmoins une réussite, mais il faut lire ce roman pour ce qu'il est, le portrait d'une femme torturée.
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Découverte avec Les gens heureux lisent et boivent du café et la vie est facile ne t'inquiète pas je voulais continuer ma découverte d'Agnès Martin-Lugand.

Si dans les deux livres cités ci-dessus il s'agissait de la reconstruction après le deuil, ici c'est l'équilibre entre la vie professionnelle et familiale et quel sacrifice est-on prêt à faire pour « réussir ». Mais réussir quoi ? Car tout est une question de priorité.

Yaël est un personnage exécrable ! J'ai mis longtemps à m'attacher à elle. Au début je me disais non mais comment peut-elle se comporter comme ça avec sa famille, tout ça à cause de son travail ! Et puis petit à petit j'ai mis en parallèle ma propre vie. Parce que je suis en pleine période de réflexion après 10 ans où j'ai passé plus de temps à aider les familles des autres que d'être auprès de la mienne. Et je me suis retrouvée en elle, pas complètement mais quand même assez.

Du coup cette lecture je l'ai fait à deux niveaux. D'abord celle d'un moment de détente, la découverte habituelle d'un livre et ensuite en miroir avec moi.

J'ai aimé les personnages secondaires. Pas parfait, toujours présent, fidèles comme peuvent l'être les amis qui deviennent la famille dans la vrai vie. C'est ce que j'aime dans les romans d'Agnès Martin-Lugand. le côté réel des personnages.

Le côté romance est un peu banal, pas de réelle surprise mais je n'aurais pas voulu une autre fin ! C'est celle qu'il me fallait .

C'est une belle lecture encore une fois et je découvrirais avec plaisir les autres livres de l'auteure.
Lien : https://memelessorciereslise..
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Après avoir adoré ' Les gens heureux ...' et sa suite, je me suis donc lancé dans un nouveau roman de Agnès Martin-Lugand. Cette nouvelle immersion dans l'univers de celle ci fut quelque peu différente.

Autant j'avais été happé par l'histoire de Diane, autant ici, les débuts ont étés difficiles avec Yaël. Le premier chapitre nous présente une jeune femme pleine de vie avec sa bande d'amis quand le second chapitre se déroule déroule 10 après avec une nouvelle Yaël, plus mûre, qui semble avoir bien changée et avoir oubliée l'insouciance du passé.


Et plus l'histoire avance et plus on se rend compte que la jeune femme est bien différente. Elle n'a qu'une seule chose en tête, le boulot, le boulot et le boulot. Toute sa vie ne tourne qu'autour de boulot. On zappe les amis, la famille, les sorties... Un seul objectif : réussir le mieux possible, sa carrière et grimper les échelons .

Outre le boulot, un événement va bouleverser sa vie et à partir de là, on commence à sentir quelques défaillances, des remises en questions et une autre facette, bien plus appréciable, semble se dévoiler.


On pourrait donc diviser le roman en deux parties. Un début mitigé avec une héroïne limite détestable quand la seconde partie prend une direction plus positive avec une Yaël qui se transforme à en devenir agréable.

Ici aussi, la plume agréable et fluide de l'autrice joue beaucoup car, malgré ce début poussif, elle arrive tout de même à nous tenir en haleine et apporte en temps voulu les réponses qui nous permettent de mieux comprendre le comportement de notre personnage. Le seul point dérangeant selon moi, sont les chapitres à rallonges. Je suis plus un adepte des chapitres courts qui donnent cette impression d'avancer rapidement dans l'histoire.

Pour terminer, Agnès Martin-Lugand a réussie à m'emporter dans l'histoire de Yaël et ses amis. Une aventure émotionnelle sur tous les plans avec des personnages attachants à l'amitié fusionnelle . J'ai trouvé la fin très jolie, pleine d'amour et de poésie. N'hésitez pas et lisez le .
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Désolée je suis attendue" de cette auteure j'ai tout lu (les gens heureux lisent et boivent du café, la vie est facile ne t'inquiète pas , et entre mes mains le bonheur de faufile). Son dernier romain est du même style, facile à lire avec des personnages attachants. Vous partez en vacances avec eux, vous passez à table entre potes, on a l'impression de se retrouver dans un bon film style " les petits mouchoirs". L'amitié et l'amour sont les fils conducteurs​.
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