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3,97

sur 1264 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un huit clos qui pourrait faire l'objet d'une loooongue pièce de theatre.
Le texte aurait pu etre réduit à son tiers. Je l'ai terminé "en diagonal" car c'etait Mauvignier que j'adore habituellement. J'ai pourtant adoré "dans la foule" qui est ausi un pavé. Mais là vraiment trop long pour rien.
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Et il se dit que oui, bien sur, un livre tellement apprécié, il y a quelque chose qui cloche, comment est ce qu'il n'a pu ne pas l'aimé, Mauvignier tout de même, des phrases de plusieurs pages, ce n'est pas forcément un problème, il aime Proust et puis Céline, et ça ne passe pas quand même, un temps qui se dilate avec de brefs contractions qui donnent un peu de vigueur à un script qui tiendrait sur un timbre-poste ou un quatrième de couverture, il suffit de mettre la ponctuation là où on a vraiment envie de la mettre, cette foutue ponctuation, que c'est surtout un polar social, social et rural, et aussi psychologique, et que Mauvignier c'est tout de même la figure de proue des Editions de Minuit, et c'est interminable et même agaçant souvent, il y prend du plaisir ,l'auteur à balader son petit monde, dans un huis-clos irrespirable où trois malfrats s'invitent et ne savent plus trop comment s'y prendre ,surtout avec la voisine, vous savez, l'artiste en pré-retraite, Christine qui peint la femme rouge, comme une métaphore de tout ce qui va se passer, comme lorsque le réel s'échappe, il faut décrire un peu tout ce qui prècéde -ou tout ce qui va bientôt arriver -et se laisser emporter ;ce n'est pas si grave, ça arrive de temps en temps , de ne pas aimer du tout un livre que beaucoup ont vraiment aimé..
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634 pages, c'est très long même pour un thriller basé sur une excellent point de départ : un couple mal assorti, lui agriculteur taiseux face à ses difficultés financières, elle la tête ailleurs qui travaille au bourg, vit dans un hameau avec leur fille Ida, 10 ans. Dans la maison voisine, une artiste en retraite accueille volontiers la petite fille.
Toute cette petite vie tranquille va se détraquer au cours de la soirée où ils vont tous fêter les 40 ans de Marion. le passé resurgit et quatre individus s'invitent à la fête qui tourne très mal, vraiment très mal.
Mais pourquoi étirer dans tous les sens cette histoire ? pourquoi ce style ampoulé, ces phrases, entrecoupées d'incises, qui peuvent elles aussi s'étirer sur près d'une demi-page ?
Si on lit avec la méthode de lecture rapide, en survolant le texte, presque en l'oubliant, on peut aimer ce huis clos rural, les personnages sont bien campés (l'auteur a le temps sur 634 pages…). Sinon on a hâte de savoir le fin mot de l'histoire et aussi de tourner la dernière page de ce roman.
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Difficile d'écrire une critique sur ce livre qui a été pour moi à la fois impossible à finir car trop long, détaillé et lent mais également impossible à abandonner car trop mystérieux. Un grand exercice littéraire mais qu'est ce que cela est fastidieux pour le lecteur. La lenteur y est exagérée et devient réellement lourde voire exaspérante. le même script en 250 pages aurait été du grand art.
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De l'auteur, j'avais adoré Des hommes et Continuer.

C'est avec joie que j'ouvrais son nouveau roman. Lasse, je l'ai terminé en avance rapide.

Certes, c'est un exercice de style de haute voltige : faire en sorte que la lecture se déroule au rythme de l'horloge, l'une n'avançant pas plus vite que l'autre.

De belles phrases amples, des personnages au passé trouble.

Mais tout cet étalement a eu raison de ma patience.
Lien : https://alexmotamots.fr/tomb..
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J'aurais adoré, mais vraiment adoré aimer ce roman, mais hélas, c'est au-dessus de mes forces de lectrice au long cours ! Je ne vais pas vous résumer ces Histoires de la nuit. D'autres le feront très bien, et l'intrigue est mince. La quatrième de couverture, si succincte, me passionnait déjà : un hameau, quelques personnages, des rôdeurs. Hélas, dès les premières phrases, tout s'embourbe. le style est d'une lourdeur rare. Oh j'ai bien compris que Laurent Mauvignier, auteur Minuit, maison de Claude Simon, si aérien, veut écrire. Donc on rallonge la phrase, "histoires de passer l'temps". Et on utilise le présent. Mais ça rate direct, dès l'incipit :
"Elle le regarde par la fenêtre et ce qu'elle voit sur le parking, malgré la réverbération du soleil qui l'aveugle et l'empêche de le voir comme elle aimerait, lui, debout, adossé à ce vieux Kangoo qu'il faudra bien qu'il se décide à changer un de ces jours - comme si, à l'observer, elle allait pouvoir deviner ce qu'il pense, quand il se contente peut-être seulement d'attendre qu'elle sorte de la gendarmerie où il vient de l'emmener pour la combien de fois déjà, deux ou trois en quinze jours, elle ne sait plus -, ce qu'elle voit donc, alors qu'elle est un peu surélevée par rapport au parking qui semble...."
J'arrête, cette première phrase dure une page et demie. Elle "voit", "voit pas", etc. Trois fois le mot voir, des "comme", des "que", des "qui", des "quand".
Rien d'écrit, non.
Mais du TRES lourd.
Cet auteur n'écrit pas, il explique ce qu'il veut écrire : ses personnages, les situations.
Une dissertation romancée. La répétition des termes chez Simon et Proust, est une scansion, un rythme. Là, c'est "qui, que, quoi, donc, ou". Et encore, c'est plus fluide enchaîné comme ça. Il y a aussi un ton chez Mauvignier, typique de pas mal d'écrivains masculins. Ils se veulent proches des femmes. Les hommes ont le mauvais rôle, les femmes le bon. Mais faire de nous des saintes ne vaut pas mieux que faire de nous des gourdes pour ne pas dire pire. Quel dommage, et quelle malhonnêteté intellectuelle, encore une fois, toutes ces critiques dithyrambiques dans le Monde, l'Obs, etc.
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