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Ava Granger tome 1 sur 1
EAN : 9791092499964
56 pages
Editions du Long Bec (21/11/2018)
3.44/5   8 notes
Résumé :
Etats-Unis, au milieu des années 70. Ava Granger est une juriste d'une trentaine d'années, qui a monté avec son mari Harry Granger (un ex-flic) une agence de détectives privés. Mais quelques mois avant le début du récit, Harry a été tué lors d'une enquête qui a mal tourné. Depuis, Ava fait tourner l'agence toute seule tout en essayant de comprendre pourquoi son mari est mort. Elle reprend donc la dernière enquête de son époux... Mais cette initiative ne semble pas ê... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je ne lis pas beaucoup de bandes dessinées en général et j'avoue que je profite souvent des Masses Critiques pour en découvrir. Pour Ava Granger, c'est avant tout la couverture qui m'a attirée en premier. le résumé était plutôt alléchant aussi, donc je me suis lancée.

Le graphisme tout d'abord. Il sort de l'ordinaire. Il m'a fallu une ou deux pages pour m'y habituer, mais ensuite, c'est un plaisir de suivre les aventures d'Ava avec un style proche de l'aquarelle, sans contours noirs et aux couleurs très chaudes. Cela donne une atmosphère particulière à l'ensemble de la BD et c'est fort sympathique.

J'ai eu beaucoup de mal par contre avec le texte. Il n'y a pas de fluidité et j'ai eu l'impression de voir une pièce de théâtre surjouée, surtout en ce qui concerne le personnage d'Ava. Ses états d'âme ont accentué le phénomène et cela n'aide pas à entrer dans l'histoire. Les "bulles" descriptives ajoutent encore une coupure, si bien qu'à la moitié, je ne les lisais plus. C'est dommage franchement. Quelque chose de plus factuel aurait été plus plaisant, je pense. Cela fonctionne avec un roman mais ici, c'était encore une fois proche des didascalies des pièces de théâtre.

Côté personnage, je me suis beaucoup plus attachée à Lenno qu'à Ava. L'ancien militaire est plus intéressant, plus travaillé. Ava est sympathique mais il lui manque un peu de mordant. Elle est trop victimisée dans ce premier tome.

L'histoire, elle, commence sur les chapeaux de toues. Pas le temps de s'ennuyer et on entre tout de suite dans l'univers policier. Les bases du genre sont là et traitées de façon efficace. Je ne sais pas par contre si je poursuivrai. Je suis intriguée, certes, mais pas assez pour accrocher complètement. Peut-être que le côté trop "feu d'artifice" du premier ne laisse pas le temps de vraiment s'immerger et de s'attacher plus que cela.
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Pour son nouvel album, l'éditeur alsacien lance l'italien Riccardo Colosimo dans sa première publication BD et l'on peut dire que son style radical ne laissera pas indifférent… La maquette de l'album et l'illustration de couverture sont très pro même si cette dernière aurait pu être plus accrocheuse. L'album se termine sur une ouverture laissant la place à une éventuelle suite en cas de succès des ventes. Je note un unique problème, malheureusement sur la dernière planche, avec un zoom malvenu qui laisse apparaître les traits en escalier d'une mauvaise définition des deux dernières cases. On mettra ça sur l'inexpérience du dessinateur.

Ava granger est détective privée. Pas du type barbouze, plutôt dans le genre militant de la cause environnementale. Lorsqu'elle assiste à des meurtres mafieux elle est sauvée in extremis par un mystérieux colosse qui semble particulièrement efficace pour éliminer les gangsters qui essayent de leur faire la peau. S'engage une fuite où les plus en danger ne sont pas ceux que l'on croit…

La couverture de cet album m'a interpellé et grâce à mon nouveau partenariat avec les Editions du Long Bec j'ai pu découvrir ma première BD cubiste! L'illustrateur italien Ricardo Colosimo nous livre avec cet album quelque chose de jamais vu. Si des dessinateurs se sont déjà expérimentés à de l'impressionnisme en BD (souvent sur des albums traitant de la peinture) comme Smudja ou plus récemment Oriol avec son très réussi Natures mortes, je n'avais jamais vu une telle originalité graphique au service d'une BD de genre, le polar seventies mafieux. Ce qui j'ai vu de plus proche est Low, dessiné par le brésilien Tocchini qui allait aussi loin dans l'exploration graphique extrême… mais devenait de moins en moins lisible. L'utilisation de plats peut également rappeler le travail de Montllo sur Warship Jolly Rogers (un brésilien, un espagnol… je dis ça je dis rien!). Comme ce dernier, Colosimo parvient à garder une totale lisibilité des cases grâce à une très grande maîtrise technique et une finesse du dessin que l'on devine sur certains arrière-plans et sur la physionomie des visages, tous très caractérisés. Comme on le dit souvent, seul un très bon dessinateur peut se permettre d'explorer l'explosion graphique, c'est le cas ici. Sur des tonalités improbables de jaune, orange et bleu-violet, avec des traits semblant venir de couteaux à peinture il conserve une profondeur de champ, un détail des décors et une gestion du mouvement proprement fascinants (comme ce lancer de balle jamais vu en BD…). le tout donne une ambiance incroyable que certains pourront trouver artificielle, mais le fait est qu'artistiquement on est dans le très haut niveau et le pari (risqué) est réussi.

Et l'intrigue dans tout ça? C'est souvent le risque avec ce type de parti-pris expérimental. Heureusement le dessinateur n'est pas seul et a une scénariste relativement expérimentée pour cadrer le tout dans une intrigue à la fois simple, gratifiante en flattant l'imaginaire cinématographique du lecteur et étonnamment grand public. Ainsi l'histoire n'est pas à tiroirs mais se résume en une fuite des deux héros (réussis à la fois dans leur écriture et leur dessin) devant les vagues de mafieux envoyés les dessouder. A côté de cela l'enquête policière avance lentement avec deux poulets pas pressés d'aller farfouiller dans ce qui ressemble à une guerre des gangues. Si Ava Granger est un peu en retrait, le personnage le plus chouette est cet indien Navajo, sorte de Rambo moderne et aussi malin que beau gosse, autour de qui tout tourne. A se demander pourquoi il ne donne pas son nom à la série… Les archétypes 70's sont là, à base de rouflaquettes, communautés hippies et voitures à la longueur infinie. On retrouve un peu l'esprit du chef d'oeuvre 2018 Il faut flinguer Ramirez avec un vrai gros plaisir de lecture, pour peu que l'on accroche au dessin. Et preuve de la volonté évidente d'aider le lecteur dans le suivi de l'histoire, Isabelle Mercier a ajouté des cases de narration qui nous rapprochent également du format polar. Ce n'était pas indispensable mais ajoute de la couleur de genre à une BD qui le respire.

Avec une intrigue qui n'ambitionne pas de révolutionner le genre mais assure le spectacle, notamment niveau action, et un dessin particulier mais terriblement lumineux et fascinant, Ava Granger est une belle réussite qui ressemble plus à l'expérimentation de vieux routier de la BD qu'à un premier album. Une des très très bonnes surprises de ce début d'année et peut-être l'une des BD (déjà?) majeure de l'année qui commence.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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C'est vrai qu'Ava Gardner était une belle et grande actrice. Je me souviens encore d'elle dans Mogambo et surtout de Mayerling. L'auteur s'en inspire pour son Ava Granger en modifiant sa couleur de cheveux ce qui peut se révéler un choix utile mais qu'on ne s'y trompe pas.

J'ai bien aimé ce polar mais un peu moins le graphisme assez anguleux de ce nouveau dessinateur italien. Il n'empêche que ce couple fonctionne plutôt bien entre la belle veuve détective et l'indien navajo vétéran de la guerre du Viet-Nam qui mettent le feu dans les milieux mafieux. Il faut dire qu'il y a du ménage à faire entre toutes ces familles qui détiennent des activités illégales sur la côte Ouest des USA.

Un bon point en tout cas pour le scénario qui est très lisible ce qui n'est pas toujours le cas pour les polars.
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Ce premier tome introduit bien la série et ses protagonistes. Pour l'instant, l'histoire est relativement classique dans son thème (polar/mafia/road-trip) et son histoire en générale, mais elle tient la route et est bien amenée. Pas de passage à vide, bon rythme et donc une bonne envie de lire la suite.
Côté dessin par contre, c'est beaucoup plus original, et c'est le bon point de cette BD. le style peut éventuellement être clivant, mais il a le mérite de sortir des sentiers battus. le trait a un côté esquisse/brouillon mais bien lisible malgré tout. Combiné avec une palette de couleur pour le moins atypique (gros contraste entre couleurs chaudes et froides), cela ne plaira possiblement pas à tous, mais pour moi ca fonctionne très bien !

Note "moyenne+" pour le moment, qui sera à ajuster en fonction de la suite. Si l'histoire ne décolle pas, cela risque de plafonner à la moyenne (le dessin ne peut pas tout sauver), mais si ca grimpe, cela peut devenir une très bonne série.
Bref, à suivre donc ...
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J'avais choisi cette bande-dessinée pendant l'une des opérations Masse Critique car le résumé m'avait intrigué. Une détective privée se retrouvant dans les ennuis jusqu'au cou, que demander de plus ?

J'avoue qu'en l'ouvrant j'ai un peu déchanté en voyant les dessins. Ce n'est pas du tout le style que j'aime même si je dois reconnaître que la palette de couleurs déployait est juste magnifique, les tons orangés, les tons bleus font un contraste saisissant. Mais j'ai tout de même du mal avec la dureté des traits des personnages et cette manière d'exagérer les émotions dépeintes sur leur visage à l'extrême. Les proportions des corps me gênent aussi à vrai dire.

Mais j'ai pourtant passé un très bon moment car l'intrigue est bien ficelée. Les personnages sont attachants, on sent qu'ils ont un passé qui va être exploré petit à petit ce qui reste intriguant. On est plongé dans l'action dès les premières pages. L'auteur sème des indices par-ci par-là nous entraînant au sein de l'enquête.

La fin me donne envie de lire la suite par pure curiosité mais je ne pense pas devenir une adepte de cette série.
Lien : http://labullederealita.word..
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critiques presse (1)
BulledEncre
25 février 2019
Un polar ensoleillé et rafraîchissant qui donne du pep’s au genre du polar.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Notre seul luxe est la présence sur place d’un gardien.
- Vous avez un gus pour garder un bureau vide ?
- Je n’ai jamais dit que notre gardien était un humain… Je vous présente Cassiopée (le chat), le Cerbère de Granger Investigations.
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Si j'avais ma vie à vivre encore, je la vivrais de la même manière. Peut-être que quelques changements ici ou là, mais rien de spécial. La vérité est, chérie, j'ai apprécié ma vie. J'ai passé un bon moment.
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