Les sacrifices de Nari

🖤 AVIS ROMAN 🖤

Coucou mes Choucapics ! 🖤

♡ Je souhaite remercier Nicolas Jolie @histoiredekoro pour sa patience et sa confiance.

~Je vous donne mon avis sur "Les Sacrifices de Nari: Histoire de Koro de Ylanë Mayvis.

☆ Nombre de pages : 280
☆ Éditions : Mytho science, Auto-édition
☆ Prix : 14.90 euros le broché et 4.99 euros pour le numérique.
☆ Date de publication : 11 décembre 2020
☆ Âge Requis : Jeune adulte, car violence etc à ne pas mettre entre toutes les mains.
☆ Disponible sur Amazon : https://amzn.to/3xm85UI
☆ Catégorie : Science-Fiction, Fantastique, Histoire, Mythologies, Divinité
☆ Genre : Technologie, Dieux, Déesse, Fantastique, Spiritualité, Science, Aventure, Guerre, Magie, Créature, S FFF, Plane topera, Clans, Sacrifice, Philosophie fiction, Religions.
☆ Nombre de tomes : One-shot

🖤 QUATRIÈME DE COUVERTURE 🖤

Depuis des temps immémoriaux, les Nilagos consacrent des cérémonies à leur déesse tutélaire Nari en lui sacrifiant leur animal-totem, le majestueux nilab. Mais sous le règne de l'Aÿr Balog le Malin, la spiritualité de la tribu s'efface progressivement devant les ambitions politiques et économiques de son chef qui voue une haine secrète à Nari. Poussé par le désir de comprendre une prophétie qui l'accable, Balog devra affronter son passé et se confronter à la divinité... mais cela suffira-t-il pour permettre aux Nilagos de renouer avec leurs traditions ancestrales ?

✍ L'HISTOIRE ✍

(NE PAS CONFONDRE Histoirienne et Historienne)

L'histoirienne Ylanë Maÿvis nous fait plonger au coeur de l'ère tribale de Koro, où de modestes tribus côtoient des clans très puissants, bien plus avancés économiquement et technologiquement. le résultat de ces recherches mytho scientifiques fait émerger certaines des principales problématiques de cette lointaine époque et permet de soulever le voile de la jeunesse de l'un des plus grands héros koroïens de cette période : le célèbre Toziram. Nicolas Jolie est le traducteur de la version française, car le roman de l'auteure a été traduit en plusieurs langues. Nous traitons là de l'archéospiritologie.

📖 MON AVIS 📖

🌠 LA COUVERTURE 🌠

La couverture représente un Nilab mort, une créature de l'Ultimonde, il possède six membres et une longue queue palmée pour les déplacements aquatiques, vous pouvez retrouver toutes les descriptions de tout sur le site ce qui nous permets de visualiser les personnages, les créatures et les paysages et d'en savoir plus sur le monde de Koro.

👧 LES PERSONNAGES 👦

● Voici un lien qui pourrait vous être utile : Sur le site, nous avons accès à un glossaire et aux différents personnages, la faune et la flore et bien d'autres choses qui nous éclaircissent notre lecture.

https://histoiredekoro.com/le-monde-de-koro.html

~J'ai apprécié ma lecture, même si elle était très différente de d'habitude. Nous sommes plongés dans le continent de la planète Koro, Oropash pour suivre les Nilagos qui sont confrontés à une perte d'identité (au niveau de la tribu)

~Le Nilab est une créature terrestre, aquatique et aérienne. Il se nourrit de poisson, d'herbe et de feuilles d'arbres. Les seules violences que l'on peut distinguer chez les Nilab sont à la saison des amours, les femelles se battent pour conquérir pour les mâles.
Ils sont comme des animaux domestiques et utilisés comme monture. J'aimerai en voir un en vrai.

~La plume est addictive même si au début, le temps de s'adapter aux termes et de comprendre est un peu compliqué. J'ai du aller voir le glossaire pas mal de fois.
La plume devient plus légère au fil des pages quand nous sommes plongés dans l'histoire.

~Nous suivrons en particulier les tribus des Nilagos et des Pitakas dans leurs territoires. Nous pouvons rentrer assez vite dans le contexte, car l'auteure a tout mis en oeuvre pour, avec une introduction. le roman est vraiment immersif. J'ai trouvé que le récit avait beaucoup de philosophie.

~L'auteure a fait en sorte que ce roman nous fasse réfléchir. Conclusion, il pousse à la réflexion.
J'ai trouvé le mythe assez réaliste comme ci les faits s'étaient déroulés réellement. Mythe ou réalité, on se pose la question. Pour moi, ce roman a été une découverte, je ne connaissais pas du tout la mytho science.

~Malgré l'inconnu pour moi, j'ai su me retrouver dans l'histoire. Même si des fois, on se perd un peu haha. le roman est un ensemble de composants bien enrichis. L'intrigue évolue à son rythme. Les personnages essaient de vivre leur bonheur malgré leurs destinées ou les décisions.

~Cette histoire comporte de multiples héros, entre Balog le Malin, Nari la Déesse des Nilagos qui reste d'ailleurs constamment tout du long des quatre parties, nous avons Anaël et Pik- Pok, notre vieux sage. L'auteure n'a donc laissé aucuns personnages en retrait. Il y a pas mal d'action, de retournements de situations. Nous sommes assez dépaysés et nous en apprenons beaucoup sur la culture Koroienne.

~Les divinités sont beaucoup présentes dans cette histoire, surtout Nari qui est présente physiquement. Nous aurons son intervention  à pas mal de reprises également. Il y a des histoires de prophéties et de quêtes humaines.

~Contrairement à ce que l'on peut penser, leurs technologies sont assez avancées contrairement à leur mode de vie primitif. Je ne vous en dis pas plus, pour que vous découvriez tout.

~Nari est très importante dans l'histoire, c'est la Déesse du bonheur et elle est la cheffe des Nilagos. Au début je m'attendais à une grande personne et en ayant sa description j'ai été assez surprise vous verrez pourquoi.

~ J'ai détesté Balog le Malin, car il est le méchant de l'histoire. C'est celui qui pousse à renier les traditions et sa soif de richesse, de pouvoir le poussera à s'allier au Pitakas suite à la mort du père d'Anaël, il deviendra l'Ayr des Nilagos. Il est au même niveau que Emrek le terrible, dans l'estime que j'ai pour ce personnage. Emrek est l'Ayr des Pitakas. Je pense également que Balog a été perverti par Emrek qui est assez vicieux.

~ Toziram, lui ne partage pas les idées de son père Balog, et il est également le fil d'Anaël. Il est l'héritier de Balog et voudrait que la tribu retourne calme, sérénité et leurs coutumes. Il est le gentil de l'histoire. L'histoire va tourner principalement entre lui et Balog.

~Les personnages sont profonds, construits, mais pas forcément attachant. D'autres sont cruels, sans pitié et rancunier. Vous saurez que qui je parle en le lisant.

~L'univers est vraiment diversifié, on y trouve pas mal de créatures, divinités, paysages, coutumes, description et la trame de l'histoire est complexe. Ce n'est pas un long fleuve tranquille. Il y a des histoires de clans, de Ayr et de Deyr, comme vous pouvez le voir il y a beaucoup de termes qui m'étaient inconnus.

~ Les Nilagos sont une tribu nomade qui migrent alors que les Pitakas, eux sont des sédentaires et possèdent de grandes villes. Les Nilagos vénèrent le Nilab et sont en symbiose avec la nature.

~ L'oeuvre est très originale, plusieurs thèmes sont abordés. le livre nous est présenté comme un document basé sur des recherches archéospiritualogiques et réelles.

~Les sujets abordés sont le fait d'être partagés entre soit aller vers la modernité soit continuer les vieilles traditions. Ce qui est un vrai problème, car leur mode de vie actuel, leur bloque la prospérité et leurs richesses. Nous avons deux tribus qui n'ont pas les mêmes rites, etc… Les Nilagos sont pacifiques contrairement aux Pitakas. Il y a aussi les sujets de perversion, vengeance, jalousie et écologie.

~ Nari a une âme d'enfant et elle sait allier sérieux et humour grâce à cela. J'ai trouvé le livre engagé et pour un public minimum jeune adulte.

~Il y a une morale à la fin que je vous laisse également découvrir. le rythme du bouquin était parfait et on s'y retrouvait à chaque fois.

J'ai vraiment adoré découvrir cet univers, je vous le recommande si comme moi, vous avez soif de découverte et d'aventure. Votre curiosité sera votre meilleure amie. L'histoire m'a fait voyager, car on se dit que ce n'est pas de la fiction.

J'espère que cet avis vous aura plu.

Bisous🖤🖤

Je remercie Nicolas Jolie pour l'envoi de ce livre, par le biais du site simplement.

Ne cherchez pas qui est Ylanë Maÿvis, vous ne la trouverez pas, ou alors sur une autre planète, mais chut, il vaut mieux ne rien dire, Nari pourrait rire d'un rire jaune et cela serait de mauvais augure. C'est comme le tout, en cherchant sur mon meilleur ami google, le nilab n'existe que parce qu'il est inscrit dans ce récit, mais qu'à cela ne tienne, les mythes ont toujours existé. Ils proviennent de faits réels, déformés afin de garder un semblant de vérité. Les prophéties ne vivent que parce que les gens y croient et ne se réalisent qu'à partir des croyances et des Dieux qui font en sorte qu'elles surviennent. le temps est le seul juge de ces faits qui peuvent arriver n'importe quand. Vouloir contrer une prophétie ? Tout le monde sait qu'il est impossible qu'elle s'éteigne, elle arrivera toujours à ces fins, alors pourquoi certains personnages tentent le tout pour le tout ? La folie des hommes, le rire de la Déesse, la guerre des autres, l'ambition des uns, l'espoir des autres... Elle arrivera forcément, à un moment ou un autre de la vie, mais cette prophétie trouvera toujours son chemin.

Enaïl est enceinte jusqu'aux yeux, lorsqu'elle décide de retourner voir cet oracle qui lui a prédit sa chute. Tromperie, coups, cette femme n'a pas cru en ces mots il y a de cela des mois, des années, et puis la voila sur le chemin de la compréhension. Va-t-elle réussir à comprendre pourquoi ? Est-ce elle qui a décidé de tromper son mari violent et de tomber enceinte, ou est-ce la demande d'une Déesse pour assouvir une quelconque volonté ? Cet enfant qui va naître, Toziram aura un destin tout tracé. Son père, Balog le Malin est le chef de son village : les Nilagos. Ils vivent paisiblement en harmonie avec la nature, sacrifiant allégrement les nilabs pour leur Déesse Nari afin de garder leurs privilèges. Pourtant, il pleut sans cesse, les obligeant à utiliser de leurs dons pour se protéger tout le temps. S'il pleut c'est que Nari le veut bien. Mais Nari n'arrive pas à leur faire comprendre qu'elle ne veut pas de ces sacrifices d'animaux. Toziram va nous faire découvrir son monde avec ses yeux, son ignorance et sa naïveté, mais aussi sa passion et son amour pour la vie.

Les tribus que nous côtoyons sont diverses et variées. Si les Nilagos sont des pacifiques, les Pitakas n'attendent qu'une chose : la guerre afin d'être au sommet des tribus qui vivent sur les plaines. Alors que l'alliance est en bonne voie, leur croyance différente va les mener sur des chemins différents, particulièrement pour les Nilagos qui vont devoir changer de Dieux. le veulent-ils vraiment ? Pourquoi faire autant de sacrifices ? Et si la folie d'un homme est capable de les amener au bord du précipice, il faut admettre qu'il suffit d'un sage pour les ramener à la raison, mais à quel prix ? Les prophéties, car elles sont plusieurs vont et viennent dans le temps et ne peuvent être changées. Ce n'est pas faute pour certains personnages de le vouloir fortement, de tenter jusqu'à l'ultime sacrifice pour être protégé. Ces changements sont de trop pour le peuple Nilagos qui ne comprend pas toujours ce qui se passe. le chef est terriblement effrayant lorsqu'il leur impose des choix qu'ils n'auraient pas faits en temps normal. le passé de Balog ne restera pas impuni, le travaillant plus que de raison.

Le début du récit est très sombre, avec des particularités qui m'ont fait demandé si j'avais bien suivi mes cours d'histoires. Même s'ils datent de plusieurs années, je ne me souvenais pas de ces régions et de l'espace orbital et d'un vaissépulcre. Mais en y réfléchissant bien, orbital, orbite, l'oeil, la vision, ce que nous voyons et transformons au gré de nos envies. Et puis il y a cette autre définition : trajectoire courbe (d'un corps céleste) ayant pour foyer un autre corps céleste. C'est bien le mot, céleste, cet endroit où les étoiles brillent plus fort, où les planètes suivent leur chemin sans en dévier leur trajectoire. Une vision de peuples qui auraient pu vivre ici ou ailleurs, avec leur conviction, leurs cultures, leurs us, leurs croyances. Une histoire qui aurait pu exister dans la réalité, mais qui existe dorénavant dans mon esprit. Les sacrifices de Nari, les sacrifices DE plusieurs vies afin de retrouver la paix, les sacrifices DANS plusieurs vies afin d'apporter ce petit quelque chose qui nous intrigue. C'est une véritable ode à la vie, à la mort que nous suivons entre ces lignes.

Croyant ou non, la Déesse est un élément crucial pour les Nilagos, qui a son concurrent direct en d'autres Dieux (à découvrir tout au long du récit). La vision de cette Déesse par les autres personnages est diverses et variées. Petite ou grande, amusante ou sérieuse, Nari est un personnage central pour cette tribu qui lui voue un culte, au nom de son amour. Les animaux, les fameux Nilabs sont au coeur de l'histoire également, la présence de ces petites bêtes, pas si petites que cela, qui vivent un enfer depuis des années, alors qu'elles ne désirent que de l'amour, vivre en paix. Et puis nous avons les personnages. D'abord Enaïl qui porte la vie en son sein et va ouvrir la voie à Toziram. Ce dernier qui aura un rôle capital jusqu'au bout de l'histoire. Gula est un personnage qui sera sacrifiée en un sens, pour unir deux tribus. Comme le titre l'indique, il y en aura de tous genres et chacun d'entre eux va apporter une pièce du puzzle Nari.

En plus de ces tribus, des Dieux, nous pouvons aussi comprendre facilement que la technologie n'est pas "habituelle" des personnages qui vivent en pleine nature. Un brin de fantasy, de science-fiction est parsemé entre ces pages. L'ambition est un mot clé dans cette histoire et la destruction d'eux-mêmes. le destin de l'Homme avec le grand H est-il vraiment lié à nos actes ou à quelqu'un ou quelque chose qui tire les ficelles dans l'ombre ? Tout comme les êtres humains, les personnages ne sont pas tout blanc ou tout noir, ils ont du bons en eux et aussi du mauvais. Faire un choix qui peut les rendre plus fragile, soucieux, transis de froid d'avoir fait un acte mauvais. C'est une psychologie des personnages qui est mise en avant avec tout ce que cela comporte. Un geste accompli va amener sur un chemin, qu'il soit bon ou non, il ne peut plus être retiré.

Le commentaire de fin apporte des explications sur des peuples, des idées, donnant un parcours qui apporte une réflexion sur les sacrifices que nous faisons régulièrement. La mère pour l'enfant par exemple qui se prive pour que son petit (ou grand) puisse se sentir mieux. C'est un échange, un partage et il ne faut pas oublier que les traditions se perdent. Nous suivons avec intérêt les rebondissements, surtout sur Toziram et la prophétie qui s'y rattache. Ce qui est intéressant n'est pas que le suivi de ce personnage, mais aussi de Emrek le Terrible qui montre réellement que l'ambition le dévore, lui-même poursuivi par une prophétie qui se réalisera, de gré, de force, mais elle est toujours dans son esprit. Les mots coulent librement sur le papier, laissant cette imagination prendre le pas.

En conclusion, un récit que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. Un mythe qui nous donne matière à réflexion sur la vie, la mort, le destin. Qui est vraiment responsable du chemin à parcourir ? Et autant le dire, le destin de Toziram accompli donne des frissons, surtout lorsque nous comprenons réellement ce qui s'est passé cette fameuse nuit il y a des années.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-sacrifices-de-nari-ylane-mayvis-a207210966
Lien : http://chroniqueslivresques...

Les sacrifices de Nari de Ylanë Maÿvis est un roman qui mélange différents styles tels que mythologie, science-fiction et une pointe de fantasy. L'auteur nous y entraîne dans le monde de Koro, en particulier en Oropash (un continent de la planète Koro) suivre la destinée d'une tribu nomade confrontée à une perte de son identité.

L'auteur
Ylanë Maÿvis est une histoirienne originaire de Koro qui s'est spécialisée dans l'étude de l'époque primitive de son monde natal. Elle a découvert la puissance de l'archéospiritologie. Ses travaux ont été traduits en plus de dix mille langues. Nous devons la version française à Nicolas Jolie.

Le monde
L'histoire se concentre sur l'Oropash, une région située dans l'un des continents de Koro et plus particulièrement dans les territoires des tribus Nilagos et Pitakas.

Les personnages
Ce roman ne comporte pas de personnage principal. Pour chaque partie le héros change, Anaël au début, puis Balog le malin, Toziram. La seule constante dans ces quatre parties est Nari, la déesse des Nilagos.
Nari est la déesse du bonheur et la patronne des Nilagos. Elle se présente sous la forme d'une petite fille à la tête ornée de deux branches d'arbres fruitiers.
Balog le malin devient Ayr des Nilagos à la mort de son prédécesseur, le père d'Anaël. Il déteste Nari et rêve de grandeur et de richesse pour sa tribu ce qui va le pousser à s'allier avec les Pitakas et à renier les traditions.
Toziram est le fils de Balog et d'Anaël. Héritier de Balog, il ne partage pas les idées de son père. Il voudrait que la tribu retrouve ses coutumes, son culte et sa sérénité.
Emrek le terrible : Ayr des Pitakas, c'est un souverain autoritaire, cruel, ne supportant pas la contradiction et extrêmement rancunier.

Le monde que nous décrit ce roman surprend à plus d'un titre. Dans la région où se déroule l'histoire, la population est divisée en plusieurs tribus qui sont elles-mêmes constituées de plusieurs clans. Elles sont dirigées par un ayr pour le temporel et un deyr pour le religieux. Mais les points communs s'arrêtent là. Certaines tribus comme les Nigalos sont nomades et migrent au cours de l'année, d'autres sont plus sédentaires et l'une d'elles – les Pitakas – a même adopté un mode de vie urbanisé et comporte de grandes villes.
La technologie est un autre sujet original. Bien que le mode de vie semble très primitif, les tribus de l'Oropash maîtrisent des techniques très perfectionnées, telles que les flotteurs qui permettent de déplacer leurs maisons en vainquant la gravité.
Et dans ce monde, les dieux existent. Nari interviendra d'ailleurs en personne à plusieurs reprises.

Mon avis
L'originalité de cette oeuvre est de nous être décrite comme un document écrit par une histoirienne à partir de recherches archéologiques. L'auteur du livre se présentant comme en réalité le traducteur de la version française.
Bien que court, ce roman aborde plusieurs thèmes.
Le principal est le rapport existant entre les traditions et la modernité. Les Nilagos doivent-ils garder leur mode de vie nomade qui limite leurs richesses à ce qu'ils peuvent emporter dans leurs maisons flottantes ou doivent-ils l'abandonner et privilégier la prospérité ? La mutation culturelle va bien au-delà du nomadisme. Les Nilagos sont pacifiques et les Pitakas expansionnistes, les dieux et les rites associés ne sont pas les mêmes…
La plume de l'auteur est empreinte d'une certaine poésie, ce qui rajoute au plaisir de lecture. L'humour n'est pas absent, en particulier grâce à Nari, cette déesse qui gère des affaires sérieuses tout en conservant une âme d'enfant.

Le scénario, les thèmes et la rédaction, tout a concouru à me faire apprécier ce roman.

J'ai été intriguée par cette histoire, surtout par la façon dont le résumé nous est présenté, nous donnant l'impression que nous allons plonger dans un vrai récit, dans de vrais faits histoiriques (j'adore le terme !). du coup, j'ai eu envie de voir ce que l'autrice allait nous proposer avec cette idée et comment le tout allait être ficelé, et je n'ai pas été déçue du voyage.

Avec cet ouvrage, l'autrice nos propose de plonger dans l'histoire d'un peuple, dans son quotidien, dans ses croyances, en revivant une époque importante et marquante de son passé. Nous rencontrons donc ces personnages et les événements qui vont les bouleverser, changeant radicalement leur vie et leur quotidien.

Alors que tout leur souriait une prophétie va venir tout chambouler. Mais est-il vraiment possible d'empêcher qu'elle se réalise ? C'est ce qu'un fou compte bien essayer de faire… Cela aura un impact colossal sur la vie de sa vie tribu et sur leur avenir, de quoi faire craindre le pire pour toutes ces personnes qui vivaient paisiblement et sans histoire jusque-là.

A travers cet ouvrage, l'autrice met en avant l'importance des croyances et les dérives qu'elles peuvent engendrer aussi. Elle nous montre aussi jusqu'où peut nous conduire la soif de pouvoir et la folie qui en découle. C'est terrifiant de voir comme tout peut basculer à cause de l'égoïsme de certains, quitte à détruire la vie d'autres personnes pour obtenir ce qu'ils désirent.

L'histoire nous plonge dans une société passionnante à découvrir et originale, aux côtés de personnages très intéressants à rencontrer et à suivre. Elle nous montre tant les bons que les mauvais côtés, nous rappelant à quel point rien n'est jamais tout noir ou tout blanc, mettant en avant toute la complexité de l'âme humaine. Nous y croisons aussi des créatures très intéressantes à découvrir et qui amènent une grande touche d'originalité.
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Globalement, c'est donc un très bon ouvrage avec un récit très bien ficelé et qui aborde des thèmes qui seront toujours bien trop d'actualité malheureusement. Je suis donc contente d'avoir tenté l'aventure et d'avoir plongé dans ce roman histoirique vraiment sympathique.

En bref, si vous aimez plonger dans de nouveaux univers et découvrir un pan de leur histoire, je ne peux que vous conseiller de découvrir cet ouvrage.

Attention, piège ! le véritable auteur de cet opus n'est pas celui que l'on croit. A la maniéré d'un Norman Spinrad (quoique dans une toute autre perspective), Ylanë Maÿlis n'est pas le véritable auteur de cet ouvrage. Il faut chercher celui-ci plutôt sous le masque du traducteur, Nicolas Jolie.
Mais vous n'êtes pas obligé de me croire et on peut effectivement penser avoir affaire à un mystérieux récit historique tombé sous les mains expertes de Nicolas Jolie qui l'aurait traduit en « langue vulgaire ». En tout cas tout est fait pour maintenir l'illusion du lecteur.
On place le livre sous la dénomination de la mytho-science et le lecteur qui voudrait en savoir plus se réfèrera utilement au site www.histoiredekoro.com pour plus de précision et d'informations.
De quoi est-il question? Les Nilagos subissent sous le règne du tyran Balog, une remise en question de leurs croyances qui doivent devenir compatibles avec les intérêts économiques de leurs gouvernants. Son fils va se dresser contre lui…
Nicolas Jolie va mêler ainsi très habilement plusieurs thèmes dans ce roman de science-fantasy : à celui traditionnel de la quête et de la vengeance, va venir celui de la conquête du pouvoir et de son abus, celui du militarisme, celui de la religion, de son utilisation, celui du militarisme et celui d'écologie.
Il est assez culotté en effet d'amener l'un des thèmes essentiels de la défense de l'environnement (ceci concerne les animaux), à ce qui est un excellent roman d'aventures.
de même, la manipulation du peuple est également superbement démontrée dans ce livre.
Si l'auteur voulait réaliser un ouvrage d'éducation civique à l'usage des jeunes et des moins jeunes sous couvert d'une littérature addictive, c'est réussi !
Car en effet, ce livre est addictif, c'est un roman passionnant que l'on ne peut lâcher qu'avec le mot FIN. Les rebondissements sont multiples. Les scènes d'action bruissent du fracas des armes et la description de la bataille finale est éblouissante. Nicolas Jolie fait montre d'un style très accrocheur qui nous rend à la fois le souffle épique et l'horreur de la guerre (les exactions des méchants ne nous sont pas épargnés). Eh oui, quelque soit le vainqueur, la guerre c'est sale et Nicolas Jolie n'épargne pas les bons de leurs responsabilités.
Les caractères sont une des grandes réussites du récit. J'ai beaucoup apprécié le personnage finalement assez contrasté de Balog et comment l'ambition finit par le dévorer.
le mégalomane Emrek est bien décrit comme le pantin sanglant et dangereux.
On aimera aussi les personnages des bons de Toziram, de Pik-Pok (J'avoue que ce nom m'a un peu gêné. Leur évolution de l'obéissance à la résignation puis à la révolte apparaît comme naturelle, tant elle est bien évoquée.
Je m'en voudrais de passer sous silence la manière dont l'auteur intégré, des éléments de technologie modernes, voire futuristes dans un univers qui garde une structure très médiévale
C'est très habile et passionnant ; on n'est pas loin de Jean Louis le May, de Régis Goddyn et même du steampunk. Bravo.
On ne peut que remercier Ylanë Maÿis et Nicolas Jolie pour ce joli moment de Science-Fantasy et un seul mot pourrait résumer nôtre sentiment : Encore !