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3,22

sur 241 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'ai pas réussi à accrocher à cette histoire. le titre et le résumé était plutôt prometteur. Malheureusement les promesses n'ont pas été tenu. L'intrigue est pourtant pas mal mais on a l'impression qu'elle n'est pas aboutit. Certaines descriptions détaillées semblent futiles comparés à certains passages où nous avons besoin de plus détails mais malheureusement nous ne les trouvons pas. Il n'y a pas de rebondissement. On a l'impression tout au long de la lecture , que les personnes sont arrivés comme par magie dans l'histoire. Ce qui nous rend difficile, en tant que lecteur, de s'y retrouver mais aussi de s'y attacher. C'est un livre court qui aurait eu besoin d'être d'avantage développé
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Un roman noir sur l'épuration à la fin de la seconde guerre mondiale dotée d'une très jolie couverture, il ne m'en fallait pas moins pour que ce livre se retrouve entre mes mains.
Une jeune femme est retrouvée morte et tondue dans la forêt du Vercors, haut lieu de la résistance française. L'enquête se décline en un jour.
Georges Duroy, commissaire près le délégué général à l'épuration et une jeune photographe de guerre américaine vont tenter de résoudre ce crime ignoble.
Je regrette un manque d'épaisseur de l'intrigue, elle aurait mérité, je pense un peu plus de complexité, un peu de mal aussi avec le style de l'auteur au début du livre, puis je me suis laissée embarquer par l'histoire.
Au final, un livre pas désagréable à lire, sans plus.
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Nous sommes dans le Vercors en septembre 1944, Georges Duroy, commissaire délégué auprès du général à l'épuration est chargé du transfert d'une prisonnière vers Lyon, juste à ce moment là on découvre une victime de meurtre. Les réflexes du commissaire vont le lancer aussitôt a la recherche du coupable.
La victime a subi de lourds sévices, les esprits s'échauffent très vite. Se laissant guider par la vengeance, et la xénophobie les jeunes FFI designent très vite, trop vite un coupable, dans cette région meurtrie les hommes oublient leur humanité.
La plume est agréable, les personnages décrits avec précision et finesse, mais l'intrigue est légère.
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J'ai retrouvé avec bonheur la plume de François Médéline, découverte il y a quelques mois avec son thriller sombre et furieux L'Ange rouge. Des mots qui claquent, secs, des phrases courtes, cinglantes qui composent un texte nerveux à la Ellroy, presque épileptique. Ce style très singulier est renforcé par un parti pris de narration toute en focalisation externe. Avec cette écriture behavioriste clairement assumée, jamais on ne rentre dans la tête des personnages, les phrases décomposent les gestes et actions, comme la caméra dans un western. Il faut quelques pages pour s'y habituer, après on aime ou on déteste ce type de procédé... pour ma part, j'ai trouvé que cela enrichissait le suspense et j'ai lu d'une traite.

J'applaudis le style, mais je reste malheureusement sur ma faim à cause d'un décalage entre mes attentes, visiblement disproportionnées, et la proposition de François Médéline. Pas tant concernant l'enquête en elle-même, bien que très basique et aisée à élucider. Mais par rapport à toute l'arrière-plan historique : Marie Valette, jeune institutrice, fille d'une famille de résistants patentés, a été retrouvée assassinée dans la forêt du Vercors, violée et tondue, le 10 septembre 1944.

Unité de temps, le récit se déroule sur cette seule journée d. Passionnant contexte, peu évoqué en littérature, que cette courte période de quelques mois qui court de la Libération du pays jusqu'à la restauration d'un régime politique démocratique par le biais du GPRF ( Gouvernement provisoire de la République française ) dirigé par le général De Gaulle, quelques semaines de désordre où les héros, ici adolescents mal dégrossis des FFI, dépassés par les événements, dispose d'un pouvoir éphémère sur de micro-territoires. La vengeance pousse en attendant l'installation des tribunaux d'épuration, entre lynchages et exactions.

L'auteur va à l'essentiel en restituant toute la confusion de cette période, les ressentiments, la nervosité qui saisit les habitants de la région martyre du Vercors, l'assaut donné par la Wehrmacht aidée de la Milice française est encore frais, plus de 600 résistants tués, des civils massacrés notamment à Vassieux et La-Chapelle. Les plaies sont béantes dans cet fin d'été caniculaire. Les esprits s'échauffent.

Mais il m'a sans doute manqué au moins le double de pages pour que la fin de cette lecture ne m'emplisse pas de frustration. J'avais envie d'autre chose que de lire cul sec, j'avais envie de perspectives ouvertes plutôt que de resserrer l'intrigue. L'épuration méritait d'être bien plus décrite pour approfondir la juste réflexion initiée en interrogeant sur l'héroïsme : la vérité doit-elle l'emporter, quitte à écorner des mythes ? Comment concilier justice et mémoire des martyrs ?

A noter une superbe idée, chaque titre de chapitre provient d'un poème écrit par un résistant, parmi eux : « Des imbéciles font justice de nos rêves » ( Maurice Hervent ), « Avec des parfums de vanille, de terre mouillée et de sang » ( Robert Desnos ), « Avec toute la vie derrière eux » ( René Guy Cadou )
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Mettre en scène une journée dans le Vercors au moment de l'épuration de la libération est attrayant quand on connaît les lieux et la triste histoire de sa résistance. Malheureusement les personnages manquent de consistance, le récit est parfois confus tout en étant prévisible, on n'arrive pas à y croire. Dommage.
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S'il n'y avait pas eu la postface, ma critique aurait été assez sévère.
En effet je n'aime pas du tout son style, rapide mais pas très agréable et pas toujours très clair. Par ailleurs, je ne connais rien des évènements de la Seconde Guerre mondiale dans le Vercors et j'ai parfois été perdue. Enfin il y a trop d'allusions sexuelles.
Mais ce complément ancre ces faits dans l'Histoire et donne une autre dimension au récit : d'abord la biographie post guerre des différents protagonistes (l'auteur est un petit-fils de Duroy) et la chronologie des événements du Vercors en 1944. le noms des auteurs de poèmes titres de chapitres est un plus.

Ce roman mélange fiction et réalité.

Toute l'action se déroule sur une seule journée de septembre 44.
Duroy commissaire de police près le délégué général à l'épuration est envoyé dans le Vercors récupérer une espionne. Mais lorsqu'il arrive, le village est en effervescence parce qu'une jeune fille du pays vient d'être retrouvée tondue, violée et tuée. Institutrice à Grenoble, fiancée à un FFI local, elle était venue passer quelques jours. Une jeune Américaine qui travaille dans la région pour le magazine Life est sur le lieu du crime. Des Italiens vivent à proximité, juste tolérés, l'un d'eux va être un coupable idéal. Les FFI le prennent en chasse, le maltraitent et veulent le pendre, avec l'assentiment des villageois. Duroy et Ashton révoltés par toute cette violence vont essayer de trouver le coupable (qui se devine aisément).

Reste que beaucoup de femmes ont été tondues pour collaboration horizontale quand tant d'autres ont fait pire, parfois bien pire comme Bousquet ou Papon et s'en sont sortis. Il y a eu un peu partout beaucoup de règlements de compte avant que le roman national et la réconciliation soient décrétés. La nature humaine étant ce qu'elle est dans tous les camps, certains ont eu à la fois des comportements de salauds et dignes d'éloges suivant les circonstances.


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Je connais bien le Vercors : sa magnifique géographie, son histoire émouvante.
Mes randonnées m'amènent souvent du côté de Valchevrières, Saint Julien ou La Chapelle en Vercors et c'est toujours avec émotion que je considère les nombreux monuments commémoratifs qui jalonnent le parcours du marcheur.
Cette « sacrifiée du Vercors » avec sa belle photo de couverture avait tout pour me plaire.
La 1ère partie plante le décor et les personnages d'une belle plume. On se prend au jeu. On est pris au jeu.
Puis tout devient rapidement plus plat et c'est finalement des personnages caricaturaux sans réelle consistance qui nous rendent compte de façon simplette et plutôt convenue de la complexité humaine annoncée.
Il y a bien sûr l'aristocrate chrétien, d'un autre temps certes, mais tellement droit et imbibé de valeurs patriotiques ! La photo de sa belle jument blanche viendra même orner son cercueil plus tard. La vraie grande classe à la française.
Un vieux pêcheur partage pain et fromage (du bleu de Sassenage évidemment) au bord de la rivière et ne quitte pas nos héros sans rappeler que Fenouil, le beau père de Duroy, est apprécié bien au delà de son Royans natal.
Il y encore un italien, beau et ténébreux, forcément. Vivant en marge parce que sur le plateau on n'aime pas les ritals.
L'inévitable journaliste américain est là aussi, sous les traits d'une photographe aventureuse ni laide ni belle, mais tellement féminine tout de même.
Et puis bien sûr il y a des résistants. Pas des communistes car sur le plateau on n'aime pas non plus les rouges. Mais de vrais héros. Mais comme on vous avez annoncé que rien n'est simple ce sont précisément eux aussi les salauds. Mais comme ils ont bien mérité de la patrie on les fera disparaître pour ne pas salir leur mémoire.
On est passé du convenu au conventionnel : on prétend nous faire comprendre que rien n'est simple en nous montrant que des héros peuvent aussi se comporter comme des criminels. Ce n'est jamais dans l'autre sens. On aurait pu évoquer un de ces flics zélés qui, chargés de rafler juifs ou communistes, prévenaient les familles avant de faire honnêtement leur devoir. Ou un de ces collabo au grand coeur genre Lacombe Lucien. Mais non on a toujours droit à la saloperie des héros ordinaires. Les gens ordinaires sont mesquins et veules, incapables de hauteur de vue ou de pensées. C'est une vieille rengaine bien connue qu'on espérait ne pas voir reprise par un spécialiste du cru plein de bonnes intentions.
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10 septembre 1944 : Alors que le commissaire Duroy doit transférer une espionne, il est retenu par la découverte du corps de Marie Valette. Violée, tondue et tuée, le village se tourne automatiquement vers la personne qui est retrouvée sur les lieux du crime : un italien tatoué. Coupable idéal ? Mais Judith Ashton, jeune photographe de guerre américaine veut faire toute la lumière sur la vie et la mort de Marie Valette, issue d'une famille de résistants. Commence alors une enquête sur ce qu'il s'est passé pendant la guerre : les gestes héroïques et ceux que l'on essaie de cacher à tout prix. L'auteur s'appuie sur une histoire vraie même si elle est romancée. L'atmosphère du Vercors et de l'après-guerre m'ont beaucoup intéressée. le climat pesant après la Libération est bien décrit et la portée historique de ce roman sont les atouts principaux de ce roman. J'ai moins été convaincue par les personnages du commissaire et de la journaliste qui m'ont semblé un peu ternes. Par contre la couverture est vraiment très réussie.
#LasacrifiéeduVercors #NetGalleyFrance
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J'ai eu vraiment du mal à entrer dans l'intrigue.
Il n'y a pas beaucoup de passion, les personnages ont des réactions décalées face à des situations très violentes, ils mettent du temps à réagir. Ce n'est pas assez rythmé pour moi. Et c'est une banale histoire de crime passionnel au final. Ça manque un peu d'originalité.
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Merci pour la réception de ce roman.
Vraiment intéressée par cette époque douloureuse j'ai été très vite déstabilisée par une écriture particulière et des références absolument erronées par rapport à la date du récit ; ainsi parler d'avocat (le fruit) page 49 ou de poste transistor en 1944 , c'est inconcevable.
À aucun moment je ne suis parvenue à croire aux personnages.
Dommage.
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