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4,13

sur 6800 notes
Un très bon thriller.
L'histoire se déroule dans les Pyrénées après la découverte d'un cadavre de cheval dans les hauteurs d'une usine isolée. Parallèlement, nous suivons une psychologue qui intègre un centre de détention psychiatrique réputé où sont emprisonnés les pires pervers psychopathes du pays. Bernard Minier, auteur que j'ai pris plaisir à découvrir, prend son temps pour bien poser les bases de son univers glacé et de son ambiance angoissante (même parfois un peu trop, on tourne un peu autour du pot). L'auteur manie le suspense avec brio jusqu'aux révélations finales qui, pour certaines, ont été réellement surprenantes. le dénouement quant à lui, me laisse un peu sur ma faim, un peu facile. On se doute qu'une suite est prévue. Outre ces détails minimes, glacé reste un très bon thriller.
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Cela faisait un moment que je n'avais pas dévoré un livre avec une aussi grande avidité
Chose faite avec ce "glacé " ......qui fait froid dans le dos
Intrigue efficace....rebondissements....suspens......
Et un personnage très présent : la montagne
Etouffante ......imposante....sombre....dangereuse.....la montagne l'hiver
L'institut "psychiatrique " .....autre personnage très inquiétant.....
Et le commandant Servaz.....très malmené ....je me faisais un sang d'encre pour lui......
Une très belle première oeuvre .....très réussie
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La vengeance est un plat qui se mange glacé.
Dès les premières pages de glacé, on sent qu'on va se plaire en compagnie de Bernard Minier, même si le titre de son thriller avait de quoi nous refroidir.
Quelques pages et l'on comprend rapidement plusieurs choses.
Bernard Minier écorche volontiers ses victimes mais pas le français. Il écrit bien, c'est clair et propre, tout le contraire de M. Koudero par exemple, pour rester dans le polar français.
Bernard Minier emmène son lecteur au coeur d'un asile psy mais ne le prend pas pour autant pour un demeuré. Il évite de nous expliquer les évidences et nous bâtit une intrigue digne de ce nom, au contraire de J. Expert.
Bref, quelques pages et nous voici tout de suite en confiance, assurés d'un bon gros thriller et de quelques heures de plaisir.
Ah, bien sûr au fil des pages l'auteur devra empiler quelques figures imposées, de celles avec un air de déjà-lu ou déjà-vu, mais c'est la loi du genre (et des futures adaptations ciné-tv) et c'est fait toujours dans le même style propre et net, ni trop, ni trop peu.
Généreux, Bernard Minier nous a invités dans ses régions natales aux pieds des Pyrénées. En plein hiver. glacé.
Au fin fond d'une vallée enneigée, dans le pays de Comminges, le pays de l'ours, il nous a préparé un décor digne de Shining : celui d'un asile psychiatrique effrayant, flanqué de hautes muraillesdignes d'un QHS, et où sont enfermés les pires criminels de notre Europe, ceux qu'aucun autre établissement n'a pu ou voulu garder. Asile psychiatrique, téléphériques, usine hydroélectrique, ... Minier a le sens du décor et nous donne même à lire quelques réflexions curieuses sur le gigantisme cyclopéen de ces constructions montagnardes d'un autre siècle.
Un décor original pour une scène de crime tout aussi insolite : tout commence avec un cheval, un pur-sang, écartelé et dépecé, accroché à un pylône de téléphérique !
Le cheval appartenait à un riche homme d'affaires du pays, le Bernard Tapie local.

[...] - Disons que ça ne ressemble à rien de connu.
- Mince, j'aurais bien aimé voir ça.
- Tu le verras sur la vidéo.
- Ça ressemble à quoi ?
- Un cheval accroché à un portique de téléphérique, à deux mille mètres d'altitude, répondit Servaz.

Mais bien entendu, cela ne fait que commencer : l'auteur prend son temps pour planter son décor et ses personnages, en attendant de faire ressortir de sombres histoires du passé, enfouies jusqu'ici sous la neige ...
Bernard Minier se débrouille habilement des figures imposées par le genre et nous sert un plat glacé, suffisamment épicé et relevé, accommodé d'une sauce originale et personnelle aux puissants arômes de terroir.
C'était là son premier roman (chapeau !) et depuis le bonhomme surfe sur ce succès mérité. On va certainement y revenir, ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver Martin Servaz, le flic qui cause en latin !
Pour celles et ceux qui aiment les sports d'hiver.
Lien : http://www.bmr-mam.blogspot...
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glacé ?

No. Que calor…
Avec trente degrés pour dormir, à oilpée autant que possible, culotte obligatoire pour la décence cause promiscuité d'un studio en famille.

Ah, j'enlèverais bien ma peau si je le pouvais.
Ça pourrait arriver avec roman pareil, aux personnages à la « Buffalo Bill » du silence des agneaux.
Tiens, quand les agnelles dorment, le loup se réveille !

- Putain mais t'es chiant bordel de merde avec ta main moite sur ma peau là ! Ou alors avec ta langue… mouillé, c'est mieux que moite…
Nan, mais tu peux te la mettre derrière l'oreille, avec les filles à côté c'est quéquette blues ! Ou alors dans la pièce à côté…
- Dans les chiottes ?
- Tu peux dire dans la salle de bain, pourquoi t'es vulgaire comme ça ?
[…]


Un truc à te donner des sueurs froides, des frissons de peur, des titillements de doutes qui te font tourner les pages sans délai.

Un peu long à démarrer, bah ouais, c'est les préliminaires ça, j'ai toujours trouvé ça un peu long, mais ça met dans l'ambiance, on peut pas forcément s'en passer.

Comme cela semble être la mode maintenant, les flics sont bien torturés. Et on en apprend sur leur vie privée, on les connait un peu plus qu'un Colombo qui nous assène des « comme le dit ma femme… » et qui nous expose son chien.


Un pavé riche de plusieurs histoires, qui sont liées, plus ou moins, les unes aux autres. Très bien amené, très bien raconté, l'intrigue est riche et le dénouement n'est pas décevant.

Tout ce blanc qui saute à la gueule…


M'a semblé aussi vite lu que mes glaçons ont fondu dans le ricard.





Bon, dans le fond, c'est frais, mais c'est pas grave…
https://www.youtube.com/watch?v=¤££¤10glacé 21¤££¤1eY
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Le titre annonce la couleur: dès les premières pages nous sommes plongés dans une atmosphère propice aux frissons, le cheval comme personnage d'ouverture plante le décor. ce n'est pas un humain qui a été assassiné mais cela nous fait tout autant frémir. Dans cette vallée des Pyrénées, le vent, la neige, la pluie, les torrents sont glacials et font trembler. Et puis il y a les personnages, qui , au fur et a mesure des pages, ressentent des peurs qui glacent le sang, font des découvertes qui font froid dans le dos... Tout est fait, et bien fait pour que les lecteurs soient emportés par l'intrigue. Les paysages majestueux de la montagne pyrénéenne sont sublimés pour mieux créer un écrin où le suspense nous mène au bout du livre sans s'ennuyer. Les éléments psychologiques rajoutent à l'intensité de l'histoire. Un livre que j'ai beaucoup aimé et que je conseille.
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Je pourrais raconter l'histoire, remarquablement ficelée, évoquer le suspense, tendu comme un fil du premier au dernier chapitre, ou l'écriture, justement dosée.
Je dirais simplement que je suis très difficile pour les thrillers. C'est un genre qui foisonne mais qui s'avère souvent décevant.
Si comme moi, il vous arrive régulièrement de rester sur votre faim en refermant un roman noir et si par le plus grand des hasards vous êtes passé à côté de Bernard Minier, alors ruez vous sur "glacé" toutes affaires cessantes.
C'est juste excellent.
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Il y a quelques années, j'ai eu le plaisir de lire Soeurs de Bernard Minier, un polar sympathique, mais qui ne m'avait pas entièrement convaincue. Avec glacé, je redonne une seconde chance à cet auteur, extrêmement plébiscité en France et par le monde.

En pleins moi d'hiver, dans une vallée encaissée des Pyrénées, un cheval est retrouvé pendu, sans tête, à plusieurs milliers de mètres d'altitude, en haut d'une falaise. Mais ce cheval n'est pas n'importe quel cheval, puisqu'il s'agit de l'étalon favori d'Éric Lombard, un richissime homme d'affaires, natif de la région, expatrié de part le monde pour ses affaires. le commandant Servaz est chargé de l'enquête. D'abord récalcitrant à enquêter sur le meurtre d'un cheval, son intérêt va rapidement accroître lorsque d'autres séries de meurtres auront lieu, tous avec le même mode operanti : des hommes pendus. Les regards se tournent instinctivement vers le centre psychiatrique qui surplombe la vallée, qui abrite notamment des patients extrêmement dangereux, confinés dans l'unité A.

Le rythme est cadencé, le suspense est maintenu, les chapitres sont dynamiques, on ne s'ennuie pas. le décor est bien décrit, on est facilement projeté dans cet hiver du bout du monde, au bout de cette vallée, qui se montre aussi féerique de jour que lugubre de nuit.

En revanche, j'ai trouvé que les personnages institutionnels étaient trop nombreux et bien trop présents. Il est parfois compliqué de s'y retrouver entre qui est qui et qui fait quoi. Servaz est l'enquêteur principal chargé de l'affaire, il est secondé par Irène Ziegler, son adjointe. Puis viennent également Cathy D'Humières, Confiant, Maillard, Espérandieu, Saint Cyr… autant de personnes qui représentent toutes la justice et la loi, mais qu'il est difficile de différencier par moments. En tout cas, je me suis retrouvée perdue parmi tous ces noms. le seul socle du récit : l'inspecteur Servaz, que l'on retrouve dans les autres récits de Bernard Minier, comme dans Soeurs, que j'ai lu il y a plusieurs années. Peut-être que ses autres personnages sont aussi développés dans des récits antérieurs ?

Enfin, je suis un peu déçue du dénouement, que je ne trouve finalement pas à la hauteur du récit. Ce n'est pas une fin qui marque les esprits, il n'y a rien de sensationnel, rien qui puisse démarquer ce polar d'un autre. Dommage…

Un polar qui se laisse facilement lire, qui nous emporte dans une enquête policière en plein hiver, entre meurtres, suicides, hôpital psychiatrique, passé et présent. Je reste quand même sur ma faim en raison de l'abondance de personnages et d'un dénouement décevant.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Comme je ne fais jamais rien comme tout le monde, j'ai découvert Bernard Minier par son second polar : le Cercle. Une vague histoire de vengeance sur fond de cimes Pyrénéennes et une ambiance à vous faire frissonner. de peur. de plaisir aussi. Haletant et sans répit comme tout bon roman noir.
Le cercle mettait en scène les personnages de « glacé », son premier pas dans le vaste monde du roman qui fait peur et empêche de dormir. A bien y regarder, la trame est exactement la même et les effets identiques.
Un flic, la quarantaine divorcé, une fille adolescente, un adjoint qui n'écoute que des chansons indie rock.
Un gendarme femme, séduisante et talentueuse.
Une procureur intègre. Un juge aux dents longues.
Face à eux, des coupables supposés, à commencer par un serial killer psychopathe suisse (depuis le temps que je clame qu'il faut toujours se méfier des helvètes !) mais enfermé à double tour dans une institution planquée au fin fond d'une vallée des Pyrénées.
Car le principal personnage de ce roman, c'est évidemment le massif franco espagnol en plein décembre : tempête de neige, gorges profondes, pentes verticales, torrents impétueux.
Il y a aussi un juge à la retraite, fin cordon bleu et d'une intelligence supérieure.
Des vestiges de colonie de vacances qui cachent un mystère.
Et un grand patron du cac40 dans toute sa splendeur.
Bref, une galerie de portraits excellemment croqués par une plume fine et acérée comme un scalpel. le tout évoluant dans une atmosphère oppressante (j'ai hâte de voir ça en images – une mini série a été issue du roman, avec Charles Berling dans le rôle du flic – j'aurais vu quelqu'un de plus « ours », Cluzet ou Guillaume Canet).
Voilà, je n'ai rien dévoilé : ce serait trop cruel. Juste un bémol : la fin à peine bâclée. On sent que Minier a voulu refermer un peu trop rapidement toutes les portes ouvertes (le bouquin dépasse les 700 pages, faut savoir s'arrêter à un moment). Et cela n'était pas le cas dans « le cercle ».
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J'ai d'abord découvert l'univers fictionnel de Bernard Minier avec la série télévisée adaptée de son roman, glacé… Puis j'ai audio-lu La Vallée, dès sa sortie… Actuellement, je suis en audio-lecture de Nuit
Un univers que je parcours donc dans le désordre, même si chacun des livres peut être lu séparément des autres…
Du coup, et pour le plaisir de remettre un visage sur les personnages complexes créés par Bernard Minier, je viens de revisionner-écouter les six épisodes de la série…

Ce que j'aime, chez Bernard Minier, c'est de ne pas être trop dépaysée, de me sentir près de chez moi, à Toulouse, au pied des Pyrénées, ou encore dans cette ville thermale inventée de Saint-Martin de Comminges qui éveille en moi des souvenirs de lieux bien réels…
Et puis, les personnages sont tellement humains, troubles… Ici, Martin Servaz est fatigué, enrhumé, pathétique… Piégé dans sa vie, il vient quand même de coucher avec l'épouse de son ami et collègue, et piégé par une enquête qui le renvoie à ses démons intérieurs…
C'est dans ce roman qu'apparaît Irène Ziegler, une gendarme que l'on retrouvera par la suite : une héroïne que j'affectionne tout particulièrement.

L'hiver, la montagne oppressante, un huis-clos psychiatrique car, même si tout ne se passe pas dans le centre pénitentiaire de haute sécurité, la sensation d'enfermement est constante… Des choix… Une terrible atmosphère de manipulations… Un méchant plein de ressources.

La série est plutôt bien faite, l'ambiance bien rendue.

Une réussite complète, littéraire et télévisuelle.

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#lesglosesdelapiratedespal
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Beaucoup de détails et de descriptions dans ce volumineux thriller. le rythme est un peu lent dans une ambiance sombre et froide. Policiers, malades psychiatriques, réputations, argent, vengeances, pouvoir sont réunis pour faire un bon livre policier mais très fourni en improbabilités. le rôle de Diane est très secondaire malgré sa position, celui de la fille du policier n'apporte rien à l'histoire et la fin est digne d'un James Bond. Bon divertissement mais je reste sur ma faim; dans le genre, il y a mieux.
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