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sur 608 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une femme et un homme, nus, l'un dans l'autre, s'apprêtent à connaître l'orgasme au milieu de nul part. La première se métamorphose alors en créature de cauchemar. le second, en mauvaise posture, tire un canon de son bras et délivre une sanction aussi définitive qu'inattendue. Plus tard on retrouve le même homme dans une cité où il tombe sur une bande de mercenaires en train de maltraiter un elfe. Il leur rappelle, aidé d'une arbalète à répétition et d'une épée aux proportions surréalistes que la cruauté n'est pas l'apanage des tortionnaires. L'elfe ne le quittera plus. Plus tard encore il se fera capturer puis torturer en représailles. Mais là n'allait pas s'arrêter l'histoire de Guts.
Berserk est une série du mangaka Kentaro Miura. Son univers s'inscrit dans un moyen-âge européen, par son architecture, ses rites, sa culture de la guerre. Epique, comme peu peuvent s'en targuer, le récit retrace les pérégrinations de Guts, mercenaire surdoué, mu par la vengeance et perdu dans un univers ou la paix ne semble exister. L'auteur y mêle sciemment, action, érotisme et lutte de pouvoir. Mais le plus remarquable de l'oeuvre du maître est, à mes yeux, sa vision du mal. Les esprits les plus nobles n'attendent que de sombrer dans la perversion ou la folie. Les âmes les plus pures finissent violées, souillées, perverties. La mort n'est pas une fin, seule la lutte permet de repousser l'inéluctable. Quant à la paix, elle précède l'ensevelissement… le salut, ici, a le gout de la damnation. Jamais sous les pinceaux de Kentaro Miura, le blanc ne reste immaculé. L'auteur accouche de planches baroques, volontairement surchargées, à la noirceur à nulle autre pareille, vomissement chaotique tout droit venu des enfers. Un amalgame de membres crispés, de crocs, de griffes, de regards hallucinés, comme autant d'abjections, semble prêt à franchir la barrière des cases. le dessin n'admet, en ces occasions, aucun axiome anatomique, pas plus que le récit n'accepte de morale. Violence et sexe sont inextricablement liés pour toujours atteindre la limite du supportable, source d'un malaise durable chez le lecteur. Guts, le héros de Kentaro Miura n'est qu'un survivant dont l'esprit peut basculer à chaque instant, et dont la cruauté n'a d'égal que l'ignominie des épreuves qu'il traverse. Son humanité est aussi facile à percevoir qu'une épée d'obsidienne frappant par une nuit sans lune. Berserk est le sombre joyau de la fantasy. Kentaro Miura, lui, est à la bande dessinée ce que Rubens est à la peinture, un prophète de la dégénérescence en marche.
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Nous portons le deuil d'un grand artiste aujourd'hui.

Je pensais faire une critique de Berserk lorsque celui-ci serait enfin achevé. Malheureusement, ça ne pourra jamais être le cas. Je pense donc qu'aujourd'hui est le jour propice pour exprimer mon avis sur ce qu'est Berserk.

Il peut contenir des spoilers.

J'ai découvert Berserk à un âge où je n'aurai pas du. Bien trop jeune pour comprendre ce monde complexe, je n'ai cessé de le recommencer encore et encore. Je savais que je tenais quelque chose de précieux, et j'avais raison. Il est et sera le meilleur manga jamais crée selon moi à tous les niveaux, histoire, personnages, et graphisme.

Nous suivons dans ce manga Guts, un mercenaire en quête de vengeance accompagné de Puck, un elfe bien trop extraverti pour lui. Nous suivons ses débuts, son destin tragique et comprenons ce qu'il a amené à être comme il est aujourd'hui.

Guts est loin d'être un personnage parfait. Il peut être impitoyable, froid, maladroit, seul l'argent compte lui, il n'a jamais réellement connu une marque d'affection, jusqu'au jour où il fait la rencontre de la troupe du Faucon qui changera littéralement sa vie.

Ces moments, je les ai vécu avec Guts. Je me suis liée d'amitié avec les membres de la troupe du faucon, j'ai combattu à leurs côtés, j'ai passé des soirées devant un feu de camp à chanter pour célébrer la victoire des combats, j'ai aimé, ris et pleuré. C'est pour l'une de ses raisons que Berserk m'a marqué, grâce aux personnages. On comprenait Guts, on était heureux pour lui, on vivait chaque moment avec lui et on voulait que ça continue ainsi.

Grossière erreur.

Il ne faut pas oublier que Miura est tout aussi impitoyable que Guts. Si tout semble bien se passer, ce n'est jamais pour longtemps. C'est un univers oppressant et impitoyable envers les personnages.

C'est à partir de là que tout se chamboule. On y connaîtra la plus grande trahison et l'une des péripéties les plus sombres de l'univers manga.

Berserk est une vraie inspiration pour moi. Cet oeuvre m'a accompagné tout au long de ma vie et à participer au développement de ma créativité. Kentaro Miura, laisse un chef d'oeuvre inachevé derrière lui mais cela ne change rien au fait qu'il ai marqué Berserk comme l'une des meilleures oeuvres de dark fantasy. Il vivra à travers ses travaux et je ne me lasserai jamais de les relire pour retrouver Guts, Puck, Casca et le reste de la troupe du Faucon.

C'est avec un gros déchirement que je finis cette critique et porte le deuil d'un grand artiste qui nous a quitté bien trop tôt. Merci à Kentaro Miura d'avoir créé cet incroyable chef d'oeuvre qu'est Berserk.
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Ca fait bien longtemps que je n'ai pas retouché à Berserk, alors j'ai décidé de tout reprendre depuis le début pour pouvoir me replonger à nouveau dans cet univers si sombre !

Si j'aime pas mal de mangas, il y en a qui m'ont indubitablement davantage marquée (comme BLAME! et les autres oeuvres de Tsutomu Nihei d'ailleurs), et Berserk en fait partie lui aussi. Pilier de la Dark Fantasy, il a ouvert la voie à bien d'autres mangas et romans qui s'en sont pratiquement tous inspirés, de même que lui-même s'est inspiré de beaucoup de références. Et outre la qualité des dessins, de l'intrigue et des personnages, c'est là quelque chose qui m'a toujours plu : Berserk est une oeuvre en lien étroit avec énormément d'autres ! Les références sont extrêmement diverses et nombreuses, Berserk est un véritable catalyseur.

Sur le plan artistique, Kentaro Miura s'est fait plaisir à s'inspirant de nombreux monuments historiques, et il a aussi été puiser dans les oeuvres de Maurits Cornelis Escher, Hieronymus Bosch, Hans Ruedi Giger ou Giovanni Battista Piranesi, pour ne citer que ceux-là.

Côté littéraire, les références fourmillent, avec de grands noms comme P.K. Dick, Roger Zelazny, Franck Herbert, A.E. van Vogt, Robert E. Howard, Umberto Eco...
L'univers manga n'est d'ailleurs pas en reste, puisqu'on retrouve des références à Cobra, Hokuto no Ken, Versailles no Bara...

Mais si Kentaro Miura a beaucoup puisé dans le travail d'autres artistes, le partage a également opéré, parce que de très nombreuses oeuvres se sont elles aussi inspiré de Berserk jusqu'à l'ériger en une sorte de mythologie sombre et complexe. Beaucoup de romans de Dark Fantasy porte ainsi la patte de Berserk, de même pour les mangas et jeux vidéos. le trop méconnu "Fear and Hunger" fait ainsi la part belle au manga, et Guts a lancé la mode ''épée pelle à tarte'' (ou à crêpe, dixit Puck) qu'on retrouve ainsi dans l'énorme majorité des jeux vidéos (dont la fameuse Buster Sword de Cloud dans Final Fantasy VII). Hidetaka Miyazaki, président de FromSoftware, a ainsi étroitement lié l'univers de ses jeux (Demon Souls, Dark Souls, Bloodborne, Sekiro, Elden Ring), et je trouve ce mariage artistique absolument sublime. Dans ce premier tome, on croise ainsi le Baron Serpent, qui a servi de base aux soldats serpent de Dark Souls, mais surtout au personnage de Rykard, Seigneur du Blasphème, dans le plus récent Elden Ring.

En conclusion, je dirais que Berserk n'est pas le manga le plus abordable, et que les premiers tomes ne sont pas les meilleurs de la série. Mais pour qui sait s'accrocher, c'est un véritable trésor !
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Mon fils me parle avec insistance de ce Manga. Je n'ai jamais su lire les Manga. Il tente de me rassurer. Il me certifie que ce n'est qu'une question d'habitude, et qu'après le premier tome j'aurais pris les bons réflexes de lecture ; a commencer lire par la fin et de droite a gauche.
Ce jeune homme lit depuis longtemps des mangas. C'est la première fois qu'il insiste pour que j'en lise un. Il décide de me montrer l'animé en me précisant qu'ils correspondent au tome 4 à 6. J'aime beaucoup cette ambiance digne des tableaux de l'enfer de Gérôme Bosch.
Il a gagné. Partant en vacances avec mon épouse avec un petit pèlerinage à Lourdes où j'y découvre Hildegarde de Bingen, je lis, en total contraste la description de l'enfer du monde de Berserk.
Mon fils a raison, passé les difficultés de lire, et de trouver une loupe dans mon village d'Auvergne, car avec l'âge et la vue baissante, certaines bulles sont très difficiles à lire.
Ce premier tome me plonge dans les visions cauchemardesques de l'enfer. C'est étrange de plonger directement dans le manga après voir vu l'animé. En effet je commence, et, je sais pourquoi il fait ces terribles cauchemars et pourquoi il lui manque un bras et un oeil.
C'est donc, dès le début que je me demande comment l'auteur a projeter l'écriture de ce Personnage sur plusieurs année. C'est absolument dantesque. Est-ce que dès le premier tome, il savait où il allait ? Avait-il déjà entrevue la fin ? Ce sont mes grandes questions.
En tout cas, une histoire dans une guerre de 100 ans avec une inquisition forte et terrible m'interroge aussi sur le degré de documentation de l'auteur. Les démons sont réels.
En tout cas c'est un Manga essentiellement graphique ou domine l'action. Les personnages, leur réalité surgissent plus parce qu'ils font que parce qu'ils disent ; Mais cela ne nuit pas à la compréhension de l'histoire.
Je vis ma première expérience Manga à 56 ans !
Merci à mon fils.
Lien : https://tsuvadra.blog/2018/0..
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Amateur de BD et de fantasy, mais complètement novice en manga, je viens de découvrir cette série. Au vu des critiques, je m'attendais à un livre sombre et violent… le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu !
Dans ce premier tome, on fait connaissance avec Guts le guerrier noir, ses répliques acerbes, son épée incroyable, son bras mécanique et son arbalète implacable. Pour lui donner le change, Puck, l'elfe facétieux apporte un peu de légèreté dans ce monde médiéval-fantastique où les démons semblent étendre leur emprise sur les humains, et poursuivre inlassablement notre héros lugubre.
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Berserk est une série que je classerai au panthéon du manga. On reçoit une claque tellement l'oeuvre possède un scénario mature et noir mélangeant heroic-fantasy. Les personnages possèdent un tel charisme que l'on s'attache à chacun et que on à mal pour eux dans certaines situations, mais la palme revient à Guts, le héros possède un passé sombre et il est près à en découdre avec le Mal qu'il l'a brisé.

Berserk est le manga seinen de référence et il serait dommage de passer à côté de cette épopée.



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La dark fantasy a bon nombre d'ambassadeur, mais Berserk est peut être celui qui c'est illustré comme étant l'un des plus grands représentant.
L'histoire sombre nous plongeant dans un profond désespoir défilant le long d'un paysage bâtit d'une main de perfectionniste et dont l'immense bestiaire ne demande qu'à apparaître pour massacré notre anti héros déjà devenu culte.
Une série qui promet un voyage hors du commun et dont on ne sortira pas indemne.
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Permettez moi d'ouvrir une parenthèse qui explique ma relation avec Berserk.
J'ai longtemps laissé les mangas de côtés, ça ne me plaisait plus, je préférais les "vrais livres". Quel con j'ai été...
Il y a 2 3 ans mon frère m'a offert le coffret DVD de la série Berserk (la première), et je ne savais rien dessus, seulement que c'était de la fantasy très noir. Les premiers épisodes passent, ça va c'est sympa. Et l'histoire s'enchaîne et petit à petit je ne peux plus m'arrêter, je veux savoir la suite. J'abandonne ma posture désinvolte et me redresse sur mon canapé, je suis complètement concentré ! Et vient la fin de la série... J'ai la gorge nouée, j'ai envie de pleurer... Les seuls mots qui sont sorti de ma bouche c'était "ça fini comme ça ?!" J'ai tellement aimé ! Et c'est ce jour là que l'étincelle que j'avais pour les mangas s'est rallumé. Sans avoir lu, je sais que ça allait devenir ma série de manga préféré. J'ai donc attendu d'avoir la série complète pour commencer (les mangas qui me manquent arrive dans une semaine) et c'est avec beaucoup d'émotions que j'ai appris que Kentaro Miura est mort au début du mois, sans que je n'ai lu une seule page... Je m'en suis voulu et c'est pourquoi je la commence maintenant !!

Évidemment donc, Berserk est une référence dans le milieu manga que ça soit pour le dessin, pour l'écriture mais aussi une référence à ce que l'on nomme la Dark Fantasy. Il met en scène le terrible guerrier noir, Guts (un petit peu de Conan, un petit peu de Cobra) dans un monde rempli de démons et d'hommes qui sont tout aussi peu fréquentable ; accompagnés de Puck le petit elfe. Sa marque fait de lui la cible des démons et sa vie sera rempli de combats, de boucherie. Car oui, c'est de la boucherie et Miura a le talent de sublimer l'horreur. Dans tout ça, Guts a un caractère fort, impitoyable à l'extérieur. Mais on sent à l'intérieur sa souffrance (évidemment, vu que j'ai vu l'animé je sais ce qui lui ai arrivé, mais j'essaie de faire comme si je découvrais), qui lui ai arrivé un truc pas cool du tout... Dans ce premier tome on sent aussi qu'on accompagne Guts en plein milieu de son "aventure". Il a vécu des trucs avant, il n'est pas à son premier démon. On s'incruste donc dans sa vie, comme Puck en faite. Enfin, dès le premier tome, l'intrigue se lance tout de suite et la fin résonne à ceux qui ont vu l'anime.

Bref, c'est un plaisir d'enfin lire cette série.
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Berserk est pour moi un classique incontournable. Il s'agit d'un seinen de Dark
fantasy. le manga va être analysé en trois parties : le dessin, les personnages et
la trame narrative.
LE DESSIN
Le dessin de Kentaro Miura est magnifique. La précision du trait et les détails
apportés sont une preuve de la qualité de son oeuvre. Il est selon moi l'un des
mangaka à réaliser les meilleures doubles pages, avec un dessin plus réaliste,
plus ancré et plus cru. Les émotions sont parfaitement retranscrites, à tel point
qu'il est possible de rester un long moment devant une page vide de texte mais
chargée de signification et d'émotion.

Attention, à partir de maintenant l'analyse contient des spoilers, jusqu'au
chapitre 375 inclus (soit le tome 42).

TRAME NARRATIVE
Tout d'abord, et même si ça peut paraître bateau, je dois dire que la trame
narrative de Berserk est originale. En effet, il s'agit d'un des rares mangas à
débuter l'histoire avec la naissance du personnage principal et à le suivre tout au
long de sa vie.
Ensuite, il est important de noter que la structure du manga est unique. Dans les
premiers tomes, on comprend le grand potentiel que le manga détient. Une
polémique a également émergé autour de la structure car pour beaucoup de
lecteurs, le manga ne commence qu'à partir du troisième tome, c'est-à-dire au
moment du flashback de Guts à sa naissance. Cet argument est motivé par le fait
que selon eux, les trois premiers tomes ne vont pas avec la suite du manga.
Pour moi, on ne peut pas effacer ces derniers, qui servent à introduire le monde

dans lequel le protagoniste va évoluer et les bases fondamentales de la trame
narrative. Ce qui est vrai en revanche, c'est qu'on se demande quand les trois
premiers tomes vont revenir au niveau de l'histoire, ce qui n'arrivera jamais.
PERSONNAGES
Le premier personnage à analyser est bien évidemment Guts. Pendant les 3
premiers tomes, Guts est présenté comme un anti-héros. Mystérieux chevalier, il
est égoïste et ne fait preuve d'aucune amabilité particulière. Sa quête reste
inconnue du lecteur. Malgré cela, la mangaka dresse un monde périlleux pour
Guts et lui fait traverser de nombreuses épreuves. Cette vie difficile créé une
certaine empathie du lecteur envers le personnage principal. Il est clair que Guts
vit dans un monde qui ne l'aide pas, ce qui va avec l'esprit même du manga. Il
semble alors que le malheur s'abat toujours sur le protagonsite, peu importe ce
qu'il fait pour s'en sortir.
Ensuite, il est important de s'arrêter sur le personnage de Griffith. Il est selon
moi l'un des meilleurs antagonistes tout manga confondu. Il est extrêmement
bien écrit. Griffith est prêt à tout pour accomplir son rêve et va même jusqu'à
décimer sa propre troupe pour arriver à ses fins. Tout le long de l'histoire, le
lecteur assimile Griffith à un allié, qui a simplement un rêve à accomplir. Pour
moi qui ai commencé au tome 1, c'est un retournement de situation énorme
d'apprendre que le personnage tant détesté de Guts dans les trois premiers tomes
est en réalité l'ami qui l'a accompagné du tome 3 à 13 (pendant 10 tomes). Ce
personnage a un tel impact sur l'histoire qu'il est la raison pour laquelle le livre
est passé d'un manga médiéval à une réelle Dark Fantasy.
De manière générale, chaque personnage ajoute sa touche au manga. J'ai aussi
apprécié le fait que l'on sent que les personnages, même s'ils secondaires, ne
sont pas superficiels.
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Je commence peu à peu les mangas et je me suis naturellement lancée dans la lecture de l'oeuvre de Kentaro Muira.

Je n'ai qu'une chose à dire : incroyable ce premier tome !
Les planches sont tellement bien détaillées et ce premier tome nous donne clairement envie de lire la suite.
C'est un univers assez particuliers mais j'ai hâte de découvrir les aventures de Guts (et Puck qui a eu mon coeur)
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