La petite faiseuse de livres, tome 6

📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜

Ici Maïn doit faire un choix crucial pour sa vie et elle va devoir parler à ses parents de sa maladie.
Cette maladie "La Dévorante" qui est de plus en plus présente et qui affaiblit notre petite héroïne.

Malgré sa santé en dent de scie, Maïn, toujours aidée de son fidèle Lutz, est très motivée. Entre la fabrication des barrettes, de paniers, la préparation de son baptême, le temps passe vite.

Ce tome est placée sous le signe de l'émotion mais aussi de la force et de la combativité face à la maladie de Maïn.
Lutz, quant à lui, est bien déterminé à devenir marchand.
Vraiment ce petit manga est rafraichissant et offre une histoire bien écrite et passionnante.

😊Le 7ème tome est indisponible à la vente : je ne le trouve nulle part 😢

VI
Avant dernier tome de cette première partie. Oui je me réveille après tout le monde (je ne connais pas le roman du même nom), mais apparemment ce n'est pas un simple manga, MAIS UNE SAGA !
En tout cas, si la suite conserve ce trait doux, ce rythme simple mais pourtant plein d'avancées pour nos petits héros apprentis marchands et livrovores, alors ce sera chouette.
Nous avons donc là Maïn qui donne tout son possible pour avancer dans ses rêves et projets avant que la maladie ne la submerge. A moins que d'ici là elle découvre quelque chose ou quelque alliance pour prolonger son existence. Bref. Je trépigne. Et vais ouvrir derechef la suite.

Un avant-dernier tome où l'étau se resserre autour de la santé de Maïn qui doit faire un choix de vie. Un tome très émouvant et qui permet de reprendre la fabrication du papier. Une question demeure : Maïn réussira t-elle finalement à créer un livre ?
De très beaux dessins hivernaux et aussi au niveau des costumes. Hâte de voir ce que réserve la fin de cette histoire très douce dans son déroulé.

Avec cet avant-dernier tome, la série atteint son climax ou peut-être un premier mini-climax, la suite nous le dira.

Au coeur de ce tome placé sous le signe de l'émotion, il y a la santé de Maïn et plus particulièrement la maladie qui la ronge : la dévorante. Après une nouvelle crise particulièrement rude, celle-ci se voit confronté de plein pied à elle. Elle ne peut plus l'ignorer comme elle le faisait. On apprend ainsi le destin des personnes, destin totalement en phase avec cet univers très hiérarchisé entre nobles et prolétaires reposant sur la magie. Je trouve que c'est vraiment cohérent de la part des auteurs, avec une réutilisation judicieuse des concepts déjà vus, et le développement des personnages secondaires liés à la nouvelle activité de Maïn, le tout sans oublier les anciens.

D'ailleurs, le moment fort du tome n'est pas celui où on en apprend plus sur sa maladie, ses tenants et ses aboutissants. Non, c'est quand Maïn se confie enfin honnêtement à sa famille sur celle-ci et ce qu'elle désire faire de sa vie. J'ai vraiment été touchée par la force de ses parents ainsi que par la fragilité de sa soeur. J'ai trouvé ce moment très crédible malgré l'univers surréaliste dans lequel on se trouve avec une enfant si jeune qui travaille. Mais le discours de la mère sur l'envie qu'elle a de voir avant tout sa fille s'épanouir dans ce qu'elle aime est très beau.

Ainsi, le développement de la maladie de l'héroïne loin d'être larmoyant est en fait une force ici. de la même façon, ce n'est absolument pas un frein au reste de l'intrigue, c'est-à-dire au projet de Maïn de fabriquer du papier pour créer des livres. Ce projet revient d'ailleurs sur le devant de la scène avec enfin une certaine forme de concrétisation avec la préparation de sa commercialisation. Une nouvelle fois tout se mêle à merveille : le destin de l'héroïne, sa relation avec Lutz, le personnage de Benno et la Guilde des marchands. C'est très bien mené et la narration simple mais dynamique rend vraiment la lecture agréable.

L'avant-dernier tome de la petite faiseuse de livres offre donc un beau panel d'émotions et de réflexions. On est touché par le destin de l'héroïne, tout comme par son désir d'accomplir avant tout son rêve mais sans oublier tous ceux qui ont été là pour elle. C'est un titre résolument positif et chaleureux.
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Il ne faut pas oublier que la série comporte 7 tomes. Comme nous sommes à l'avant dernier, il est normal que l'on nous donne les clés pour accepter la fin. On a eu le temps de s'attacher à Maïen qui est adorable, créative et bienveillante. Elle a joué un rôle dans la vie de nombreux personnages les incitant à regarder le monde autrement. Dorénavant, elle a fait un choix. Elle ne veut pas être l'objet d'un noble. Par conséquent, elle mourra dans un an entouré de sa famille. Sa maladie se nomme la Dévorante. Seul les riches peuvent se procurer les objets magiques pour se soigner. On ne sait pas à quoi cela est du.

Donc, il ne faut pas perdre une minute. Cette fatalité amène l'équipe créative à illustrer des scènes émotionnellement fortes. Parler de la mort n'est pas courante donc c'est audacieux de l'avoir choisi en fil rouge. Il est normal de montrer l'impact sur la future absence d'un enfant, d'une soeur, d'une amie, d'une partenaire financière... Pour la soeur de Maïen la nouvelle engendre les grandes eaux. Son visage expression cette profonde tristesse ressentie. Tous ne réagissent pas pareil. C'est assez malin de montrer la diversité des réactions. Cela amène à montrer plus de réalisme. L'avenir de Lutz est tracé et ne dépendra pas de Maïen. Il a tissé les liens nécessaires pour devenir un adulte autonome. Tout est bien installé pour titiller notre curiosité pour terminer l'aventure du livre.
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