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3,92

sur 3150 notes
Je ne pensais pas lire ce livre. J'avais beaucoup apprécié les précédents de l'auteur, mais je n'avais pas envie de quitter la montagne pyrénéenne pour la côte Nord-ouest des États-Unis. Quel dommage,me disais-je, cet exil américain!

Et puis finalement j'ai mordu à l'hameçon, je me suis laissé ferrer, en compagnie des orques...

Je vous ferai grâce de l'histoire, d'autres l'ont évoquée ( sans la déflorer surtout!) avant moi. Par contre, je vous propose un petit jeu de piste et de titres qui pourraient refléter l'intrigue de ce roman. Alors, on pourrait proposer " L'archipel d'une autre vie" et l'associer à de la littérature jeunesse " le club des cinq en embuscade". Pour compléter ," Arrête tes mensonges" et " Quelqu'un d'autre" conviendraient bien... J'ai en tête un dernier titre , à chercher du côté d'une auteure de romans policiers mais chut! Il en dirait trop...

Je conseille de ne pas s'arrêter aux quelques invraisemblances qui jalonnent le livre, et de ne pas s'impatienter de cette enquête bien juvénile en apparence sur un meurtre et une disparition, car la dernière partie vous réservera une grande surprise! C'est en cela que Bernard Minier réussit une construction plutôt machiavélique et l'écriture est toujours aussi soignée. Enfin,il met bien en avant cette intrusion informatique de plus en plus affolante dans notre vie intime.

le lecteur navigue en eaux troubles, plonge, refait surface pour une éclaboussure de vagues finale assez violente et surprenante!

Faites escale sur cet archipel inquiétant, prenez le ferry, éloignez vous de la terre ferme,vous ne le regretterez pas.. .

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« Une putain d'histoire », jamais un livre n'a porté aussi bien son nom !

Henri vit avec ses deux mamans sur une petite île au large du Massachusetts. Ils s'y sont installés quand il avait douze ans. Jusque là, leur vie était rythmée par leurs nombreux déménagements. Ce qu'Henri ne sait pas, c'est que ses mamans tentent depuis toujours d'échapper à son père biologique, illustre personnage dont la popularité n'a d'égal que sa puissance. À la tête d'une agence de renseignements, briguant un mandat politique qui lui ouvrira les portes du pouvoir, ce père est à la recherche de ce fils non désiré, cet enfant qui pourrait par sa seule existence ruiner son avenir.

Un matin, la petite amie d'Henri est retrouvée morte sur une plage. Pas de chance, la veille, les deux jeunes gens s'étaient disputés sur le pont du Ferry qui relie le continent à l'île. Filmés, on y voit clairement que la jeune fille est effrayée. Henri, devient dès lors le suspect N° 1 et la médiatisation de ce meurtre pourrait bien mener ses poursuivants jusqu'à lui.

Ignorant le danger qui rôde, avec l'aide de ses amis ljeune homme décide de découvrir ce qui a bien pu arriver à Naomi. Cette enquête les mènera sur les traces d'individus dangereux,aux moeurs douteuses.

Pendant ce temps, les insulaires tremblent sous la pression d'un maître chanteur divulguant leurs secrets.

À une époque où tout le monde est connecté, Big Brother est un ennemi auquel il est difficile d'échapper.

Un thriller captivant où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde !

Un premier chapitre accrocheur et les évènements qui s'enchainent tandis que le personnage principal tente de retrouver l'assassin de sa petite amie. La seconde histoire, celle du père pourchassant son fils donne encore un peu plus de piment au récit.

Le scénario bien que compliqué est extrêmement réussi. Bernard Minier a su emprunter des voies chaotiques mêlant un grand nombre de personnages et de situations tout en gardant son histoire crédible. Et le décor, cette île battue par les vents, sert très bien ce huis clos en plein air.

Une lecture que j'ai vraiment appréciée pour l'intrigue, juste excellente, certains personnages troubles et inquiétants et pour le dénouement ahurissant.

Ce fût mon premier Bernard Minier et ça ne sera certainement pas mon dernier !

Qu'est-il arrivé à Naomi ?

Henry va-t-il pouvoir échapper à son, père ?

Qui est le maître chanteur ?

Les réponses à toutes ces questions et à bien d'autres encore dans le livre !

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Pour une putain d'histoire, c'est bien « Une putain d'histoire » ! Bernard MINIER a bien choisi son titre et son lieu ! Exit le commandant SERVAZ et le Sud-ouest de la France, nous voilà faisant un bond de plusieurs milliers de kilomètres. Nous embarquons sur le ferry en route vers l'île de Glass Island, au large de SEATTLE aux Etats-Unis. Ile dans le brouillard 360 jours par an, battue par les vents et pluvieuse à peu près 10 mois sur 12. Un décor à faire peur ! Une histoire sans temps mort du début jusqu'à la toute fin ! Tout cela digne d'Hitchcock.

Le narrateur, Henry, 17 ans, vit sur cette île depuis ses 10 ans. Comme tout ado, il partage son temps entre ses études, sa bande d'amis et surtout sa petite amie Naomi, belle et extrêmement intelligente. Seul particularité, enfant adopté, il vit avec « ses deux mamans ». Dans sa vie d'ado, rien d'anormal au tableau. Jusqu'au meurtre de Naomi.

La police, puis les habitants de l'île, vont très vite orienter leur soupçon vers Henri. Celui-ci s'est querellé violemment avec sa petite amie à bord du ferry qui les ramène sur Glass Island la veille du meurtre. de ce fait, il devient le coupable idéal.
Totalement effondré par la mort de sa copine, effaré d'être soupçonné de meurtre, Henri, avec ses amis, va se lancer dans une enquête pour retrouver l'assassin et prouver son innocence. Celle-ci s'avérera périlleuse et l'amènera à s'interroger sur ses origines. Car à tout bien y regarder, sa vie n'est pas si banal que cela. A l'heure du tout internet, ses deux mères lui interdisent catégoriquement toute vie sociale sur les réseaux sociaux, en plus de lui cacher les véritables circonstances de son adoption.

Sur l'île la tension est à son paroxysme mais elle va monter d'un cran à l'arrivée du personnage Grant AUGUSTIN et de son fidèle bras droit Jay. Magnat d'internet, celui-ci est persuadé d'avoir retrouvé en Henry son fils disparu depuis 16 ans. Il est alors prêt à tout pour le récupérer et surtout le sortir du bourbier dans lequel il se trouve.

Allez, inutile d'en dire plus.

Vous l'aurez compris « Une putain d'histoire » est bien un vrai thriller. A peu près tous les ingrédients y sont : l'ambiance, le rythme, une histoire particulièrement bien ficelée, des personnages bien construits dignes des plus grands et une fin pour le moins renversante. Rajoutez à cela un thème bien d'actualités : le danger et les dérives d'internet, la surveillance à outrance dès que nous nous connectons à nos nombreux appareils numériques. Il est clair que Bernard MINIER en laissant pour un temps son personnage fétiche le commandant SERVAZ a plutôt bien réussi son coup. Avec ce roman, il a gagné définitivement sa place parmi les meilleurs auteurs de polar, et autres thrillers français et américains.

Bravo Monsieur MINIER avec votre « putain d'histoire » car je n'ai rien vu venir ! Oui la fin m'a mise KO ! Des thrillers de ce type j'en redemande encore !
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Mon coup de coeur en matière de Thriller depuis " Surface" de Olivier Norek.
On est happé par l'histoire. Zéro temps mort, on fonce. j'étais crevée littéralement à la dernière page. Ma montre intello me proposait un "moment de relaxation" pendant ma lecture tellement j'étais en ébullition.
Bref, pour mon premier livre de l'auteur je ne suis pas déçue.
Et le titre est tout à fait à propos. C'est une vraie putain d'histoire!

A lire!
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Je viens de terminer ce livre, et je reste un peu dubitatif. Est-il génial ou non ? J'ai eu la chance de rencontrer Bernard Minier au salon polar du sud, à Toulouse, il y a 2-3 ans. C'est toujours pour moi un moment délicat de rencontrer, en chair et en os, ces auteurs dont j'ai lu les livres, tous les livres pour ce qui concerne Bernard Minier. J'ai même fait la queue derrière lui pour faire dédicacer un bouquin de RJ Ellory.

Ce 4ème livre de Bernard Minier n'est donc pas la suite des 3 précédents. Comme expliqué en post-face, c'est un hommage au polar américain, avec un scénario et une histoire très élaborés. Henry cherche son père, ou Grant cherche son fils ? Il faut bien lire jusqu'au bout pour se rendre compte que quelques éléments dispensés au cours de l'histoire entretenaient les incertitudes.

Je ne mets pas 5 étoiles car j'ai un petit ressentiment sur les personnages, certains côtés pas assez fouillés, ou bien pas assez attachants.

Une question de géographie aussi : est-ce une coïncidence, mais voilà que je tombe sur plusieurs récits qui se déroulent dans le même coin. Dont deux français : Mausolée, d'Antoine Traqui, comporte une bonne partie de l'histoire du côté de Portland, là où également se passent les 50 nuances de qui-vous-savez. Il y a aussi les bouquins d'Alexis Aubenque dont je me suis lassé assez vite, et j'en oublie certainement. C'est vrai qu'il y a Microsoft et Boeing, mais de là à inspirer tant d'auteurs, je suis surpris. Ou alors c'est uniquement une question statistique.

Bref, pour en revenir à "Une putain d'histoire", c'est un bon bouquin. Écrire cette critique me permet aussi de réfléchir à la question ci-dessus "est-il génial ou non" ? Je vais attendre un peu pour me prononcer. On est assez proche d'Harlan Coben, j'ose, qui mène de pair sa série Myron Bolitar et ses thrillers "one-shot".

Allez, tout de même, j'attends le retour de l'équipe toulousaine. Si j'ai plusieurs fois sillonné les routes américaines et canadiennes du côté de Seattle et Vancouver, et leurs sites fantastiques, je reste tout de même persuadé, en totale subjectivité, que Toulouse est la plus belle vile du monde.
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La magie Babelio à de nouveau frappée.

Une fois de plus c'est à ma soeur de plume Magali (Mag3375) que j'adresse tous mes remerciements. Comme tu l'as si bien dit dans ta dernière critique, nous nous recommandons, grâce à nos échanges, des livres qui font "jackpot dans notre âme de lecteur". C'est une si belle métaphore que je me devais de la citer à nouveau ^_^. 1000 MERCIS à toi ma soeur de plume ;-)
 
L'histoire commence (comme souvent dans un thriller) avec une mort inexpliquée. Je n'en dirai pas plus si ce n'est que le titre "une putain d'histoire" est subtilement choisi.
 
Je connais depuis peu Bernard Minier par le biais de la lecture de Lucia qui m'a particulièrement plu. Aujourd'hui je peux vous dire que je suis admiratif de son génie à créer une histoire aussi rocambolesque. C'est simple, j'ai eu un coup de coeur pour la plume de Bernard Minier et la qualité qu'il a à faire rafraichir son lecteur tout au long de l'intrigue. C'est un vrai bonheur !
 
C'est une histoire amenant à penser que untel ou untel serait un bon coupable ou à minima en rapport avec le meurtre, puis d'un coup, je me suis dit : euhhh ben non, mais en fait c'est pas logique ça, arhhh!!!
A partir de la à commencé le chamboulement de mes pensées, je me suis perdu, à ne plus savoir qui, quoi, comment, pourquoi! Bien évidemment, c'est sans compter sur la magie de Bernard Minier à ajouter au cours de son histoire des nouveaux personnages amplifiant cet effet de perte dans les pérégrinations de mon esprit. C'est frustrant mais si bon, j'ai adoré être dans une incertitude qui m'a obligé à réfléchir une fois le livre reposé. Cela m'a valu la perte de quelques heures de sommeil à cogiter, cogiter, encore et encore…
 
J'ai aimé le soin apporté aux personnages et plus particulièrement Charlie. Son langage fleuri m'a souvent fait rire, je vous laisse le soin si vous le désirez d'aller voir une citation que j'ai mise concernant sa façon de décrire sa peur.
 
Au final, c'est une histoire menée d'une main de maitre, cette lecture m'a confirmé de me plonger dans l'intégralité de la bibliographie de Bernard Minier rapidement.
 
Je tiens à faire par d'un conseil judicieux venant de Magali. Prévoyez un peu de temps pour lire en une seul fois les 100 derniers pages. C'est là que tout s'accélère et là le puzzle s'emboite parfaitement. Un délice !
 
Bonne Lecture à vous ;-)

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Bon comment dire, beaucoup de pages pour pas grand chose d'extraordinaire au final. Il y a bien une chose que je ne supporte pas c'est qu'on prenne le lecteur pour un dupe. C'est trop facile de bâtir une histoire autour d'un personnage crédible en apparence puis après dans les dernière s pages on lui fait mettre un autre costume. Un peu trop facile hein ! Ce n'est pas la première fois que je rencontre cette construction dans un roman et notamment un polar, thriller, ça ne m'impressionne pas, puisque tout est mensonge depuis le début, alors je me dis que j'ai lu quasiment 600 pages pour qu'au final je réalise que j'aurai dû commencer par la fin et lire environ 30 pages pour savoir que j'allais encore me faire avoir.
Ceci dit, si j'ôte les 30 dernières pages, ce fut une histoire bien bâtie, intrigante, etc... d'où les étoiles. Pour le bouquet final, je reste sur ce sentiment amer que l'auteur se l'est joué facile en nous claquant la vérité sur l'étrange personnage central et ses origines et nous faire croire à un roman diabolique. Bref ! décidément les polars ne sont pas faits pour moi.
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Évidemment on est tenté de reprendre ce titre accrocheur en accroche de critique. Et pourquoi pas en critique tout court…

- Une putain d'histoire !

Mais ne serait-ce pas là se laisser aller à la facilité…

- Développe un peu ton point de vue, s'il te plait.
- Euh… Bah… Pff… J'sais pas, moi. P'tain, c'est que j'ai juste trop kiffé quoi.
- Oui, d'accord. Mais à quel moment as-tu vraiment aimé ? Donne-moi quelques précisions.
- Comment à quel moment ? Ben précisément au moment où je l'ai lu. Il a pas non plus bouleversé ma vie à ce point. C'est qu'un bouquin quoi.
- Oui, bien sûr. Peux-tu me dire ce que tu as le plus aimé : l'intrigue, les personnages, le style littéraire ?
- Euh… C'était quoi déjà les personnages ?
- Henry, Charlie…
- Ah ouais, vous avez raison, ça m'a intrigué qu'il s'appelle Charlie. A cause de la référence et tout. Mais comme Minier il a fait style qu'il écrivait comme un écrivain US, je me suis pas laissé prendre à croire que c'était comme nous qu'on est Charlie. Vous voyez quoi.
- Très bien.

Ne pas se laisser aller à la facilité, donc.

J'ai aimé ne pas lâcher ce livre, qui doit être mieux à lire en format poche, vu le pavé que c'est. le rythme donné par l'alternance des narrateurs, en particulier un « je » que l'on empathise à fond (cherchez pas, le verbe n'existe pas, mais sur le modèle de sympathiser, je me disais pourquoi pas…), des personnages attachants, une histoire compliquée certes, mais qui tient la route, un cadavre et demi, des thèmes intéressants comme l'espionnage des données numériques…

Ce qui m'a moins plu, c'est le dénouement côté intrigue policière. Mais comme souvent, ça n'a pas gâché tout ce qu'il y avait avant. Et là, ça ne gâche même pas ce qu'il y a après. le final du livre est assez surprenant.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Bernard Minier a le cran de laisser de coté son Commandant Servaz et son Sud Ouest et de nous entrainer sur les traces des thrillers américains.

Il a choisi de planter le décor dans une ile, ce qui est, chaque lecteur le sait, un monde à part, l'insularité créant derechef une ambiance particulière et en l'occurrence , l'ile de Glass Island n'est reliée au continent que par les rotations quotidiennes du ferry et n'a jamais connu de meurtre même si ces habitants sont loin d'être tous des enfants de choeur .

Alors , lorsque le corps d'une jeune fille de seize ans est découvert, c'est la stupeur, et lorsque l'enquête commence chacun regarde son voisin avec méfiance, tout se délite rapidement : amitié , amour, rapports filiaux avec un sentiment de découragement et beaucoup de dépit aussi devant la facilité avec laquelle un cocon familial ou une belle amitié qui, tels des icebergs frappés par le réchauffement climatique se fissurent et s'effondrent ...

L'histoire est racontée à la fois par Henry, un jeune garçon du même âge et petit ami de la victime, un ado plutôt sympa, élevée par deux mamans et qui se trouve au coeur de l'intrigue et d'autre part un récit extérieur reprenant des événements antérieurs et étrangers à l'ile : ce style de narration apporte beaucoup de rythme , et du rythme cela n'en manque pas du début à la fin : pas de temps mort, on ne souffle jamais : le lecteur bat tous les records d'apnée et finit poignardé par la dernière partie : asphyxié et exsangue : pour une putain d'histoire !

Bernard Minier dénonce à la fois dans son histoire mais également dans la post-face l'intrusion grandissante des nouvelles technologies dans notre vie privée et le " Big Brother is watching you" est devenu une quasi réalité bien inquiétante ...
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Un titre très bien choisi (tout comme la couverture) et qui fait mouche pour ce quatrième roman de Bernard Minier. Il nous transporte dans l'état de Washington aux USA, alors que les précédents opus nous dépaysaient nettement moins avec comme décors le sud-ouest français.
Ça serait très dommage de passer à côté de cette putain d'histoire où l'auteur nous mène en kayak de mer et en ferry, pour ne pas dire en bateau.
Alors que dire de plus sans spolier … l'arroseur arrosé, bien mal acquis ne profite jamais (encore que …), tel est pris qui croyait prendre … et une descente « aux enfers » pour le jeune héro, Henry. Palpitant tout au long de ses 441 pages (version numérique) avec, pour moi, un seul bémol, le côté club des cinq déjà rencontré dans « le cercle » qui me rappelle aussi le premier Chattam « le cinquième règne ». Cela ne nuit aucunement au plaisir que le lecteur prend à découvrir cet univers froid, brumeux et humide.
A lire absolument quand les beaux jours se font attendre …
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