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Les enquêtes du commissaire Raffini tome 11 sur 13
EAN : 9782910867478
72 pages
Tartamudo (11/11/2014)
3.28/5   9 notes
Résumé :
Avec ce nouvel album, L'Inconnue de Tower Bridge , le commissaire Raffini fait sa première incursion hors de l'hexagone. Scotland Yard vient en effet de récupérer le cadavre d une jeune femme bloquée contre les piles du Tower Bridge. L'examen des vêtements laisse entendre qu'il pourrait s'agir d'une Française. Aussi, la collaboration de la police française est-elle souhaitée. Le commissaire divisionnaire, qui sait que Raffini ne parle pas un traître mot de la langue... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ici Londres… à vous Charlie !

Mercredi matin dernier, enthousiaste à l'idée de découvrir une BD, je me suis plongé dans l'album « L'Inconnue de Tower Bridge” qui m'a été gracieusement offert par Babélio et les éditions Tartamudo.

En rentrant le soir, je terminais l'album hagard en décelant une « drôle » de coïncidence dans le fait d'explorer les dessins d'une bande-dessinée (ce qui m'arrive rarement depuis un an) le jour du meurtre de dessinateurs de Charlie Hebdo.

Seuls les personnages des livres, comme l'inconnue découverte au pied de Tower Bridge, sont sensés mourir et entraîner une enquête. Jamais les dessinateurs, quoi qu'ils aient pu crayonner ou caricaturer, ne doivent tomber sous les balles de personnages sortis d'un monde irréel.

Après de tels faits, la critique d'une BD semble dérisoire d'autant plus que le lendemain une policière tombait à quelques centaines de mètres de la bouche de métro que je m'apprêtai à emprunter. "Attention, une fusillade a éclaté vers Malakoff !" lâche un automobiliste avant que je me précipite vers l'entrée du métro.

Néanmoins, afin de respecter Babélio, je donnerai tout de même mon impression sur cet album écrit par Rodolphe et joliment dessiné par Maucler.

Globalement, la lecture est très agréable grâce notamment au superbe coup de crayon de Maucler qui réussit à dessiner des personnages extrêmement expressifs comme s'ils étaient vivants par moment.

En outre, Maucler met particulièrement en valeur la séduction féminine sous toutes ses coutures bien que l'enquête soit essentiellement masculine et très sérieusement menée par le commissaire Raffini, dépêché spécialement à Londres pour le meurtre de cette inconnue… française.

Sur le contenu, l'histoire et l'enquête sur ce meurtre m'a laissé un peu sur ma faim, espérant un peu plus de profondeur, d'épaisseur et surtout de longueur.

Bref, manifestement, après une très longue analyse qui ne laisse aucune place au doute, j'ai un véritable problème en « eur » avec cet album !

Pour aller plus loin, j'ai même eu l'impression, peut-être à tort, que l'éditeur a voulu combler ce final un peu trop rapide en complétant l'album avec l'histoire du « vrai » commissaire Raffini qui a inspiré les co-auteurs de la bande-dessinée.

Pour conclure, loin d'avoir découvert cet album dans des conditions optimales, contexte oblige, je jetterai plutôt des fleurs au dessinateur et je voudrais en profiter au passage pour rendre hommage à Cabu et aux autres artistes de Charlie Hedbo, morts pour avoir usé (et peut-être abusé) de leur simple plume ou de leur crayon.

Je suis Charlie, vous êtes Charlie, nous sommes Charlie…
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L'inconnue de Tower Bridge

Merci aux éditions tartamudo et à masse critique pour cet envoi, arrivé chez moi un peu cabossé.

Comme nous l'explique un curieux « dossier Raffini » en fin de volume, Rodolphe et Maucler succèdent à Jacques Ferrandez, créateur du personnage original. Dans cet épilogue où se mêlent fictions et carnets de croquis, fausses interview et résumés des ouvrages précédents, on apprend que Ferrandez était fan de la marque jaune et c'est sans doute l'explication de ce point d'interrogation tremblotant dans la tamise en couverture. Rodolphe est le scénariste et Maucler l'illustrateur. A moins d'être au courant rien ne le laisse entendre clairement. Donc voilà c'est fait.

L'enquête du commissaire Raffini se situe à Londres fin des années cinquante. C'est donc un Londres sans bling bling qui nous est montré : Les docks sont encore le coupe gorge que l'on sait avec les profils des grues et des hangars chers au capitaine Blake.

A part un coup de vent à l'arrivée sur le sol anglais, (page 8 vignette 6) c'est aussi un Londres où il ne pleut jamais. Les parapluies sont fermés. Pas de reflets dans les sols luisant d'eau. Pas de fog non plus, pas même un petit brouillard. du vent et des feuilles qui volent. C'est pourtant l'automne. Septembre indien sans doute.

L'enquête est courte et attendue, les personnages, et c'est là l'atout de cette BD, sont bien typés reconnaissables d'une page à l'autre de dos et de profil. Les expressions sont justes, les mouvements sont élégants et gracieux, les vêtements souples et bien dessinés (à l'image du fameux loden vert de Mortimer dans la marque jaune). Les plans sont bien choisis, cinématographiques. Les dialogues enfin sont justes et parfois drôles.

Qu'est-ce qui cloche donc ? le décor.

Londres sans pluie et son Tower Bridge un peu trop ramassé dérangent, et cette Bexley house page 25 m'a beaucoup intrigué : la perspective nous montre une voiture noire (et moche) de taille miniature si on la compare à celles des fenêtres et des portes. Quant à la vue intérieure du hall (page 26), les ombres sont fausses puisque la porte est à moitié ouverte et que les fenêtres sont plus basses que la porte (contrairement au dessin de la page 25).

Ces erreurs de proportions et de perspectives se retrouvent dans le manoir du Terrieux avec son mur de clôture à géométrie variable comme celle des portes de la gare de Mérignac (pages 31& 32). Et dans bien d'autres cas jusqu'à l'image finale du Tower Bridge curieusement maigrichon.

Décidemment tout est dans les personnages et dans leur ergonomie.
Raffini, bourru mais sympathique assiste nonchalamment à son enquête et le coupable se désigne lui-même sans que quiconque ait à chercher quoi que ce soit. le lecteur lui, a tout compris avant les autres.

Avis mitigé donc pour cet ouvrage et son « dossier » final qui a l'air de dire « QUOIIIIIIIIIIIIIIII, vous ne connaissez pas le commissaire Raffini !!!! Mais on ne parle que de lui à Angoulême…….pauvre ignare ! ». J'assume.

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On a retrouvé le corps noyé d'une femme contre un des piliers de Tower Bridge.

Les deux hommes en croient pas à un suicide puisque les suicidés n'ont jamais l'idée de s'enrouler dans un sac qu'ils ficèleraient après.

Comme la victime est française, on envoie un enquêteur français, of course et c'est le commissaire Raffini qui s'y colle.

Mes premières impressions n'ont pas été les meilleures à cause des couleurs de l'album qui ont tendance à faire mal aux yeux. Elles sont criardes, dans des tons rougeâtres et ne mettaient pas les dessins en valeur du tout.

Heureusement que les bâtiments de Londres sont bien exécutés et que leurs couleurs ne tirent pas dans les tons rouges-jaunes comme ailleurs. Grâce à eux, j'ai pu reposer mes yeux de temps en temps avant de me reprendre un flash de couleurs horribles.

L'inspecteur Mc Gregor (Scotland Yard) qui enquêtera aux côtés de Raffini est assez stéréotypé et aurait eu sa place dans Astérix chez les Bretons, sans aucun doute. La couleur rousse de ses cheveux et de sa moustache n'a pas aidé aux repos des yeux, ni à faire ressortir son visage des murs rouges.

C'est aussi un autre reproche que je ferai à cette bédé : les visages sont parfois peu marqués et ne ressortent pas des décors, comme s'ils se fondaient dedans. Il faut plisser les yeux pour distinguer les expressions et bon sang, à force, c'est le rencart chez l'ophtalmo qu'il va me falloir. Par contre, dans d'autres cases, les visages étaient bien marqués et ressortaient des décors ambiants.

Du côté du scénario, c'est assez bien ficelé, plusieurs pistes se dégagent de l'inconnue de Tower Bridge et pour son identité, les enquêteurs ne savent plus à quel saint se vouer. Là, les auteurs marquent un bon point.

L'avantage de la bédé, c'est qu'elle se déroule dans les années 50 et donc, pas d'informatique pour aider nos limiers, on fait tout à l'ancienne. L'absence de smartphone, c'est une chose que j'apprécie toujours dans une enquête.

Par contre, ensuite, tout va très vite dans la résolution de l'affaire et ça tombe à plat, car c'est un tuyau anonyme qui va envoyer nos poulets sur le lieu de rendez-vous pas très catholique et s'ils trouvent le coupable de cette affaire, ce ne sera pas grâce à leur perspicacité, mais plutôt grâce à ce coup de fil.

Bardaf, fin de l'épisode alors qu'il reste encore plein de pages… Celles-ci sont consacrées au commissaire Raffini, ses différentes enquêtes, qui il est, des esquisses de l'album et un petit gag (19 pages !!).

Sincèrement, j'ai l'impression de m'être faite gruger avec cette bédé, aussi bien point de vue des couleurs criardes, que certaines esquisses des visages qui se fondaient dans le décor, sans oublier des erreurs de proportions et de perspectives qui parsèment l'histoire.

Le scénario, qui partait d'un bon pied avec des fausses pistes et du mystère, tombe totalement à plat dans sa résolution qui tient plus du hasard (un coup de fil qui change une vie) que d'une investigation.

Tout s'enchaîne un peu trop rapidement à tel point que nos deux enquêteurs donnent l'impression qu'ils sont bousculés et ne s'attendaient pas à un tel dénouement.

Anybref, on va l'oublier très vite, cette bédé, sauf pour mes yeux qui en pleurent toujours.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Avant toutes choses, je tiens à remercier Masse Critique et les Editions Tartamudo pour cet envoi. L'affaire se déroule sur les bords de la Tamise en 1957. Une jeune femme est retrouvée morte aux pieds de Tower Bridge. le commissaire Raffini est chargé d'apporter son appui à Scotland Yard. Rodolphe nous offre un scénario plutôt simple mais efficace ; l'enquête doit être régler au format traditionnel d'une B.D., c'est-à-dire 48 planches, on a l'impression que les évènements s'enchaînent un peu trop rapidement et bousculent le commissaire Raffini. Pour ce qui est des aquarelles de Maucler, celles-ci nous plongent rapidement dans ce Londres des années 50. La mise en page, qui ne respecte pas les 3 ou 4 bandes par planche, apporte beaucoup au dynamisme de la B.D. Que dire de la vingtaine de page qui constitue le dossier à la fin ? L'historique de la série est retracé et fournit quelques réponses à certains choix effectués. J'ai apprécié ce volume et cela m'a donné envie de lire les précédents tomes.
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critiques presse (1)
ActuaBD
09 décembre 2014
L’ambiance londonienne de l’intrigue est mise en valeur par les aquarelles de Christian Maucler qui, du smog des docks de la Tamise aux vives couleurs automnales de la périphérie, donnent tort à Raffini : l’Angleterre lui va très bien.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Lieutenant ? Ici Clarke, on vient de repêcher un corps ! Un cadavre, oui !!

- Une jeune femme dans les 25 ans contre une des piles de Tower Bridge.

- … sans vouloir vous contredire, cela s’apparenterait plutôt à un meurtre, lieutenant…

- … je sais. Mais les suicidés ont rarement l’idée de s’enrouler après coup dans un sac et de ficeler celui-ci !
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