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Dans ce tome 3 Guts est en mauvaise posture face au Comte, sans doute l'Apôtre le puissant que le chevalier noir n'a jamais eu à affronter. Puck qui croit avoir compris l'histoire du Comte à travers les récits de Theresia, fait appel aux dernières parcelles d'humanité de celui qui opté pour l'inhumanité… C'est le moment que choisi Guts pour prendre en otage Theresia et s'en servir comme bouclier humain avant de délivrer son coup spécial !
Les cris de douleurs et de désespoir du Comte réveillent la béhérit qui invoque les cinq rois-démons de la God Hand lors de superbes planches à la Escher : ATTENTION SPOILERS


Retour à la réalité… La salle du trône est en ruine, le cadavre du Comte a retrouvé son apparence première, Theresia en état de choc souhaite mourir avant de vouer notre héros aux gémonies. Devant la promesse de la jeune fille de le tuer un jour de ses propres mains, Guts se marre et déclare qu'il ne dérobera pas quand ce dernier arrivera… Notre héros badass est-il aussi invulnérable et impitoyable que ceux les monstres qu'ils traquent ? On pourrait le croire, mais les dernières planches nous montrent un Guts décomposé qui reprend sa quête de vengeance en boitant et en pleurant…


Un tome stylé, bien écrit et bien dessiné, un peu grosbill (ce qui le prive de la cinquième étoile) mais riche en émotion après un tome riche en action, et dont les graphismes se payent le luxe d'être de meilleurs factures que ceux du tome 2 qui étaient de meilleur facture que ceux du tome 1… Et cela continuera ainsi sans doute jusqu'au bout manga !
Maintenant qu'on connaît les enjeux du récit et les tenants et aboutissants et l'univers, on a hâte de poursuivre ! Oui, mais non. Débute ensuite l'arc flashback de « l'âge d'or », qui nous raconte tous les événements qui ont amené Guts à devenir ce chevalier noir chasseur de démons équipé de la fameuse épée tueuse de dragon. Il faudra attendre 10 tomes avant de revenir à la trame principale. C'est très frustrant à court terme, mais sublime à long terme : Guts s'enfonce dans les ténèbres pour devenir un héros plus flamboyant encore. Sachez donc attendre avec patience l'Occultation… (Je ne veux vous spoiler, mais sans déconner préparez-vous à plusieurs nuits d'affreux cauchemars hein)

Dans ce début de « l'âge d'or », nous suivons les premier pas de Guts dans sa Vie de Merde dans Un Monde de Merde, recueilli bébé sous un gibet par un capitaine mercenaire et sa compagne putain de campagne.… Gambino élève donc Guts comme son fils, mais inconsciemment l'accuse d'être le porte-guigne qui a causé la mort de sa tendre Sis.
L'ambiance rappelle celle du film "La Chair et le sang" de Paul Verhoeven : c'est sombre, violent et sans concession et le tome s'achève par un choc pour Guts et pour les lecteurs car après avoir tué son premier homme notre futur chasseur de démons est violé à l'âge de 9 ans par une brute pédophile. Un manga à définitivement ne pas mettre entre toutes les mains : âmes sensibles s'abstenir !
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Alors que je pestais depuis deux tomes, j'ai eu une révélation ici et j'ai enfin vraiment pris mon pied et compris pourquoi tant de gens devaient aimer cette série ! Quelle intelligence de la part de l'auteur, il se sert du climax de cet court premier arc pour complètement lancer sa saga et son héros dans quelque chose de tellement plus vaste et complexe. J'adore !

Guts affronte toujours le Comte lors d'un duel dantesque. On est ébahi de voir comment un simple humain peut lutter comme ça en donnant tout alors que son corps est en lambeaux au fil des attaques d'un ennemi qui le dépasse. C'est bluffant ! Alors oui, comme je le dis depuis le tome 1, c'est aussi un peu gros et difficile à croire mais qu'importe, ça donne un charisme de fou à Guts malgré son caractère très particulier.

Mais comme je le disais plus haut, ce n'est qu'un prétexte pour nous lancer dans quelque chose de bien plus vaste, une intrigue qui nous accompagnera probablement un long moment dans la saga : les origines de Guts, de sa cicatrice, de sa relation avec les God Hands et notamment le mystérieux Griffith. Pour cela, le mangaka fait monter la tension comme jamais encore dans son oeuvre. Guts est au bord du point de rupture, il y bascule même un temps. Sa haine est plus que palpable, c'est terrifiant et vraiment jubilatoire pour le lecteur, parce qu'on sent à quel point tout cela est démesuré et qu'on se demande bien comment ça a pu en arriver là. de plus, la différence de statut entre Guts et Griffith qui semblent pourtant très bien se connaitre intrigue et sera sûrement l'amorce pour la suite des aventures de notre héros. C'est passionnant à voir se mettre en place.

Alors oui, nous restons sur un titre de Dark Fantasy aux ressors classiques, avec un anti-héros un peu grossièrement esquissé, mais bon sang que c'est jouissif à lire. On sent les prémisses d'une histoire folle, avec un héros complexe qui a des relations avec d'autres personnages qui le sont tout autant. Ce sont autant de promesses d'une future histoire passionnante !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Dans le précédent tome, Theresia, la fille du Comte, avait expliqué à Puck comment était son père auparavant et pourquoi il avait tant changé. Mais était-ce bien la véritable histoire du Comte ? Une autre version, bien plus terrible, nous est narrée dans ce troisième tome.

Enfin, Guts nous laisse entrevoir une faille dans sa carapace. S'en suit une plongée dans son passé, vraiment misérable. Je crois que je commence à comprendre pourquoi il est si asocial et cruel.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que son entourage "familial" n'est pas très sécurisant. Violence, mépris, manipulation,... Voilà le climat dans lequel Guts grandit. Je trouve Gambino absolument détestable et j'ai du mal à comprendre comment l'enfant peut rester attaché à lui.

La dernière scène est difficilement supportable, on devine ce qui va se passer mais on a du mal à y croire...
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la brutalité du mal !

Ma lecture continue dans le monde du manga (à la loupe – vraiment écrit petit par moment …)

Tome 2 et Tome 3, ceux avant l'enfance et l'adolescence et ceux qui seront mis en animation avec l'animé en trois parties des années 90.

L'histoire avance dans cette obscurité effrayante, sans lumière. Nous sommes bien dans la Dark-fantasy, Un Sauron quelque part à gagné et les personnages deviennent réels et plus profond qu'il n'y paraissait.

Pourquoi représenter, les ténèbres, l'enfer ?

Pourquoi lire ces représentations des ténèbres, de l'enfer, du nihilisme, de cette histoire de quête de pouvoir permanent et absolue juste pour tenter de donner un sens à l'univers ?
la question du bien ?

En tout cas ces deux tomes m'ont questionné sur cela. Et peut-être même avec plus de profondeur que la compagnie noire de Glen Cook (les livres du Nord), qui déjà m'avait pas mal ébranlé en son temps.

Ici les abysses sont vertigineux, aucune possibilité de rédemption, pourtant sa quête est là.

Je suis pris par le lecture de cette oeuvre et que j'avance avec curiosité et hâte.
Lien : https://tsuvadra.blog/2018/0..
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Le combat contre le conte continue, le sang coule, nourrit la Béhérit (qui n'est pas très fan qu'on la porte par le nez et la bouche, d'ailleurs), et enfin apparaissent les premières révélations !

Totalement inspirée de l'oeuvre de Maurits Cornelis Escher, la singularité ouverte par la Causalité est elle aussi une oeuvre à part entière ! Il n'est en effet pas rare que le travail d'Escher soit utilisé pour matérialiser le malaise, en contradiction totale avec le sens original de son travail (qui, pour une fois, a été très bien utilisé par Hayao Miyazaki dans ''Le Garçon et le Héron'', c'est suffisamment rare pour être précisé), mais certains auteurs ont choisi de ne pas simplement plaquer là le dessin, mais bel et bien de le réinventer. de l'investir d'une dimension très particulière, mais surtout très réfléchie (contrairement à Squid Game ou The Promised Neverland par exemple, qui eux utilise ça comme un symbolisme si basique qu'il confine au bas de gamme, balancé là pour combler les trous du scénario).

Kentaro Miura fait partie de ces rares artistes visionnaires, ainsi que Clive Barker. Sous leurs mains, le labyrinthe d'Escher devient ainsi un endroit étrange, ouvert, béant sur le Mal. Mais pas un Mal bas de gamme, non, un Mal soigneusement ordonné et pensé, construit avec ses règles et son Ordre. Miura a le God Hand, Barker a l'Ordre de l'Entaille. Tous frères et soeurs cénobites, ces anciens humains dévoyés ont pactisé avec le Diable, et ce pacte a ses règles et ses commandements. Nul ne peut y contrevenir, le sacrifice demandé ne peut pas disparaître comme par magie. le Pacte du Sang est absolu et se doit d'être payé. En tendant l'oreille, on entendrait presque l'orgue du Léviathan jouer sa mélodie sous les doigts de ses serviteurs...

Pour qui connait ces deux oeuvres, le parallèle est impressionnant, au point de se demander si les deux auteurs ne se seraient pas concertés pour atteindre cet absolu. Peut-être Miura avait-il lu Hellraiser, et surtout vu le 2e film sorti en 1988 et qui laisse pour la première fois apparaître ce labyrinthe qui cache bien des perversions et des transcendances. Peut-être les auteurs de certains des comics (notamment celui mettant en scène l'orgue du Lévianthan) était-il fan de Berserk. Difficile à dire, mais impressionnant à constater.

Dans un cas comme dans l'autre, le body-horror n'est ainsi pas là pour choquer à peu de frais, mais bel et bien pour aborder des thèmes comme la transcendance, la renaissance, l'élévation, le pacte et son prix, l'espoir et l'Ordre absolu. Des thèmes qui ne sont jamais dévoyés, juste utilisés avec énormément de finesse, dans une recherche du beau et du juste qui fait fi du manichéisme pour se concentrer sur le concept lui-même.

Ce tome 3 est ainsi la première claque de Berserk, celle qui annonce toutes les autres sans pour autant les laisser deviner. Celle qui a placé Miura au sommet d'un panthéon horrifique et angoissant qui en a inspiré tant d'autres après lui.
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On continue donc le combat de Guts contre le Comte, un homme devenu monstre. Déjà, on apprend véritablement l'histoire de ce dernier, comment il est devenu un transcendé. D'ailleurs, Guts lui en mets plein la tronche dans un accès de rage, incontrôlable, le titre de la série porte très bien son nom. Puis arrive les 5 God Hands, invoqué par le Beherit. La tension est a son paroxysme et l'on entrevoit la relation entre l'un d'eux, Griffith, et Guts. Notre bretteur en devient complètement fou. Un beau travail sur les visages pour retranscrire les émotions. Entre le visage de la fille du comte qui passe de la terreur à la haine contre Guts, jusqu'à vouloir le tuer, et le visage haineux de Guts contre le Comte et Griffith qui va ensuite nous montrer une immense tristesse quand Theresia lui souhaite la mort. Cet arc se termine et on enchaîne sur la jeunesse de Guts. À votre avis sera t'elle joyeuse ? NON ! Il en chie depuis le premier tome, on s'arrête pas sur cette lancée ! La fin de ce tome est tragique ! Stephen King (qui adore maltraité les enfants dans ses romans) a fait un malaise !
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Pour ce troisiéme tome, on clôture l'arc des Anges secret désir, et on commence à revenir sur la jeunesse de Guts, pour un trés bon tome !

240 pages qui se dévorent en une petite demi-heure donc, pour le peu que l'on ne soit pas hypnotisé par la qualité des dessins, franchement impressionnant. A l'aspect démoniaque des 3 premiers quarts, succéde ainsi une histoire qui jour plus de son ampleur épique avec des batailles grandioses et un grand nombre de détails. C'est sanglant, violent, méchant, mais ça se lit avec un grand plaisir. Les dialogues sont peu nombreux mais vont à l'essentiels, donnant un rythme trés rapide à ce manga, dont le troisiéme tome donne, une fois de plus, l'envie d'en savoir encore plus sur ce que cette histoire peut nous réserver par la suite ! Alors lisez en, c'est du bon !
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Quel tome 3 !!! Réel coup de coeur pour celui-ci qui est mon préféré face au tome 1 et 2.

On retrouve toujours Guts dans son combat face au comte. Nous avons également la chance d'en apprendre un peu plus sur sa vie, et on commence également à comprendre d'où vient cette fameuse marque sur son cou.

Guts est toujours ce personne sanglant et antipathique mais je pense qu'il n'est pas aussi froid qu'il n'en à l'air.

Je tiens à ajouter que la qualité des planches est juste incroyable. Ça a été un plaisir pour les yeux de voir des dessins aussi bien travaillés.

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Quand on regarde la couverture, on ne s'attend pas à trouver un aventure toute gentille et mignonne. le dessin assez particulier et très sombre de Kentaro Miura contribue grandement à l'horreur qui s'y déroule inlassablement. La première page donne le ton avec Guts torturé par Griffith, un god hand. Après ça, tout part dans des dimensions parallèles avec des êtres d'une grande cruauté. Guts fait de son mieux pour en éliminer l'un d'entre eux, mais en vain. le voilà réduit en miette. Les autres rois démons du god hand en profitent pour torturer l'enfant afin qu'elle voit quel homme est son père. Malgré qu'elle puisse s'en sortir vivante, elle va cultiver une haine tenace à la personne qui lui a permis d'être encore là. Une réaction blessant le mercenaire. Puis le mangaka poursuit le récit avec un flasback avec la jeunesse de notre héros. Née d'une femme morte, protégée par une inconnue, élevé par un chef de guerre, son enfance n'a rien de joyeuse. D'ailleurs, il sera toujours poussé à sa battre comme un homme qu'il n'est pas encore. A 6 ans, cela reste facile de perdre contre un combattant d'expérience. le tome se conclut avec un personnage fort bloquant le garçonnet pour l'agresser sexuellement et ce à 9 ans. Comment ne pas être touché par tout cela? La rage de Guts se comprend grandement. Surtout quand on sait qu'une femme lui a donné de l'amour et qu'elle est morte de façon ignoble. Quelque chose me dit que la suite ne va pas être plus festive. Heureusement qu'il y a le personnes de Guts qui apporte un peu de légèreté, d'humour et d'humanité.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Suite de ma découverte de l'oeuvre de feu Kentaro Miura, ce tome 3 continue de nous dévoiler un bel univers d'Héroic Fantasy.

Si le dessin n'est pas encore au top et que quelques scène peuvent être un peu compliquée à lire, la pate graphique de l'auteur se reconnait déjà.

Côté scénario, on en apprend un peu plus sur le personnage de Guts et le monde dans lequel il évolue et la fin du volume nous laisse espérer de bonnes choses, surtout pour ceux ayant vu les films d'animations, le titre du dernier chapitre étant "l'age d'or".
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