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Le combat contre le conte continue, le sang coule, nourrit la Béhérit (qui n'est pas très fan qu'on la porte par le nez et la bouche, d'ailleurs), et enfin apparaissent les premières révélations !

Totalement inspirée de l'oeuvre de Maurits Cornelis Escher, la singularité ouverte par la Causalité est elle aussi une oeuvre à part entière ! Il n'est en effet pas rare que le travail d'Escher soit utilisé pour matérialiser le malaise, en contradiction totale avec le sens original de son travail (qui, pour une fois, a été très bien utilisé par Hayao Miyazaki dans ''Le Garçon et le Héron'', c'est suffisamment rare pour être précisé), mais certains auteurs ont choisi de ne pas simplement plaquer là le dessin, mais bel et bien de le réinventer. de l'investir d'une dimension très particulière, mais surtout très réfléchie (contrairement à Squid Game ou The Promised Neverland par exemple, qui eux utilise ça comme un symbolisme si basique qu'il confine au bas de gamme, balancé là pour combler les trous du scénario).

Kentaro Miura fait partie de ces rares artistes visionnaires, ainsi que Clive Barker. Sous leurs mains, le labyrinthe d'Escher devient ainsi un endroit étrange, ouvert, béant sur le Mal. Mais pas un Mal bas de gamme, non, un Mal soigneusement ordonné et pensé, construit avec ses règles et son Ordre. Miura a le God Hand, Barker a l'Ordre de l'Entaille. Tous frères et soeurs cénobites, ces anciens humains dévoyés ont pactisé avec le Diable, et ce pacte a ses règles et ses commandements. Nul ne peut y contrevenir, le sacrifice demandé ne peut pas disparaître comme par magie. le Pacte du Sang est absolu et se doit d'être payé. En tendant l'oreille, on entendrait presque l'orgue du Léviathan jouer sa mélodie sous les doigts de ses serviteurs...

Pour qui connait ces deux oeuvres, le parallèle est impressionnant, au point de se demander si les deux auteurs ne se seraient pas concertés pour atteindre cet absolu. Peut-être Miura avait-il lu Hellraiser, et surtout vu le 2e film sorti en 1988 et qui laisse pour la première fois apparaître ce labyrinthe qui cache bien des perversions et des transcendances. Peut-être les auteurs de certains des comics (notamment celui mettant en scène l'orgue du Lévianthan) était-il fan de Berserk. Difficile à dire, mais impressionnant à constater.

Dans un cas comme dans l'autre, le body-horror n'est ainsi pas là pour choquer à peu de frais, mais bel et bien pour aborder des thèmes comme la transcendance, la renaissance, l'élévation, le pacte et son prix, l'espoir et l'Ordre absolu. Des thèmes qui ne sont jamais dévoyés, juste utilisés avec énormément de finesse, dans une recherche du beau et du juste qui fait fi du manichéisme pour se concentrer sur le concept lui-même.

Ce tome 3 est ainsi la première claque de Berserk, celle qui annonce toutes les autres sans pour autant les laisser deviner. Celle qui a placé Miura au sommet d'un panthéon horrifique et angoissant qui en a inspiré tant d'autres après lui.
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Quel tome 3 !!! Réel coup de coeur pour celui-ci qui est mon préféré face au tome 1 et 2.

On retrouve toujours Guts dans son combat face au comte. Nous avons également la chance d'en apprendre un peu plus sur sa vie, et on commence également à comprendre d'où vient cette fameuse marque sur son cou.

Guts est toujours ce personne sanglant et antipathique mais je pense qu'il n'est pas aussi froid qu'il n'en à l'air.

Je tiens à ajouter que la qualité des planches est juste incroyable. Ça a été un plaisir pour les yeux de voir des dessins aussi bien travaillés.

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Guts et Puck arrivent dans une ville où règne la terreur. Torturant ses citoyen, son seigneur est corrompu par le mal au point de se métamorphoser en monstre. Lors de leur affrontement, Guts est après tant d'années sur le point de faire face aux God Hand. Pourquoi les poursuit-ils? Afin d'éclaircir ce mystère, le récit prend un nouveau cours inattendu et retourne aux origines de Guts.
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Quand on regarde la couverture, on ne s'attend pas à trouver un aventure toute gentille et mignonne. le dessin assez particulier et très sombre de Kentaro Miura contribue grandement à l'horreur qui s'y déroule inlassablement. La première page donne le ton avec Guts torturé par Griffith, un god hand. Après ça, tout part dans des dimensions parallèles avec des êtres d'une grande cruauté. Guts fait de son mieux pour en éliminer l'un d'entre eux, mais en vain. le voilà réduit en miette. Les autres rois démons du god hand en profitent pour torturer l'enfant afin qu'elle voit quel homme est son père. Malgré qu'elle puisse s'en sortir vivante, elle va cultiver une haine tenace à la personne qui lui a permis d'être encore là. Une réaction blessant le mercenaire. Puis le mangaka poursuit le récit avec un flasback avec la jeunesse de notre héros. Née d'une femme morte, protégée par une inconnue, élevé par un chef de guerre, son enfance n'a rien de joyeuse. D'ailleurs, il sera toujours poussé à sa battre comme un homme qu'il n'est pas encore. A 6 ans, cela reste facile de perdre contre un combattant d'expérience. le tome se conclut avec un personnage fort bloquant le garçonnet pour l'agresser sexuellement et ce à 9 ans. Comment ne pas être touché par tout cela? La rage de Guts se comprend grandement. Surtout quand on sait qu'une femme lui a donné de l'amour et qu'elle est morte de façon ignoble. Quelque chose me dit que la suite ne va pas être plus festive. Heureusement qu'il y a le personnes de Guts qui apporte un peu de légèreté, d'humour et d'humanité.
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Un tome 3 au coeur du combat. Scènes d'actions, horreurs, moments d'émotion, nouveau personnage qui apparaît donnent le rythme à ce volume.
Le premier arc se termine sur un bout du passé du personnage principal alors qu'il s'entraîne parmi des soldats.
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Suite de ma découverte de l'oeuvre de feu Kentaro Miura, ce tome 3 continue de nous dévoiler un bel univers d'Héroic Fantasy.

Si le dessin n'est pas encore au top et que quelques scène peuvent être un peu compliquée à lire, la pate graphique de l'auteur se reconnait déjà.

Côté scénario, on en apprend un peu plus sur le personnage de Guts et le monde dans lequel il évolue et la fin du volume nous laisse espérer de bonnes choses, surtout pour ceux ayant vu les films d'animations, le titre du dernier chapitre étant "l'age d'or".
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On continue donc le combat de Guts contre le Comte, un homme devenu monstre. Déjà, on apprend véritablement l'histoire de ce dernier, comment il est devenu un transcendé. D'ailleurs, Guts lui en mets plein la tronche dans un accès de rage, incontrôlable, le titre de la série porte très bien son nom. Puis arrive les 5 God Hands, invoqué par le Beherit. La tension est a son paroxysme et l'on entrevoit la relation entre l'un d'eux, Griffith, et Guts. Notre bretteur en devient complètement fou. Un beau travail sur les visages pour retranscrire les émotions. Entre le visage de la fille du comte qui passe de la terreur à la haine contre Guts, jusqu'à vouloir le tuer, et le visage haineux de Guts contre le Comte et Griffith qui va ensuite nous montrer une immense tristesse quand Theresia lui souhaite la mort. Cet arc se termine et on enchaîne sur la jeunesse de Guts. À votre avis sera t'elle joyeuse ? NON ! Il en chie depuis le premier tome, on s'arrête pas sur cette lancée ! La fin de ce tome est tragique ! Stephen King (qui adore maltraité les enfants dans ses romans) a fait un malaise !
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Suite et fin de l'arc du Guerrier noir et des chapitres “Les anges gardiens du désir” : on y rencontre les fameux “God Hand” et on conclut les aventures du Comte possédé. Puis démarre l'arc de l' Age d'or où l'on se plonge dans l'enfance (évidemment tourmentée !) de Guts. Lecture toujours aussi sombre et prenante.
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Alors que je pestais depuis deux tomes, j'ai eu une révélation ici et j'ai enfin vraiment pris mon pied et compris pourquoi tant de gens devaient aimer cette série ! Quelle intelligence de la part de l'auteur, il se sert du climax de cet court premier arc pour complètement lancer sa saga et son héros dans quelque chose de tellement plus vaste et complexe. J'adore !

Guts affronte toujours le Comte lors d'un duel dantesque. On est ébahi de voir comment un simple humain peut lutter comme ça en donnant tout alors que son corps est en lambeaux au fil des attaques d'un ennemi qui le dépasse. C'est bluffant ! Alors oui, comme je le dis depuis le tome 1, c'est aussi un peu gros et difficile à croire mais qu'importe, ça donne un charisme de fou à Guts malgré son caractère très particulier.

Mais comme je le disais plus haut, ce n'est qu'un prétexte pour nous lancer dans quelque chose de bien plus vaste, une intrigue qui nous accompagnera probablement un long moment dans la saga : les origines de Guts, de sa cicatrice, de sa relation avec les God Hands et notamment le mystérieux Griffith. Pour cela, le mangaka fait monter la tension comme jamais encore dans son oeuvre. Guts est au bord du point de rupture, il y bascule même un temps. Sa haine est plus que palpable, c'est terrifiant et vraiment jubilatoire pour le lecteur, parce qu'on sent à quel point tout cela est démesuré et qu'on se demande bien comment ça a pu en arriver là. de plus, la différence de statut entre Guts et Griffith qui semblent pourtant très bien se connaitre intrigue et sera sûrement l'amorce pour la suite des aventures de notre héros. C'est passionnant à voir se mettre en place.

Alors oui, nous restons sur un titre de Dark Fantasy aux ressors classiques, avec un anti-héros un peu grossièrement esquissé, mais bon sang que c'est jouissif à lire. On sent les prémisses d'une histoire folle, avec un héros complexe qui a des relations avec d'autres personnages qui le sont tout autant. Ce sont autant de promesses d'une future histoire passionnante !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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la brutalité du mal !

Ma lecture continue dans le monde du manga (à la loupe – vraiment écrit petit par moment …)

Tome 2 et Tome 3, ceux avant l'enfance et l'adolescence et ceux qui seront mis en animation avec l'animé en trois parties des années 90.

L'histoire avance dans cette obscurité effrayante, sans lumière. Nous sommes bien dans la Dark-fantasy, Un Sauron quelque part à gagné et les personnages deviennent réels et plus profond qu'il n'y paraissait.

Pourquoi représenter, les ténèbres, l'enfer ?

Pourquoi lire ces représentations des ténèbres, de l'enfer, du nihilisme, de cette histoire de quête de pouvoir permanent et absolue juste pour tenter de donner un sens à l'univers ?
la question du bien ?

En tout cas ces deux tomes m'ont questionné sur cela. Et peut-être même avec plus de profondeur que la compagnie noire de Glen Cook (les livres du Nord), qui déjà m'avait pas mal ébranlé en son temps.

Ici les abysses sont vertigineux, aucune possibilité de rédemption, pourtant sa quête est là.

Je suis pris par le lecture de cette oeuvre et que j'avance avec curiosité et hâte.
Lien : https://tsuvadra.blog/2018/0..
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