AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 943 notes
Un grand roman, au démarrage rapide, avec un bon suspense dans un thème visionnaire dont le sujet est une crise humanitaire, plus grande, plus dramatique mais qui ressemble à celle du Covid. L'auteur prend le soin de nous y emmener très loin. Il y a énormément de détails et certains faits me rappellent l'excellent film « Le livre d'Eli ».

La lutte sera acharnée pour se protéger des prédateurs alors qu'un père et son fils, Nico, tentent de créer une nouvelle communauté. Il y a beaucoup d'éléments autour de la société, la psychologie des personnages, avant et après la crise . Ils repartent vraiment à zéro et le chemin sera très long, mais il y a de l'espoir. C'est un livre dense, intense, qui fait vibrer forcément et tout ce qui se passe est un peu le reflet de la société d'aujourd'hui dans une certaine mesure. On voit que l'être humain, sa nature profonde ne sont pas très reluisants par moments, surtout quand vient le moment de se défendre.

La description de la société avant la crise est tellement réaliste, la réflection est excellente. Les difficultés des relations familiales, le manque de compréhension, les sentiments, entre autres. Un livre sous forme de reportage et de témoignages aussi, qui nous permet d'absorber les personnages, leur environnement, leurs besoins et organisations, mais aussi leur guerre et leurs armées, ainsi que la religion, le pouvoir, le commerce, et je pense que l'objectif de tous est de se rendre autonomes au prix de sacrifier des vies, de piller, voler, mentir, tuer, pour créer avec beaucoup d'efforts une vie relativement agréable. Pour cela ils devront passer par de lourds moments créés par des traitres, des envieux, des sans scrupules et etc.

Des histoires d'amour pour ce jeune Nico, qui devient chef malgré lui, qui aura des succès mais aussi des déboires et qui fera face à de grands chagrins mais aussi de belles surprises. Il est très touchant ce personnage, entraîné par Domingo, un pur et dur, mais qui a aussi un passé très difficile. L'auteur ne s'est pas contenté de raconter une grande crise mais il va chercher dans les personnages les plus importants, leur passé, leurs failles, leurs réussites.

J'ai beaucoup aimé l'approche de l'auteur, on se sent proche des personnages, il nous fait réfléchir à nos propres réactions si nous devions vivre un tel événement. C'est un très bon livre, bien écrit, lourd mais fluide.



Commenter  J’apprécie          62
J'avoue que le terme "post-apocalyptique" m'a fait hésiter un peu. Mais pas longtemps, car Deon Meyer est un auteur que je lis depuis "Le pic du diable", son premier Benny Griessel.
Changement complet de programme pour ce roman paru en 2017, qui raconte la vie après une pandémie mondiale, tiens, tiens...
Bon, celle-ci, simplement nommée "La Fièvre", a décimé 90% de la population mondiale. On suit les aventures d'un garçon de 13 ans, principal narrateur, et de son père qui meurt à la fin.
Ça va, ce n'est pas un spoiler, il suffit de lire la première phrase: "Je veux te raconter comment on a assassiné mon père".
Plus de 600 pages d'un récit captivant, à la fois road-movie, récit de guerre, thriller, affaire de famille, roman politique, le tout raconté par de nombreux narrateurs amenant à bon escient des points de vue différents.
Pas une minute d'ennui, pas une longueur (un exploit vu l'épaisseur du pavé), mais une histoire qui se déroule à différents rythmes, en nous surprenant à multiples reprises jusqu'au dénouement... déroutant.
Bref, mon livre de l'année, même si nous ne sommes qu'en mars !
Commenter  J’apprécie          61
Ce livre faisait parti d'un des nombreux achats impulsifs que j'ai fait au cours des deux dernières années sans trop savoir à quoi m'attendre. Pour tout dire, je ne me souvenais même plus qu'il s'agissait d'un roman post-apocalyptique. La version numérique n'ayant pas vraiment de quatrième de couverture, je m'y suis donc lancé à l'aveuglette.

Ayant lu La Route il y quelques mois à peine, j'ai eu une petite crainte au tout début alors qu'on a sensiblement le même scénario: un père et son fils tentant de survivre dans un monde décimé par un virus. Heureusement, la suite des choses n'est pas la même. En fait, on se retrouve quelque part entre le Fléau de Stephen King et la série The Walking Dead, sans les zombies. Ici, pas de macchabé boitant, goule visqueuse, mutant purulant ou autres créatures avides d'organes juteux et de chair fraîche. Seulement des gens qui se regroupent et tentent de recommencer un semblant de société tout en devant éviter les problèmes avec d'autres quidams pour qui il est plus facile de piller que de cultiver un jardin.

Nico Storm raconte l'histoire après que lui et son père aient fondé une colonie qui a rapidement repris des airs d'avant après des premiers mois difficiles alors qu'électricité, nourriture et foyers abondent. Bien sur, tout n'est pas toujours rose et ils doivent composer avec la menace constante d'ennemis qui veulent profiter de leur opulence. Pas de surprise ici, le paternel va mourir assassiné et le fils voudra se venger et c'est le cheminement jusqu'à ce dénouement qu'il explique. On entre donc dans la vie de Nico et ses première années dans la colonie, sa volonté de faire sa place en tant que jeune adolescent, de devenir un homme, ses amours, ses déceptions, ses réalisations, ses échecs, sa relation avec son père. Il s'attachera à Domingo, personnage au passé trouble qui lui apprendra les rudiments du combat, de l'endurance et de la patience.

Il faut le dire tout de suite, la fameuse vengeance n'occupe qu'un faible pourcentage du roman. Deon Meyer nous amène plutôt au coeur de la colonie et de ses activités, l'arrivée de nouveaux personnages, certaines expéditions pour retrouver des outils essentiels, des débats politiques, sociaux et spirituels, tout cela au-travers les yeux et souvenirs de Nico bien sur mais aussi de "témoignages" d'autres habitants.

Mis à part un peu de désintérêt de ma part en deuxième moitié, j'ai totalement accroché à l'histoire. C'est très humain et il est vraiment nécessaire de se replonger dans l'esprit de l'adolescent qu'on a tous été pour comprendre Nico et ses émotions, sont désir d'être un héros, de prouver ses compétences et plaire à son père... et la gente féminine. La finale en soi est pratiquement ce qui vient tout gâcher. C'est expéditif, un peu tiré par le cheveux (quoique réaliste, selon nos convictions) et on se demande comment on a pu passer 650 pages pour couper court de cette façon.
Commenter  J’apprécie          62
Pour ma part, ce roman à été une expérience unique de lecture.
En effet, j'ai été happé dès les premières pages du roman et la fascination qu'a exercé sur moi le récit de Deon Meyer, décrivant formidablement bien la création d'Amanzi, ne s'est jamais démentie au cours des 500 premières pages.
J'ai uniquement regretté que Meyer s'attarde un peu trop longuement sur les scènes de batailles. Pour autant, mon intérêt n'en a pas pâti.
La suite du roman m'a parfois un peu moins convaincu. le long passage sur les côtiers était notamment, selon moi, plus que dispensable car cela n'a rien apporté à l'histoire, a introduit des personnages inutiles et a amoindri un peu mon intérêt.
Heureusement, les 100 dernières pages m'ont permis d'obtenir les réponses sur les origines du virus. Alors certes (et cela reste mon opinion) c'est un peu gros pour être crédible mais au moins, même si la fin est un peu rapide, l'auteur nous fournit des réponses.
Au final, je suis satisfait de ma lecture et, même s'il aurait gagné à etre raccourci, L'année du lion mérite vraiment le détour.

En aparté, mais cela n'a rien à voir avec le travail de Deon Meyer, je me demande si le rédacteur du résumé de la 4ème de couverture a lu le roman ou s'il s'est contenté de ne lire que les 150 dernières pages tellement cette 4ème de couv' est réductrice.
Commenter  J’apprécie          60
Lecture passionnante, mais difficile s'il en fut. En effet, ce roman, écrit en 2016, est le premier où je vois apparaitre le mot "coronavirus". le plus troublant étant que l'enchainement des faits décrits est parfaitement réaliste et vraisemblable. Glaçant, en ces temps de pandémie de covid, car cette lecture du soir ne m'éloignait guère de mes préoccupations quotidiennes, mais j'en ai savouré chaque mot, j'ai frémi à chaque aventure de chacun de ces personnages ô combien attachants. Et beaucoup pensé à La route ainsi qu'à Malevil, aux thèmes similaires, et eux aussi de grands romans, non : de TRÈS grands romans.
Comme celui-ci, sans doute le plus ambitieux, et le meilleur de Deon Meyer.
Commenter  J’apprécie          60
Formidable roman d'aventure.
Formidable roman post-apocalyptique (post-apo pour les initiés :)), surtout en ce moment...
Un vrai plaisir de lecture.
Mais pas que...
L'adage "l'enfer est pavé de bonnes intentions" m'a toujours paru très juste, la fin de "L'année du lion", surprenante, le confirme.
Lu après les excellents "La route" et "Et toujours les forêts", sur le même thème.
Commenter  J’apprécie          60
Ne pas se fier à la 4e de couv
Le livre ne justifie aucune comparaison avec "la route" et ce n'est pas non plus une enquête ou une vengeance sur la mort du père annoncée
La lecture est simple et même trop simple, et que de longueurs et de naïveté
Les personnages sont tous soit des méchants soit des vilains et que de répétitions..mon père je l'aime je le déteste et Sofia qu'est ce qu'elle belle et domingo oui on a compris qu'il portait des lunettes noires
Les personnages comme les situations sont caricaturaux et très déjà vu Mais à l'ancienne
Très très déçu par le livre je le déconseille
Commenter  J’apprécie          61
Avec Station Eleven voici donc la dystopie de référence : le monde post-apocalyptique décrit ici a été décimé par....un coronavirus !!!
On adore Deon Meyer qui, au meilleur de sa forme, délaisse notre héros récurrent préféré ( Benny Griessel!) pour un récit sombre et ardent. Un récit sur la nature humaine bien sûr qui colle d'habitude nous balade en Afsud. J'ai beaucoup aimé ce nouveau registre et peut-être qu'au fond l'apocalypse ne n'est pas si terrible. En attendant la Fièvre nous guette, tous.
Commenter  J’apprécie          60
Une lecture qui me laisse perplexe : étant fan de D. Meyer, je me demande encore si j'ai apprécié ce roman.
La reconstruction d'une société après une catastrophe est subliment maîtrisée. Par contre l'histoire des Storm ma agacée, surtout Nico et ces "ah si j'avais su".
Quant à la fin... J'en suis mitigée.
En fait, je me demande où l'auteur a voulu nous emmener exactement.
Ce roman m'a semblé brouillon, ça part un peu dans tous les sens, comme un premier essai dans un nouveau genre, mais c'est Meyer, j'ai confiance !

PS
Et oui, cette 4eme de couv est un gros mensonge racoleur !
Commenter  J’apprécie          60
Il s'agit du premier livre de Deon Meyer que je lis, aimanté par la critique surtout. le thème de l'histoire attire le lecteur : un père et son fils voyageant à travers l'Afrique du Sud après une catastrophe mondiale ayant décimé 95% de la population . C'est un sujet auquel on a tous pensé. Meyer le traite dans un pays que je ne connais pas, idéal pour le genre.
Happé dès le début du récit par des évènements assez violents, j'ai ralenti le rythme de la lecture au fil des pages. Pourquoi ? Effectivement, même si j'apprécie le sujet, les héros me paraissent fades, parfaits dans leur comportement. Leur quête est belle, mais l'ennui s'est installé dans la lecture.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (1966) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "13 heures" de Deon Meyer.

Quel objet tient Alexandra dans sa main quand elle se réveille dans la bibliothèque de Brownlow Street ?

un livre
un couteau
un pistolet

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : 13 Heures de Deon MeyerCréer un quiz sur ce livre

{* *}