AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782954211763
290 pages
Editions Daphnis et Chloé (28/05/2014)
3.79/5   7 notes
Résumé :
Théodora est une jeune universitaire franco grecque élevée par son père depuis le décès de sa mère Eleni, née Pandorakis, mouton noir d'une famille puissante athénienne avec laquelle elle avait décidé de couper les ponts avant même la naissance de sa fille.
Cette rupture familiale est toujours restée un mystère pour Théodora jusqu’à la mort de sa grand-mère maternelle qui l’oblige à aller pour la première fois en Grèce pour régler des questions d’héritage. Le... >Voir plus
Que lire après Un héritage grecVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Reçu dans le cadre de Masse critique du mois de mai par les éditions Daphnis et Chloé avec une gentille petite carte, je remercie chaleureusement Babélio et cette Edition.
Tout commence par un tableau généalogique de la famille Pandorakis sur lequel j'ai fait quelques retours lors de ma lecture pour bien situer les personnages de cette histoire. Une histoire de famille, d'héritage, de conflits, des caractères qui s'affrontent, des tensions... Et Théodora qui arrive de France et qui se trouve plongée au coeur de cette famille qui est la sienne par sa mère décédée, mais qu'elle ne connaît pas et qu'elle va découvrir sur fond de crise économique, la grande crise de la Grèce, au cours de l'année 2009. Nous voyageons dans la Grèce du passé et du présent, avec des références aux grands événements qui s'y sont déroulés. Un chouette livre de vacances. Marie-Diane Meissirel s'est fixée en Grèce, elle a écrit un premier roman : Un été à Patmos. La Grèce est un pays qui m'attire beaucoup et que je n'ai jamais vu, je vais acquérir son premier roman pour je l'espère un agréable moment de lecture comme celui que j'ai eu en lisant Un héritage grec.
Commenter  J’apprécie          513
C'est l'histoire d'une famille en Grèce , les Pandorakis Une histoire comme dans toutes les familles, on peut d'ailleurs aisément s'identifier. Au menu, héritage, conflits, des des tensions, non-dits, affrontement, incompréhension, découverte d'un pays en souffrance. Il n'y a pas de temps mort et on se trouve en pleine crise économique de 2009. C'est un pays que je ne connais pas vraiment et ce roman m'a donné envie de mieux le connaître.

C'est une histoire touchante car basée sur des faits économiques réels, l'auteur nous invite à partager les événements de cette riche famille : mariage, naissance, mort, baptême, la vie en somme. J'ai aimé le coté carte postale avec les descriptions de lieux, de plats, de coutumes et un autre coté plus politique corruption, enjeux économiques.

L'écriture de l'auteur est fluide et agréable et on sent qu'elle est attachée à la Grèce, néanmoins elle ne prend pas partie et livre ici un témoignage sans concession. Elle parvient aussi à nous faire sentir les odeurs, à nous faire imaginer les paysages et nous donner envie de goûter à la gastronomie .

VERDICT

Sympa à lire j'ai passé un bon moment, parfait pour les vacances.
Commenter  J’apprécie          90
Un parfum de vacances s'annonce avec l'héroïne qui veut renouer avec ses origines grecques.
L'année passée, j'ai visité Athènes et j'ai eu l'impression de revivre mes vacances par ce roman.
J'ai été frappée par cette capitale aux deux visages : d'un côté, celle-ci est riche par son patrimoine et son histoire et de l'autre côté par la pauvreté en raison de la situation économique du pays.
Pour ma part, cette oeuvre s'inspire sur des faits réels (cf. épilogue) et s'est est ancrée sur la période de la crise financière. Aussi, l'histoire est crédible mais également touchante.
On comprend mieux les rouages d'un gouvernement mise à mal par les différents scandales, de la corruption qui a gangrenée le pays…
J'aurais aimé également connaître l'évolution des années 2013-2014 car la Grèce n'est plus sous les projecteurs des médias, on reçoit donc moins d'informations à ce sujet.
Cependant, je dois signaler un petit bémol car il y a une faute d'orthographe dans les notes de bas de pages (p.21). Il s'agite d'une faute inattention mais cela décrédite un peu le livre.
En tout cas, j'ai passé un très bon moment de lecture malgré ce petit défaut.
Ce qui est pour moi l'essentiel.
Commenter  J’apprécie          31
Il n'y a pas un seul temps mort dans l'histoire de Théodora, cette jeune femme partant à la découverte de ses racines et d'elle même, qui se retrouve plongée dans un bain de valeurs familiales, de célébrations, repas de fête, et grands évènements (mariage, naissance, baptème) sacrés.
Un grand écart par rapport à la vie qu'elle mène Paris, plus solitaire et individualiste.

Par le biais de son regard nous pénétrons dans l'intimité pleine de respect mais aussi de rejet d'une riche famille grecque en pleine crise.
Nous nous retrouvons immergés dans ce pays, ses paysages, ses croyances, son folklore, ses plats traditionnels (aux descriptions qui m'ont donné envie de me précipiter à Athènes dans les meilleurs restos, ou dans la cuisine de cette tante dévouée... puis dans les cyclades, Sifnos, Patmos.....), sa politique, son effondrement, son passé, la corruption, les fraudes, les médias, le patrimoine menacé, la violence exacerbée... et la jeunesse qui veut quand même y croire.

Marie-Diane Meissirel parvient à nous informer tout en nous faisant voyager, en mettant dans ses pages de la couleur, de la lumière, des fragrances (vous l'aurez compris, on se retrouve avec l'eau à la bouche à plusieurs reprises!!), et nous parle sans faux semblants de la Grèce et de ses habitants, de leurs travers comme leurs points positifs, mais sans juger, voire même avec une tendresse manifeste.

L'intégralité :
Lien : http://blablablamia.canalblo..
Commenter  J’apprécie          50
Marie-Diane Meissirel, je la lis à l'envers mais peu importe.
J'entends par là que je l'ai découverte lors de la parution de son troisième roman dont je vous ai parlé ( « Huit mois pour te perdre » ). J'ai tellement apprécié son univers que je viens de lire son deuxième livre et je ne désespère pas de trouver un jour son tout premier, pour avoir le privilège de passer encore un peu de temps avec elle en attendant avec impatience le prochain.

Je suis décidément bien dans ses histoires, ainsi que dans la délicatesse de son écriture.
Les deux sont tout simplement irrésistibles.

A travers ses personnages elle est un témoin de notre Temps.
C'est un écrivain voyageur, qui se nourrit des pays où elle réside.

Ce livre, je l'ai refermé il y a plusieurs jours désormais.
Tout comme son dernier paru, il m'habite.

Je n'aime pas dévoiler le contenu des romans dans mes billets, mais sachez que la famille Pandorakis, symbole de la fin terrible d'une civilisation, m'a littéralement envoûtée.
Je vous recommande donc de vous plonger dans ce bleu grec si tragiquement beau et aux enjeux qui nous dépassent.

Lien : https://arthemiss.com/un-her..
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Athènes menacée par les flammes, ce fut la dernière image que Théodora aperçut sur les écrans de télévision de l'aéroport avant de monter dans l'avion qui allait la conduire pour la première fois dans le pays de sa mère défunte, la Grèce. Cette vision de chaos reflétait la confusion qui l'habitait depuis l'appel de son oncle Alexis lui annonçant la disparition de sa grand-mère maternelle et lui demandant de venir à Athènes pour régler sa succession.
Ce coup de téléphone était venu réveiller les fantômes d'un passé enfoui et volontairement ignoré, une boîte de Pandore soigneusement scellée et abandonnée dans les oubliettes de sa mémoire. Théodora ne connaissait presque rien de ses origines grecques. Sa mère, Eleni, avait rompu tous liens avec sa famille bien avant sa naissance, une conduite respectée par son père après la disparition de sa femme. De nature curieuse, Théodora avait essayé de percer ces secrets, n'obtenant jamais plus qu'une description rapide de sa famille maternelle ainsi qu'une vague explication de la brouille fatale. Plus d'une fois, elle avait été tentée de se rendre en Grèce pour rencontrer les siens, mais elle respectait trop son père pour prendre une décision qu'il désapprouverait et qui pourrait même le blesser.
Bernard avait accueilli très froidement la décision de sa fille de se rendre à Athènes et il avait essayé de convaincre Théodora de régler la succession par l'intermédiaire d'un avocat. Le souvenir du clan Pandorakis ravivait trop de vieilles blessures et il craignait pour sa fille, qu'il n'avait pas préparée à cette confrontation. Il avait toujours su qu'un jour elle demanderait à les rencontrer : jusque-là, il avait habilement étouffe ses tentatives. Cette fois-ci, elle était plus déterminée que jamais et il s'en voulait d'avoir attendu qu'une situation aussi critique se présente pour la laisser partir. Il se méfiait d'Alexis plus que de quiconque, derrière l'avocat érudit et séduisant se cachait un être malicieux et manipulateur.
Pour Théodora, le désir de renouer avec la famille de sa mère était devenu plus fort que tout depuis l'appel d'Alexis. Elle avait grandi avec le sentiment qu'une partie d'elle-même lui était inconnue et elle avait rarement osé se pencher sur cette zone d'ombre tant elle sentait qu'elle était abyssale. Aujourd'hui, elle était convaincue d'être prête à faire ce voyage. Elle voulait en savoir plus sur sa mère, ses parents, ses frères, son enfance, sa jeunesse en Grèce, les vraies raisons de sa rupture familiale... Dans l'avion, elle pensait à toutes les questions qu'elle poserait à son oncle, la liste était sans fin ! Au téléphone, il s'était montré charmant et elle avait hâte de le rencontrer. Il n'était certainement pas aussi détestable que son père le décrivait, ces querelles remontaient à tellement d'années maintenant !"
Commenter  J’apprécie          50
Tu n'as jamais entendu parler du massacre de Distomo ? Interrogea le deuxième.
Non, reconnu Théodora confuse.
Les Nazis ont massacré à bout portant, tous les habitants d'un village, femmes et enfants compris. Personne n'a survécu. En 2008, la cour d'appel de Florence a confirmé le jugement d'un tribunal grec condamnant l'Etat allemand a indemniser les familles des victimes et elle a exigé comme réparation, la réquisition d'une villa proche du lac de Côme lui appartenant. L'Allemagne a contesté et demandé à ce que le dossier soit porté devant la Cour de Justice du Haye. Ils ne veulent rien lâcher!
Théodora demeura sans voix. Elle n'avait jamais réalisé l'ampleur du traumatisme laissé par l'occupation allemande en Grèce. pge 152
Commenter  J’apprécie          190

Video de Marie-Diane Meissirel (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie-Diane Meissirel
Rencontre avec Marie-Diane Meissirel, auteure de "Huit mois pour te perdre" et "Un héritage grec".
autres livres classés : roman d'amourVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (12) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5271 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}