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Le commentaire de Cathy :

Un cataclysme a ravagé la planète, les survivants de ce nouveau monde, se sont regroupés en communautés du peuple sous l'égide de la W.C.C. Marie vit dans l'une d'entre elles, lors du cataclysme elle a perdu son mari et ses deux petites filles, elle garde l'espoir de les retrouver et va prendre tous les risques pour mener à bien sa quête. La terre a redonné la vie à des millions d'individus, ces chasseurs sont responsables de plusieurs disparitions, qui sont-ils ? Lorsque Ludovic Metzker m'a proposé de lire cette trilogie, j'ai de suite été intéressé et surtout intrigué lorsqu'il m'a annoncé qu'il n'y avait aucun dialogue et cela a été une super découverte. Dès les premières pages, je me suis complètement senti plongé dans l'histoire que je découvrais au fil des pages, je suis adepte des romans de genre post apocalyptique, mais celui-ci est vraiment à part, l'auteur est sorti des codes que l'on connaît tous, avec les zombis et autres mangeurs d'hommes. Ici, les chasseurs sont différents, ils sont dotés, si ce n'est de conscience, d'une intelligence leur permettant de chasser les humains à des fins que je vous laisse imaginer. le personnage de Marie m'a énormément plu et j'ai adoré la suivre lors de la recherche de sa famille disparue. Ce premier tome est une très bonne surprise pour moi et je vais de ce pas lire le deuxième tome.
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C'est le titre qui m'a dans un premier temps attirée. Dans les temps où on vit, avec le dérèglement climatique, tout le monde se pose beaucoup de questions sur notre futur et comment nous allons vivre, et nous sommes plusieurs, je pense, à se demander parfois « si demain n'existait plus ? », que ferions nous, sommes nous voués à disparaître ? Ludovic Metzker va traiter ici de ce sujet, de ce monde qui a disparu et de ce qu'il reste après.

La Terre a été frappée par un astéroïde provoquant un cataclysme qui a tout détruit du monde que nous connaissons. Certaines personnes ont pu survivre, nous suivons l'une d'entre elles, Marie. Celle-ci survit plus qu'elle ne vit, elle a en effet perdu son mari et ses deux petites filles. Elle apprend à vivre autrement en suivant les nouvelles consignes instaurées par les nouvelles institutions mondiales. Lorsque celles-ci annoncent la présence de « chasseurs », Marie se met à espérer que son mari et ses petites filles pourraient être l'un d'eux. Il faut savoir que les chasseurs sont une sorte de revenants améliorés, des personnes mortes revenues à la vie. Attention, ils sont loin de ressembler à tous ceux que l'on peut voir dans d'autres romans, ils sont « normaux », ressemblent aux humains qu'ils ont été, ont toujours la même force. La seule chose qui les différencie des vivants est qu'ils doivent se nourrir d'humains pour être ce qu'ils sont, ce sont des cannibales. Marie va donc partir à la recherche des siens, persuadée qu'ils font partie des chasseurs.
Je trouve que toute l'originalité de ce roman est justement dans ce que l'auteur a fait du monde des morts revenus à la vie. Ils sont souvent assez brutaux lorsqu'ils croisent des vivants, étant donné qu'ils ont besoin de leurs chairs pour vivre. Certaines scènes sont assez gores, avec les démembrements, etc.. mais ça ne m'a pas dérangée, l'auteur a tellement bien su les adapter à l'histoire que cela semble couler de source, comme un homme tuant et dépeçant un animal. Moi qui ne supporte pas d'habitude, j'ai réussi à lire sans problèmes !

La lecture se fait bien, le style est bon, Ludovic Metker a donné beaucoup de rythme à son roman, alternant des phases mouvementées à d'autres plus calmes. On est alternativement du point de vue de Marie, puis des chasseurs, ou encore des survivants. Tout cela mêlés avec des chapitres plus « philosophiques » où l'auteur parle d'un point de vue plus général de la situation et nous fait prendre conscience de ce que cela représente. Il inclut d'ailleurs des citations à son texte, elles rajoutent de la profondeur aux faits qui se sont déroulés, elles poussent le lecteur à réfléchir et se poser des questions, sur nous, sur notre mode de vie, sur les conséquences de nos actes. Un roman vraiment d'actualité. À noter le choix de la narration qui peut déranger certains, il n'y a pas de dialogue, moi j'ai apprécié, je ne m'en étais pas rendue compte tout de suite d'ailleurs, mais ça n'a gêné aucunement ma lecture.

Tout le long de ma lecture, je me suis demandée quelle fin l'auteur allait avoir construite, je ne m'attendais pas à cela, mais elle ne m'a pas déçue. Elle est dans la continuité des messages passés dans cette histoire. J'ai maintenant hâte de me plonger dans le second tome qui parle d'un personnage que l'on aperçoit sur la fin, je me demande bien ce que Ludovic Metzker a concocté avec...

J'ai apprécié cette lecture, hors du commun, hors du temps. C'est une histoire qui remue et bouleverse les pensées, c'est un roman où le lecteur est parfois malmené, il y a des scènes plus horribles que les autres, c'est je dirais, un roman qui représente bien la vie comme elle est, avec ses hauts, ses bas et ses travers. En tout cas, c'est un roman qui fait réfléchir et ça j'aime quand une histoire me pousse dans mes retranchements.
Je vais donc vite attaquer le second tome, je remercie Ludovic Metzker pour cette lecture hors norme et totalement addictive.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Une histoire intéressante et plutôt philosophique, mais plusieurs choses m'ont posé problème.

Ce roman de science-fiction aborde plusieurs thèmes, pour la plupart philosophiques : le rôle et la place de l'Homme sur la Terre, l'écologie, les cataclysmes qui découlent de la destruction de son habitat par l'Homme, le devenir de l'être humain en cas de destructions massives, les morts-vivants, le paradis et l'enfer, l'amour et la mort etc.

L'auteur a eu une bonne idée en choisissant ces thèmes, très actuels et à l'ordre du jour, comme s'il avertissait le lecteur de ce qui va se passer dans un avenir proche s'il ne change pas sa façon de traiter la Terre. Tout ceci m'a plu, tout comme l'histoire de cette femme qui a vu sa famille se faire décimer. Deux ans plus tard, elle vit toujours comme un zombie dans le souvenir de ses filles et de son mari. Mais, le jour où elle apprend que les morts sont revenus à la vie, qu'on les appelle les "Chasseurs" car ils tuent et se nourrissent des êtres humains survivants, elle n'a plus qu'une seule hâte, partir pour retrouver sa famille...

L'histoire avait tout pour être passionnante, si ce n'est que beaucoup de choses ont ralenti ma lecture. En effet, tout le roman est écrit sous forme de narration, il n'y a aucun dialogue, ce qui a rendu ma lecture laborieuse et a finalement donné lieu à une histoire lente et pas rythmée. C'est donc un gros problème que j'invite l'auteur à corriger, tout comme les erreurs trop nombreuses et les temps non maîtrisés. C'est dommage...
Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Marie est le premier tome d'une trilogie.

La terre décide de se rebeller.
Les hommes lui ont fait trop de mal.
Des milliers de personnes disparaissent sur tous les continents…

Ce qui m'a d'emblée surpris dans ce roman et qui est une véritable gageure…, c'est qu'il n'y a pas de dialogues du tout dans ce récit !
Tout est dans le narratif, mais cela ne m'a pas dérangé du tout et au contraire puisqu'il a fallu à Ludovic un travail d'autant plus intéressant pour nous tenir en haleine et il y parvient sans aucun soucis.
L'histoire est envoutante. Sur un fond “fantastique” nous sommes beaucoup plus poche d'un compte philosophique que d'une énième “Walking Dead” ou autre histoire de zombies, ici nous avons à faire à des “chasseurs” qui incarnent le mal.
Oui, on est très vite plongé dans un univers post-apocalyptique, mais plus proche de celui d'un René Barjavel ou d'un Bernard Werber.
Le bien côtoie le mal. Il y a des scènes très belles, très intenses, mais il y a aussi des scènes sanglantes qui peuvent être dérangeantes mais c'est l'émotion qui a la place d'honneur finalement…
Ludovic grâce à son imagination, maitrise son sujet à la perfection et c'est avec plaisir que j'aborderai le tome 2.
Pour les amoureux du Fantastique à ne pas rater…

“Le bien et le mal, la vie et la mort. Les croyances en nos dieux, aussi diverses soient-elles, nous ont permis d'instaurer des valeurs à notre espèce et le simple fait de penser qu'un être supérieur à l'humain finirait les mauvaises gens ou offrirait un paradis aux bonnes personnes a largement contribué à mettre en pratique cette conscience”.
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Avant de commencer ma chronique, je souhaite remercier les Éditions BoD pour cette découverte !

J'ai très vite été décontenancée par l'absence de dialogue ; n'ayant pas lu la biographie de l'auteur avant le livre, je ne m'y attendais pas du tout ! Étonnamment, cela m'a moins dérangé que ce que j'aurais pensé. Je craignais de trouver le tout lent et ennuyeux, d'autant plus qu'il est rare de n'avoir aucun dialogue dans un tel ouvrage, fantastique post-apocalyptique. L'histoire était en effet prenante et la plume dynamique. J'ai fait le parallèle avec La route de Cormac McCarthy, où l'on retrouve un texte avec extrêmement peu de dialogue, où tout est dans l'écriture, sobre mais puissante.

L'univers créé par Ludovic Metzker est original ; suite à un cataclysme qui a ravagé la planète, la Terre a redonné vie à des millions d'individus qui souhaitent éradiquer toute forme de société. Ils se font appeler : les Chasseurs.
Le lecteur fait la connaissance de Marie, une rescapée, qui vit dans une des Communautés du Peuple mises en place suite à la catastrophe. Nous suivons parfois d'autres personnes qui se retrouvent en mauvaise posture sur le territoire des Chasseurs.

Ce qui est certain, c'est que je ne m'attendais pas à un récit aussi violent : il est question de torture, de viol, de tabassage, de mutilation, de sadisme… Cette intensité dans les actions et l'absence de dialogue me font conseiller ce livre à un lectorat mature.

Quant aux personnages, j'ai trouvé Marie un peu naïve parfois, mais touchante. Vouloir retrouver son mari et ses deux filles peut se comprendre, surtout après tout ce temps passé à les pleurer. Mais cela reste tout de même étrange, surtout lorsque les rumeurs accusent les Chasseurs de cannibalisme. Néanmoins, je ne sais pas comment je réagirai à sa place… Mais vouloir se jeter ainsi dans la gueule du loup peut paraître inconscient voire idiot.
Diane, elle, est une chasseresse, particulièrement sadique et violente. Les pires passages sont ceux la concernant ! D'ailleurs, le tome 2 porte son nom et une curiosité malsaine me donne envie de le lire simplement pour voir jusqu'où l'auteur va nous amener dans l'horreur. J'aimerais également en savoir davantage sur cette communauté, son origine, et sa façon de vivre.

La trame du scénario est ponctuée de nombreux passages souvent assez longs, où l'auteur s'interroge et approfondit certains sujets, comme la vie et la mort, l'amour, la maternité et la nature humaine. On s'éloigne alors de l'histoire principale, mais cela n'est pas déplaisant, même si, couplé à l'absence de dialogue, Et si demain n'existait plus ? devient encore plus « adulte » et je ne pense pas que j'aurais accroché si je l'avais lu adolescente.

N'hésitez pas à aller jeter un oeil à mon blog pour découvrir la suite de ma chronique :)
Lien : http://healingwords.fr/et-si..
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Avant de commencer ma chronique, je souhaite remercier les Éditions BoD pour cette découverte !

J'ai très vite été décontenancée par l'absence de dialogue ; n'ayant pas lu la biographie de l'auteur avant le livre, je ne m'y attendais pas du tout ! Étonnamment, cela m'a moins dérangé que ce que j'aurais pensé. Je craignais de trouver le tout lent et ennuyeux, d'autant plus qu'il est rare de n'avoir aucun dialogue dans un tel ouvrage, fantastique post-apocalyptique. L'histoire était en effet prenante et la plume dynamique. J'ai fait le parallèle avec La route de Cormac McCarthy, où l'on retrouve un texte avec extrêmement peu de dialogue, où tout est dans l'écriture, sobre mais puissante.

L'univers créé par Ludovic Metzker est original ; suite à un cataclysme qui a ravagé la planète, la Terre a redonné vie à des millions d'individus qui souhaitent éradiquer toute forme de société. Ils se font appeler : les Chasseurs.
Le lecteur fait la connaissance de Marie, une rescapée, qui vit dans une des Communautés du Peuple mises en place suite à la catastrophe. Nous suivons parfois d'autres personnes qui se retrouvent en mauvaise posture sur le territoire des Chasseurs.

Ce qui est certain, c'est que je ne m'attendais pas à un récit aussi violent : il est question de torture, de viol, de tabassage, de mutilation, de sadisme… Cette intensité dans les actions et l'absence de dialogue me font conseiller ce livre à un lectorat mature.

Quant aux personnages, j'ai trouvé Marie un peu naïve parfois, mais touchante. Vouloir retrouver son mari et ses deux filles peut se comprendre, surtout après tout ce temps passé à les pleurer. Mais cela reste tout de même étrange, surtout lorsque les rumeurs accusent les Chasseurs de cannibalisme. Néanmoins, je ne sais pas comment je réagirai à sa place… Mais vouloir se jeter ainsi dans la gueule du loup peut paraître inconscient voire idiot.
Diane, elle, est une chasseresse, particulièrement sadique et violente. Les pires passages sont ceux la concernant ! D'ailleurs, le tome 2 porte son nom et une curiosité malsaine me donne envie de le lire simplement pour voir jusqu'où l'auteur va nous amener dans l'horreur. J'aimerais également en savoir davantage sur cette communauté, son origine, et sa façon de vivre.

La trame du scénario est ponctuée de nombreux passages souvent assez longs, où l'auteur s'interroge et approfondit certains sujets, comme la vie et la mort, l'amour, la maternité et la nature humaine. On s'éloigne alors de l'histoire principale, mais cela n'est pas déplaisant, même si, couplé à l'absence de dialogue, Et si demain n'existait plus ? devient encore plus « adulte » et je ne pense pas que j'aurais accroché si je l'avais lu adolescente.

N'hésitez pas à aller jeter un oeil à mon blog pour découvrir la suite de ma chronique :)
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Voici un roman qui a le mérite d'être atypique notamment dans la syntaxe. C'est éberluée que j'ai débutée cette lecture et pas du tout convaincue que cela fonctionnerait sur moi et que surtout que cela m'accaparait autant. Car l'originalité réside dans le fait qu'aucun dialogue n'est retranscrit. Culoté et audacieux ! Il fallait oser et surtout trouver tout de même le moyen de tenir en haleine le lecteur. Etant une grande adepte des dialogues soutenus, j'en apprécie leur teneur et surtout je ne me cache pas en disant que le rythme de lecture vient souvent des répliques. A moitié conquise, il restait une grande marge à l'auteur pour me convaincre de son talent et son audace.

« Et si demain n'existait plus ? » que répondriez vous à cette question ? Personnellement je fais « choux blanc » ! Toute l'ambiguïté de la question, débat philosophique et des heures à débattre. En attendant, quelle trame fantastique pour un livre qui revendique beaucoup d'éléments !

Marie est cette femme dont son « demain » n'existe plus. Elle survie à la mémoire de ces personnes qui lui sont chères. Perdre son mari, son amour éternel, ses filles, si petites qui avaient toute l'innocence dans leurs yeux. Son demain n'est que synonyme de douleur, de déchirement et d'acharnement contre la vie qui n'a plus rien à lui offrir. Une bataille intérieure maléfique. Mais la vie reprend ses droits aux lourdes conséquences. Entre quotidien et routine, Marie n'est plus que l'ombre d'elle même. le monde qu'elle connaissait n'est plus, tout a disparu, a été détruit. Désolation est un doux euphémisme comment vivre à nouveau sans le confort de jadis ?

Franz est l'amoureux transi et insoupçonné (du moins pour un certain temps) de Marie. Leur relation se veut scandaleuse par simplement le fait que Marie vend son corps pour obtenir des services et denrées rares auprès de Franz. Mais ce dernier a développé des sentiments qu'il refoule dans un premier temps. Sa déclaration se fait dans un moment impromptu lorsqu'elle lui demande de l'aide pour sortir de la ville afin de partir à la rencontre des Chasseurs, communauté énigmatique et dans laquelle elle pourrait trouver les réponses à tous ses maux.

Marie et Franz sont des personnes courageux et pleines de bonne volonté. Leur force psychologique est surprenante et phénoménale. Les motivations de Marie révèlent d'une grande sagesse et surtout prouve que l'espoir est un leitmotiv bien plus qu'intéressant, devenant même vital. Marie et Franz s'engagent dans un road trip surprenant et morbide où leurs sentiments s'affirment dans un contexte dangereux. le lecteur est pris entre les tourments et les questionnements de ces deux protagonistes. Il est également pris a parti pendant ces « focus » sur ces Chasseurs intrigants et violents et sur leurs victimes. D'ailleurs j'ai trouvé dommage qu'ils ne soient pas plus présents, mais je pense que Ludovic Metzer se rattrape dans le second tome à ce niveau ci.

L'auteur nous entraîne dans des péripéties houleuses et sanguinolentes. Des scènes scabreuses et dérangeantes qui peignent le côté obscur de l'humanité entrecoupées par d'autres bien plus romantiques. le Bien et le Mal dans toute sa splendeur, un combat acharné où l'auteur arrive à nous surprendre finalement.

Ce fut une lecture très intéressante et palpitante, addictive malgré mes réticences du départ. Je me suis engouffrée dans les pages qui m'ont bouleversée. C'est une histoire palpitante. Ce livre se veut aussi comme élément dénonciateur de notre mode se sur-consommation et de dégradation de notre planète. de l'oubli et de l'inconscience collective. En personnifiant notre chère Terre et en lui conférant le droit de propriété sur ces occupants, ce roman se veut moralisateur et percutant.

Très, très belle découverte ! Ce roman renferme beaucoup d'éléments que j'apprécie dans une lecture : des personnages attachants avec une psychologie solide, une atmosphère lugubre et des enjeux symboliques et éprouvants. Cela aurait pu être un coup de coeur si les dialogues étaient présents. Je tire mon chapeau à l'auteur et à son audace !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Ce livre végétait dans ma PAL (pile à lire) depuis un long moment. Depuis février (2017) pour être exacte. J'ai enfin pris le temps de le découvrir.
Nous suivons ici Marie, dans un univers dystopique post-apocalyptique. La Terre a été frappée par un astéroïde deux ans auparavant. Ce cataclysme a détruit une bonne partie du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui. Marie a survécu, mais elle a perdu son mari et ses deux fillettes. Elle tente de réapprendre à vivre avec les nouvelles règles, imposées par le WCC, la nouvelle institution politique mondiale. Mais comme toutes les institutions politiques, la World Congress Community semble ne pas dire toute la vérité. Alors quand elle annonce la découverte des « Chasseurs », Marie ressent le besoin de vérifier certaines choses par elle-même.

Les nouveaux zombies ?
Des dystopies post-apocalyptiques, il y en a plein les rayons des librairies. Plein les télévisions. Plein partout. On nous sort du zombie à longueur d'année, avec plus ou moins d'efficacité, plus ou moins de recherche dans l'élaboration de la mise en scène, qu'elle soit littéraire ou audiovisuelle. Si ce roman sort un peu du lot, c'est grâce à son originalité dans le traitement du concept des morts-vivants. Ici, les zombies ne sont pas stéréotypés. Et non : ils ne grognent pas, ne boitent pas sur leurs deux chevilles cassées, et ne dévorent pas tout ce qu'ils trouvent à belle dent. Enfin pas tout à fait.
Et c'est rafraîchissant de lire un nouveau point de vue sur cette thématique. D'autant qu'il n'y a pas que ce point qui change un peu de l'ordinaire. Il n'y a aucun dialogue dans le livre. Et ça ne manque pas, tant la narration est, elle aussi, particulière. le narrateur donne le point de vue des hommes de notre époque, passe à celui de Marie, pour présenter, de temps à autre, celui des hommes d'après le cataclysme. Cela pourrait être désorientant, mais c'est bien structuré.
Chaque fin de chapitre est ponctuée d'une « citation ». Et c'est peut-être le seul point négatif que l'on pourrait trouver à ce premier opus. Les citations ont un côté moralisateur qui peut gêner certains lecteurs. Pour autant, cette technique est cohérente avec l'intrigue du livre et la plume de l'auteur est profonde en plus d'être originale. Associer une critique sociale à une conception imaginaire n'est pas nouveau, mais provoque parfois des maladresses, et Ludovic Metzker s'en sort avec brio.
« Et si demain n'existait plus » n'est pas un roman lisse. Il appelle les choses par leur nom. Il y a de l'émotion, positive, négative, de la violence, du sexe. Bref, c'est un livre sur la vie. Telle qu'elle est vécue par une partie de la population de nos jours. Tel qu'elle pourrait le devenir.


Lien : https://www.book.beltanesecr..
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Et si demain n'existait plus ? Un titre plutôt évocateur qui nous interroge, nous pauvres humains, sur notre existence. Que ferions-nous si le monde était voué à disparaître ? Quelles seraient nos réactions si le monde, tel que nous le connaissons depuis toujours, venait soudainement à basculer ? Autant de questions qui nous accompagnent avant ainsi que pendant la lecture.

Nous avons le plaisir de découvrir Marie, personnage central du récit, une jeune femme qui comme beaucoup d'entre nous a connu une vie tranquille, bercée par une douce routine. Sa vie a été brisée par un monde devenu apocalyptique, par la violence inouïe du changement. Tout au long du récit on essaie de découvrir les raisons d'un si grand bouleversement à l'échelle planétaire : des morts, un nombre incalculable de morts et une société qui doit se reconstruire. Les dégâts sont collossaux, il faut tout recommencer, réapprendre à vivre après la tragédie.

L'auteur nous décrit très bien l'organisation de cette nouvelle société, les communautés du peuple qui s'organisent afin d'aider les survivants, répondre aux besoins de tous, permettre à tout un chacun de retrouver un semblant de vie. L'histoire que nous suivons se situe deux ans après la catastrophe qui a ravagé la Terre, des habitudes se sont installées, un train-train quotidien semble presque pointer le bout de son nez. J'ai vraiment aimé découvrir ce monde, ce mode de vie, cette nouvelle organisation. Les relations entre survivants sont évoquées, chaque chose a un prix, un prix qui n'est pas celui de l'argent ( la monnaie a disparu ) mais plutôt un prix qui s'apparente à un service à rendre. En ce sens on en apprend plus sur Marie...

Marie, une femme pour laquelle les notions d'absence et de manque sont omniprésentes. Son mari et ses deux filles ont disparu et sont décédés dans la catastrophe, depuis une sorte de rituel s'est installé. Elle regarde, visionne et visionne encore les dernières images qu'elle a de sa famille, comme un moyen de combler le vide de leur absence. Ce plaisir secret et presque morbide a cependant un prix, un coût que je vous laisse le plaisir de découvrir. Je me suis attachée à Marie, j'ai compatis à son triste sort, j'ai eu envie de la voir sourire.

Un nouveau danger semble guetter les survivants du cataclysme, il s'agit des Chasseurs. Je vous avoue d'entrée de jeu que j'ai adoré le concept des Chasseurs! L'idée est super originale, j'en suis fan! Je ne vous dirai pas qui ils sont vraiment, je ne vous révélerai rien sur leurs origines pour ne pour spoil mais sachez que l'idée est vraiment géniale. Je peux juste vous dire que des survivants disparaissent mystérieusement et que leur disparition semble liée à ce nouveau groupe que l'on appelle les Chasseurs. Quand j'ai appris que le deuxième tome se consacrerait à une chasseuresse j'ai de suite eu envie de le lire. Diane, une chasseuresse très différente des autres, le genre de personnage que l'on a du mal à appréhender tant il semble complexe.

J'ai toutefois soulevé un bémol dans ce livre, il s'agit des scènes d'action. Autant quand l'auteur nous décrit les scènes de la communauté des peuples ou alors les scènes de la vie de Marie, le style est fluide, l'écriture limpide et agréable ; autant quand l'action se fait plus présente j'ai trouvé les passages un peu moins réussis. Je pense notamment au passage du début avec Jessica et Sophie mais aussi aux courses poursuites, j'ai eu plus de mal avec ces passages. C'était comme si la rapidité de l'action décrite devait se retrouver dans une certaine précipitation de l'écriture. Toutefois cela n'enlève à la qualité générale du livre, soyez rassurés!

Ce livre nous propose donc des idées vraiment intéressantes et originales, avec les chasseurs nous sommes assez loin des zombies, il s'agit de quelque chose de nouveau que j'ai vraiment apprécié. La lecture est très addictive avec des chapitres très rythmés, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. L'histoire se passe en France, que demander de plus ?

Vous l'aurez compris, ce livre est une belle découverte, les personnages sont travaillés et attachants, surtout celui de Marie qui est quand même au centre du récit. L'auteur nous propose un monde particulier, qui fait parfois froid dans le dos! J'ai très envie de découvrir le point de vue de Diane.

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Nous suivons dans ce premier tome, l'histoire de Marie qui a perdu sa famille lors d'un cataclysme (une météorite). Depuis 2 ans, elle vit pas,, elle survie plutôt. Comme toute personne qui perd des personnes proches, elle se sent vide, elle regarde les photos & vidéos qui montrent un moment éphémère qu'elle a eu la chance de pouvoir encrer ou d'avoir pu sauvegarder de sa vie avant ce tragique événement.
Maintenant elle doit survivre avec...
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