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EAN : 9781091626003
144 pages
Trinome (15/06/2012)
3.5/5   6 notes
Résumé :
« L’Agrément » raconte l’immersion peu ordinaire d’une inspectrice du travail au sein d’une association d’insertion professionnelle aidant les personnes en grande difficulté psychologique. L’inspectrice doit rencontrer trois salariés et leur délivrer un agrément censé sceller leur intégration dans le monde professionnel. Le ressort dramatique de l’histoire réside dans le fait que l’inspectrice est elle-même porteuse de désespoir et qu’elle voit ces rencontres peu an... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je me sens vraiment partagée à propos de ce court roman. En effet, la lecture en est plaisante et même amusante parce que la "maladie mentale" n'est pas abordée de manière pathétique ou dramatique: Lydia est inspectrice du travail et atteinte de bi-polarité. Après une "crise" plus ravageuse que les autres, elle reprend le travail et doit accorder un agrément à des malades atteints aussi de troubles mentaux.
Évidemment il y a un effet de miroir pour Lydia qui va aussi ajuster son comportement en fonction de ce qu'elle-même ressent, avec la souffrance qui revient en boomerang.
Les personnages auraient pu être attachants mais finalement ce roman laisse peu de place à la psychologie. Tous ceux qui passent dans le roman auraient mérité d'y rester plus longtemps, aussi bien l'héroïne que le pyromane ou le directeur de l'association. Ce sont des personnages intéressants mais dont le portrait semble juste esquissé. Or, la psychiatrie n'aurait-elle pas besoin de psychologie pour être abordée?
D'autre part, j'ai trouvé l'écriture très rigide, les phrases manquent de souplesse, leurs articulations un peu "grossières" et les mots savants posés pour un effet didactique qui m'a semblé assez déplaisant. La quatrième de couverture en est l'illustration initiale: d'emblée si un roman a pour but non pas de me distraire mais d'avoir "pour ambition de", cela me déplaît.
Mêler la narration, le romanesque à une visée tout à fait pédagogique est maladroit, d'après moi : car soit on crée de vrais personnages, soit on crée une vraie démonstration mais le risque est de laisser le lecteur déçu, ce qui est mon cas.
Lien : http://monblogmonmiroir.over..
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"L'agrément" de Laure Mezarigue, c'est une double découverte pour moi.
En effet, il s'agit du premier roman (et du deuxième livre puisqu'elle avait publié un recueil de nouvelles en 2010) d'une jeune femme de 35 ans que je ne connaissais pas.
Ensuite, c'est la première publication des éditions Trinôme, une nouvelle maison d'édition créée à Bordeaux il y a peu (là aussi, je ne connaissais pas le fondateur de cette maison, Clément Chatain).
J'ai donc lu ce roman sans a priori, sans attente spécifique, prête à me laisser happer par l'histoire et l'écriture mais aussi en envisageant l'éventualité de ne pas aimer ce roman.
J'ai lu ce court roman (140 pages) en une fois et avec un réel plaisir. On y découvre une écrivain à l'humour assez mordant et dotée d'une belle sensibilité.

http://lepandemoniumlitteraire.blogspot.fr/2012/07/lagrement-de-laure-mezarigue-trinome.html
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L'Agrément est un roman qui tourne autour d'Entr'aide, une association qui s'occupe de l'insertion professionnelle de personnes peu adapté au monde du travail dû à des raisons psychologiques. Je dois avouer que vu la faible épaisseur du roman, j'avais quelques a priori négatifs (le thème sera t-il vraiment traité ? Aura t-on droit à une histoire complète?).

Il ne faut pas voir ce roman comme celui qui te bouleversera, mais plutôt comme un roman qui te permet de mieux comprendre (du moins superficiellement) certaines maladies (bipolarité, agoraphobie, etc…).

Lydia Sarroyan est une inspectrice du travail qui doit inspecter trois personnes atteintes de divers maladies, pour voir s'ils sont capable de travailler. L'ironie est qu'elle même est atteinte de bipolarité, maladie qui lui a faillit faire perdre son propre boulot (cette mission étant la mission ultime, avant de se faire renvoyer en cas d'échec). A chaque nouvelle rencontre, Lydia plonge de plus en plus dans ses propres (et douloureux) souvenirs.

J'ai trouvé l'écriture très poétique, malgré le peu de page et l'humour présent (je pense à la cacophasique par exemple), le traitement de toutes ces maladies ne m'ont pas paru trop larmoyants, ou superficielle. J'ai au contraire trouvé que la narration très bonne, on a pu saisir le malaise de chacun des inspectés (j'ai beaucoup aimée l'agoraphobe, et la dysmorphophobique). Quel dommage que ces maladies n'ont été abordés que trop rapidement.

Le livre permet de sensibiliser les personnes à ces maladies, et surtout de nous apporter un message d'espoir. L'histoire se terminant sur une bonne note, elle nous permet de nous imaginer que malgré les handicaps, avec de la volonté et l'envie de se battre, il est possible de dépasser et de réaliser des actions que personne ne nous aurait cru capable de faire (surtout pas nous-même!).

Merci à Babelio pour le partenariat !
Lien : http://mademoiselleartemis.c..
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Je me sens vraiment partagée à propos de ce court roman. En effet, la lecture en est plaisante et même amusante parce que la "maladie mentale" n'est pas abordée de manière pathétique ou dramatique: Lydia est inspectrice du travail et atteinte de bi-polarité. Après une "crise" plus ravageuse que les autres, elle reprend le travail et doit accorder un agrément à des malades atteints aussi de troubles mentaux.
Évidemment il y a un effet de miroir pour Lydia qui va aussi ajuster son comportement en fonction de ce qu'elle-même ressent, avec la souffrance qui revient en boomerang.
Les personnages auraient pu être attachants mais finalement ce roman laisse peu de place à la psychologie. Tous ceux qui passent dans le roman auraient mérité d'y rester plus longtemps, aussi bien l'héroïne que le pyromane ou le directeur de l'association. Ce sont des personnages intéressants mais dont le portrait semble juste esquissé. Or, la psychiatrie n'aurait-elle pas besoin de psychologie pour être abordée?
D'autre part, j'ai trouvé l'écriture très rigide, les phrases manquent de souplesse, leurs articulations un peu "grossières" et les mots savants posés pour un effet didactique qui m'a semblé assez déplaisant. La quatrième de couverture en est l'illustration initiale: d'emblée si un roman a pour but non pas de me distraire mais d'avoir "pour ambition de", cela me déplaît.
Mêler la narration, le romanesque à une visée tout à fait pédagogique est maladroit, d'après moi : car soit on crée de vrais personnages, soit on crée une vraie démonstration mais le risque est de laisser le lecteur déçu, ce qui est mon cas.
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Malgré certains côtés dramatiques, (pathologies comportementales dont sont atteints les personnages, approche douloureuse du suicide), le roman est pétillant de joie de vivre et plein d'un humour irrésistible. On approche d'abord l'actrice principale de cette histoire, pour progressivement, découvrir les événements douloureux de sa vie, et les profonds traumatismes qui en découlent, passant ainsi, de l'extérieur à l'intérieur, du masque, à la réalité de l'être. Inspectrice du travail, Lydia, elle-même bipolaire, va suivre des candidats à l'agrément qui devront faire face à l'essence même de leurs troubles pour l'obtenir. Elle se verra alors, elle aussi, confrontée à ses propres douleurs, à chaque plongeon dans un passé chaotique qu'accompagne la musique classique, comme une manifestation de ses états d'âme. Au-delà de l'intrigue, l'extrême sensibilité des personnes atteintes de troubles psychiques est abordée de façon très efficace, car elle exclut le jugement si destructeur. le dépassement de soi passe par le pire combat, c'est-à-dire celui que nous livrons à nous-mêmes. La lecture de cet ouvrage positif est agréable, mais sachons nous arrêter à la profondeur du propos.
Lien : http://leblogdygrec.blogspot..
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