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Un flic aveuglé par son intime conviction, je me suis laissé embarquer dans son errance et son acharnement .
J'ai acheté les 2 tomes suivant !
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J'aime bien découvrir une oeuvre littéraire et me faire mon idée avant de voir son adaptation au cinéma. Je viens donc de terminer "Une disparition inquiétante" de Dror Mishani, un polar israélien, adapté sous le nom de "Fleuve noir" avec Vincent Cassel et Romain Duris.
Ofer, un jeune adolescent de 16 ans, disparait. Selon le policier en charge de l'enquête, il s agit d'un coup de tête et le garcon va forcément rentrer chez lui.
Mais les heures passent, puis les jours... Autour du père et de la mère bien calmes gravitent un voisin, professeur d'anglais aux motivations quelque peu inquiétantes. le policier est humain, empathique, mais, confronté à ses problèmes existentiels, passe-t-il à côté de l enquête? Il n y a pas de scènes d action, le polar est purement psychologique, et la tension monte, doucement mais sûrement. Avec cette inlassable question, où est donc passé Ofer?

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Le cadre de Tel-Aviv change un peu des mes habitudes
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La disparition d'un adolescent dans la banlieue de Tel-Aviv fait l'objet d'une enquête du Commandant Avraham Avraham. Ce policier a tout de l'anti-héros mais parviendra à clore son dossier .
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"Une disparition inquiétante" écrit par Dror MISHANI a été publié aux Editions du Seuil en 2014 après sa parution en Israël ( écrit en hébreu ) en 2011. C'est la première enquête du commandant Avraham Avraham.

"En Israël il n'y a pas de littérature policière, tout simplement parce qu'on n'y commet pas crimes". C'est avec cette explication que le commandant Avraham Avraham rassure la mère d'Ofer disparu sur le chemin de l'école. Ofer a seize ans, un garçon sans problème, un peu timide. Comment la Criminelle du commissariat de Holon dans le district de Tel Aviv va-t-elle aborder cette affaire ? Personne, absolument personne n'a vu Ofer après qu'il ait quitté sa mère pour se rendre à l'école. Avraham Avraham, la quarantaine, surnommé Avri, manque d'assurance. Il doute. Il s'est déjà trompé, il a peur de renouveler des erreurs, alors dans chaque suspect il voit avant tout un innocent. Pour retrouver Ofer, une petite équipe d'investigation est constituée avec le sympathique Maaloul et l'ambitieux Sharstein. Avri la dirige mais il sent très vite que sa supérieure hiérarchique, la divisionnaire Ilana, peut à tout moment lui retirer l'affaire. Sans compter que s'il y a le moindre soupçon qu'un arabe y soit impliqué, même de loin, alors le Shabak réquisitionnera le dossier. le Shabak est une police secrète que même Avri connait peu. Il sait que ses agents ( le Shabak emploie les meilleurs éléments de la police ) doivent déjà vérifier si la disparition d'Ofer est liée à la sécurité d'Israël. L'expérience d'Avri réside plus dans ses lectures que dans les enquêtes qu'il a menées. C'est un lecteur assidu de romans policiers ( Agatha Christie ou Stieg Larsson ) dans lesquels il traque les erreurs volontaires ou non.

Ofer s'est comme volatilisé. Aucun début de piste, aucun indice. Avraham Avraham interroge ses parents, les proches voisins. Peu à peu le lecteur prend conscience qu'Avri est doué pour les interrogatoires, fin psychologue, habile et un peu manipulateur. Dror Mishani est tout aussi doué pour décrire son pays à travers ces interrogatoires, de longs interrogatoires qui ne lassent jamais et qui au contraire contribuent à faire naître angoisse et suspense.

L'organisation territoriale de Tel Aviv et la vie quotidienne de sa banlieue avec son charme presque mélancolique, un enseignant qui corrige des copies ( et qui s'est aussi inscrit dans un atelier d'écriture et s'inspire de la disparition d'Ofer pour son premier roman), les programmes de la télévision, des gens ordinaires qui font leurs courses et aiment le farniente à la terrasse des cafés, un jeune couple attentionné pour leur bébé. Grâce aux interrogatoires et au regard d'Avraham, le lecteur peut s'immiscer discrètement dans la société israélienne loin des clichés historiques et culturels habituels.

Un polar inhabituel avec peu de protagonistes mais d'une rare efficacité : Dror Mishani nous offre un premier roman dans lequel le suspense et les rebondissements naissent adroitement et de manière anodine au détour d'une phrase ou d'une confidence que le lecteur enregistre mais qu'Avri ignore. Mais le lecteur n'en est pas moins entraîné sur de fausses pistes tout comme des lettres anonymes trompent Avraham. L'épilogue est déroutant.

L'aventure continue avec Avraham Avraham. le voyage en Israël se poursuit avec un tome 2 prometteur et peut-être une compagne venue de Belgique pour Avri.
Lien : http://romans-policiers-des-..
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Mishani Dror – "Une disparition inquiétante : une enquête du commandant Avraham Avraham" – Seuil, 2014 (ISBN 978-2-7578-5173-9)
– première édition en hébreu, cop. 2011
– Prix du meilleur polar des lecteur de Points en 2015

Un roman policier dont l'intrigue se traîne en longueurs inutiles. Avec des relents d'imitation pure et simple de Mankell : l'enquêteur qui ne sait pas bien où il va, qui vient geindre dans le giron de sa supérieure hiérarchique, qui n'avance pas assez vite et gnan-gnan-gnan, tout ça est maintenant beaucoup trop utilisé.
Sous prétexte d'inclure une "réflexion" sur l'écriture, l'auteur (un universitaire), insère de surcroît l'intrigue proprement invraisemblable du voisin postant des lettres anonymes, mais bon, les universitaires se croient toujours obligés à ce genre de "mise en abyme".
Dans la veine "mondialisation galopante" et "littérature d'aéroport", notre auteur déploie par ailleurs de gros efforts pour gommer le plus possible toutes les spécificités de la vie quotidienne israélienne, comme s'il en avait honte : dans ces pages, aucune synagogue, aucun rabbin, aucun ashkénaze, aucun séfarade, aucune menorah, rien de casher... seule une "bar-mitsva" surnage par hasard (p. 200), ainsi que l'une ou l'autre mention d'un plat particulier (exemple p. 30, concession à un exotisme de pacotille ?), mentions qui ont dû échapper à la relecture de filtrage de l'auteur. En page 64, c'est la traductrice qui précise tout de même une particularité engendrée par le respect du shabbat.

Tous ces défauts ne seraient cependant pas plus rédhibitoires qu'ils ne peuvent l'être chez d'autres, si l'auteur n'était pas – justement – un universitaire israélien...
Car la plupart des auteurs israéliens d'aujourd'hui (par exemple Amir Gutfreund avec son roman «Les gens indispensables ne meurent jamais», et Amos Oz ne fait guère mieux – voir recensions) réalisent le tour de force de commettre des romans de plusieurs centaines de pages, se déroulant dans l'Israël d'aujourd'hui (l'intrigue est bien datée dans ce roman, en pages 102 puis 108), sans une seule fois écrire le mot "palestinien" !!!

Ici, c'est encore pire : les mots "palestinien" et "arabe" apparaissent dans les pages 124 et 125, conjoints avec le mot "terroriste" ; et l'auteur de nous apprendre ingénument qu'en Israël, il existe une police secrète dénommée "Shabak" qui s'occupe "uniquement des arabes" : imagine-t-on un roman policier se déroulant dans la France d'aujourd'hui sans évocation des banlieues ni des descendants de l'immigration...
Pire encore : dans les dernières pages, notre enquêteur reçoit la donzelle qu'il a réussi à séduire en Belgique (!), laquelle – quelle outrecuidance ! – décide d'aller tout de même visiter Jérusalem-Est et le Mont des Oliviers : notre auteur ne lâchera que le "dôme doré d'al-Aqsa ... incandescent sous la chaleur" (p. 375), pas un traître mot sur les gens, ces "arabes", qui vivent là, qui ne sont même pas nommés, ce qui constitue la négation la plus violente qui soit de l'Autre.

Pour mémoire, les "arabes de nationalité israélienne" représentent environ vingt pour cent de la population d"Israël, soit presque deux millions de personnes, représentées par onze députés (sur 120) à la Knesset : il faut croire que les écrivains israéliens ne les voient pas, mais alors pas du tout du tout. C'est ignoble.

Comment un tel roman confinant à l'apartheid s'est-il vu attribuer un "prix des lecteurs" en France, aux éditions du Seuil ?

Les "grands écrivains" israéliens pourraient prendre modèle sur Yasmina Khadra (pseudonyme de Mohammed Moulessehoul) qui eut le courage d'écrire «L'attentat» (2005 - ISBN 978-2-266-16269-2 – voir recension) : même si ce roman n'est pas spécialement réussi, il a le mérite d'aborder une certaine vérité, dont on pourrait croire qu'elle constitue une obligation morale forte pour un universitaire et à plus forte raison pour un écrivain, quelle que soit sa nationalité.

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C'est un pur roman policier, qui à mes yeux manque réellement d'action ou de suspense, à plusieurs reprises, je me suis demandée si "l'histoire n'était pas encore finie", faut-il croire que je me suis carrément ennuyée à certains moments? Pour le dire autrement, le livre ne fait pas de vague, la mer est calme et plate et j'ai désespérément cherché la marée :-)

Sans compter que les personnages manquent de sel et que tout se déroule dans une certaine nonchalance, mais bon, je peux concevoir que ce soit un bon policier parce que le retournement final est quand même bon mais l'histoire traitée en bon thriller aurait été sûrement bien meilleure.
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Une enquête originale dans la banlieue de Tel-Aviv avec un enquêteur plein de finesse, et un rebondissement final inattendu. L'ensemble donne très envie de lire la suite !
(lu 2014)
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Dror Mishani m'a été vivement conseillé par une amie qui me la présenté comme une nouvelle voix du polar à suivre de très près. Avide de conseil, j'ai rapidement acheté le livre pour finalement être… Un peu déçue. J'ai du mal à retrouver le « suspense oppressant » dont parle l'éditeur. L'enquête sur la disparition du jeune Ofer démarre lentement : des interrogatoires, des battues, des recherches dans les hôpitaux, … Mais au bout d'une semaine d'enquête, rien de concret n'en ressort : pas d'indice, pas de témoin, pas de suspect. L'enquête piétine.

Une disparition inquiétante est certainement plus proche de la réalité en ce qui concerne l'enquête de terrain, mais, du coup, il est aussi plus ennuyeux. La disparition d'Ofer semble même être un prétexte tant le personnage de Avraham Avraham prend le dessus sur tout. C'est d'ailleurs un magnifique portrait psychologique que nous dresse Dror Mishani d'Avraham, un policier à des années lumières des stéréotypes du genre. On finit par s'attacher à ce commandant de police aux méthodes parfois trop scolaires et complètement dépassé par les événements. Il va d'ailleurs amèrement s'en vouloir pendant tout le roman : a-t-il perdu de précieuses heures de recherche en renvoyant Hanna Sharabi chez elle le soir où elle est venue déclarer la disparition de son fils ? Son sentiment de culpabilité est si important qu'il finit par accaparer tout le récit. Et puis, il y aura le doute : les parents lui ont-ils vraiment tout dit ? Qui est ce voisin un peu trop avenant avec Avraham ? Est-ce que tout le monde ment ?

La fin, il faut le dire, est surprenante et dérangeante ! de quoi compenser (peut-être?) le rythme un peu lent de l'enquête.
Lien : https://ladesordonnee.wordpr..
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A suivre comme il le demande impérativement
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