J'ai lu ce livre il y a longtemps et ce qu'il me reste comme impression de cet roman est le côté cinglé du père de famille de cette histoire.
Le Dr Narcisse Des Oeillet étrangement fasciné par les noms de fleurs, puisqu'il est lui même doté de deux d'entre eux. Lorsqu'il rencontre la soeur de sa fiancée, qui a également un double nom de fleur, qu'importe alors pour Narcisse s'il n'est pas en amour avec elle et qu'elle est moins jolie et intelligente que sa fiancée. Marguerite Fougère apparait comme le début d'un plan soigneusement élaboré de famille de fleurs et c'est avec aberration que la famille Fougère voit leur fille être mariée avec un homme qu'ils ne jugeaient pas digne d'elle. Commence alors le grand jardin du docteur: Rose, Iris, Violette et Jasmin apparaissent tour à tout, pris dans la folie de leur père, qui les traite plus en plante qu'en enfant.
Chacun à leur manière, ils se rebelleront contre lui, certains avec éclat, d'autre plus insidieusement. Chose certaine, aucun n'en sort vraiment indemne.
C'est un bon livre, perturbant et original. Narcisse porte bien son nom, il semble effectivement narcissique, en plus d'être maniaque et contrôlant. Un genre de personnage que je voyais souvent dans les mauvaises romances, mais ici, on le trouve en contexte familial. Bref, un drame familial bien ficelé qui ne nous laisse pas indemne nous non plus.
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Le coeur ne se commande pas. N’avez-vous pas fini par vous en rendre compte? Là, ce qui vous blesse, je le sens, c’est d’apprendre que je ne vous aimais pas. Votre fierté en est heurtée. Mais c’est vous qui avez énoncé que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre.
— Et ce Philippe? Il ne t’intéresse pas?
— Non, papa, cet homme n’est qu’un Don Juan! Très bien de sa personne, séducteur, mais avec une fille dans les bras tout en reluquant celle qui vient d’entrer.
On ne fréquente pas un homme pour plaire à ses parents ni pour faire plaisir à sa grande soeur. On le fréquente parce qu’on a une certaine attirance, une envie…
Narcisse n’avait rien d’un tombeur de femmes. Il était certes charmant, mais son peu de charisme ne soulevait guère les feuilles au sol.
Quand on a été médecin et qu’on a eu toute la paroisse à ses pieds, on doit s’attribuer soi-même des indulgences et des bénédictions!
Anne-Laure Bondoux nous parle de son nouveau roman, Valentine ou la belle saison, qui sortira le 04 octobre aux éditions Fleuve.
À 48 ans et demi, divorcée et sans autre travail que l?écriture d?un manuel sur la sexualité des ados, Valentine décide de s?offrir une parenthèse loin de Paris, dans la vieille demeure familiale. Là-bas, entourée de sa mère Monette et du chat Léon, elle espère faire le point sur sa vie.
Mais à la faveur d?un grand ménage, elle découvre une série de photos de classe barbouillées à coups de marqueur noir. Ce mystère la fait vaciller, et quand son frère Fred débarque, avec
son vélo et ses états d?âme, Valentine ne sait vraiment plus où elle en est.
Une seule chose lui semble évidente : elle est arrivée au terme de la première moitié de sa vie.
Il ne lui reste plus qu?à inventer ? autrement et joyeusement ? la seconde.
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