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EAN : 9782365450416
198 pages
Glénat (07/03/2018)
3.5/5   4 notes
Résumé :
Cette histoire commence et finit sur le Kangchenjunga, le troisième sommet le plus haut de la Terre, l’un des plus difficiles à gravir. C’est une histoire épique, une histoire d’alpinisme, mais aussi et surtout, une histoire d’amour et d’accomplissement intérieur. Nous sommes en 2009. Nives Meroi est en compétition avec deux autres alpinistes pour gagner le titre de première femme à avoir conquis les quatorze 8 000 de la planète. Comme elle l’a toujours fait, elle a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Nives Meroi est une alpiniste Italienne qui est apparue sur la scène littéraire de manière indirecte grâce à Erri de Luca lorsqu'il a publié son très beau « Sur les traces de Nives »
Cette femme , alpiniste de haut niveau, a une certaine éthique de sa pratique, elle forme, avec son compagnon de plus de 30 ans, une cordée qui grimpe les plus hauts sommets de la planète sans oxygène.
Ce livre est le récit de ses tentatives, puis réussites de l'ascension du Kangchenjunga, troisième sommet le plus haut du monde ( 8586 m) Lors de la tentative initiale en 2009, Nives est prise, un peu malgré elle, dans une compétition pour être la première femme à avoir gravi les 15 sommets de plus de 8.000 mètres . de cette compétition, elle ressent une sorte de malaise, et malgré cet enjeu, elle choisit d'abandonner la conquête du sommet parce que Romano ne se sent pas bien, et pour cause ! rentrés en Italie, le couple doit affronter la maladie : Romano est atteint d'aplasie médullaire sévère, sa moëlle osseuse ne fabrique plus normalement les cellules sanguines. Les traitements médicamenteux sont inefficaces et Romano devra se soumettre à deux greffes de moëlle osseuse successives. le couple mettra entre parenthèse ses activités montagnardes durant 3 ans, Nives compare le parcours de Romano à un sommet, elle lui voue beaucoup d'admiration pour la manière dont il a surmonté cette épreuve ( grâce à son soutien aussi !)
Le couple repartira en 2012 pour gravir le fameux Kangch. Les conditions sont bonnes, mais une erreur d'itinéraire les empêchera d'atteindre le sommet. Elle en est très meurtrie. En 2014, ce sera l'aboutissement de leur ténacité, alors même que Romano a été opéré de la hanche 6 mois plus tôt.
Le livre vaut pour le témoignage ( plus que pour la qualité d'écriture Je pense que la traduction en a été un peu laborieuse) exceptionnel, d'une femme exceptionnelle. le récit est émaillé de réflexions sur la pratique de l'alpinisme, sur ses dérives commerciales. le récit révèle en creux la force du lien qui unit ce couple qui est plus que la juxtaposition de leurs deux personnalités. Un livre sincère et touchant, instructif aussi, et quelquefois édifiant sur la résistance physique en milieu hostile.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je ne le reconnais pas tout de suite, c'est trop inattendu. Enfin je le vois : c'est un ours, et il fonce sur moi à pleine vitesse. Je reste figée, paralysée ; c'est tellement soudain que je ne sens pas encore l'odeur de la peur.
Les histoires que m'a racontées Romano, garde forestier pendant de nombreuses années, me reviennent en mémoire en un éclair : « Il est inutile de courir parce que lui, il atteint les soixante kilomètres à l'heure, et inutile de monter sur un arbre parce qu'il grimpe mieux que toi. » Je reste immobile pendant que corps et esprit se préparent.
À le regarder, cependant, c'est un animal fascinant : la fluidité de sa course, l'harmonie du mouvement de cette énorme masse de muscles.
« Sans détourner le regard, recule et essaye de t'éloigner. » Pas si facile, l'ours continue à avancer et s'approche toujours plus.
Les yeux rivés sur lui, je fais lentement un pas, puis un deuxième,un troisième... Au quatrième, je ne tiens plus et je commence à courir, courir, courir ; j'entends qu'il s'est arrêté, mais je continue à courir jusqu'au lac, puis jusqu'au parking et, toujours en courant, je me dirige vers la maison.
Cet ours était une femelle que j'avais séparée de son rejeton qui la suivait : c'est lui qui criait, apeuré. Elle ne voulait pas m'attaquer, mais seulement me chasser et défendre son petit, cette jeune vie dont elle avait la charge.
Page 75
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Assise sur une pierre près de la tente, je regarde la danse des drapeaux [de prière] dans le vent ; la beauté qui m'entoure me transporte, mais pas plus que l'exaltation "animiste" d'un temps ; et je me rends compte que je ne demande rien à la montagne : pas de réconfort et aucune aide. Serais-je en train de devenir pragmatique et cérébrale comme les hommes ? Cela pourrait être un avantage de ne pas être toujours à la merci de mes émotions.
Page 96
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[...] où se trouve la limite entre volonté d'atteindre ses propres objectifs et avidité? On dit que le monde appartient à tous, mais depuis toujours, ce sont les vainqueurs qui dictent les règles, et dans ce cas, le vainqueur, me semble-t-il c'est uniquement l'argent.
Page 24
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