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Mes plus beaux billets tome 1 sur 4
EAN : 9782893819303
Logiques (Editions) (01/01/2004)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Des billets qui se baladent tels des funambules sur le temps, la pensée, la raison, l'amour et les saisons. Une invitation de Denis Monette à partager le fil de ses émotions.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
L’expérience des erreurs se doit d’être transmise tout autant que celle des succès. Il serait si facile de dire: «Qu’ils aillent tous au diable et qu’ils apprennent à leurs frais.» Mais s’il est possible de calmer le monde sans pour autant le changer… pourquoi ne pas essayer? Si l’on s’arrête pour y penser sérieusement, existe-t-il une raison importante qui vaille que l’on s’emporte au risque de se rendre malade? Un patron, un conjoint, un voisin, les enfants, personne parmi tout ce beau monde n’a quelque droit que ce soit sur les nerfs qui nous appartiennent. Rougir de colère? Bouillir au point d’en éclater? Rugir au point de mordre? Plus maintenant! Quand l’agresseur devient l’agressé par sa propre faute, il ne peut que s’en frapper la poitrine. Se contenir quand on voudrait exploser, garder les bras croisés quand on voudrait gesticuler, pas facile, je l’avoue, mais un tel tour de force ne peut qu’être bénéfique aux cellules cervicales trop souvent à l’envers. Ne plus se mettre dans tous ses états et laisser les autres le faire pendant que l’on attend la fin de l’ouragan, voilà ce qui s’appelle sagesse
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Avoir du cœur est donné à tous, mais avoir les nerfs assez solides pour l’appuyer, c’est autre chose. Et que dire de ces hommes et de ces femmes pour qui la majeure partie d’une vie s’écoule en bloc opératoire. Vous rendez-vous compte à quel point il faut être fort pour, chaque jour, se trouver face à une question de vie ou de mort? Non, on ne s’en rend pas compte, car pendant que ces ouvriers du corps humain suent pour nous garder en vie, nous nous remettons de ce qu’on appelle «une grosse journée de travail» en prenant un petit verre sous notre parasol. Le dévouement de ces disciples de la santé est trop immense pour qu’on se permette de les lapider dès qu’on sort insatisfait de leurs mains. Ils se donnent trop pour qu’on se permette de l’oublier et notre mauvaise foi à leur égard l’emporte trop souvent sur la gratitude à laquelle ils ont droit. Soyons justes et équitables, soyons sincères et disons-leur pour une fois qu’ils ont notre admiration la plus vive. Chapeau, disciples de la santé, et merci de vous trouver à notre portée.
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Dans notre temps, nous avions au moins la décence de la discrétion. De plus en plus, c’est le flagrant délit qui s’impose. On s’embrasse dans le métro, on se caresse dans les endroits publics au su et au vu de tous… et on s’en fiche. L’amour-propre n’a même plus sa place et c’est peut-être maintenant qu’il faudrait prêter à nos enfants le manuel des bonnes manières qu’on a rangé dans nos tiroirs. Avoir le sens de la décence, finalement, c’est tout simplement d’être assez intelligent pour faire la différence entre le respect des autres et ses convictions personnelles. C’est aussi se rendre compte que d’autres sont nés avant nous avec des principes établis qu’on n’a pas le droit d’enrayer. Quand les jeunes auront compris que la terre tournait bien avant eux, ils ne chercheront plus à imposer un renouveau de leur cru au détriment des valeurs de leurs prédécesseurs. Dès lors, chacun fera ce qu’il voudra… mais comme il se doit!
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Aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, l’épouse n’est plus réduite à son rôle de femme au foyer. Dans la plupart des ménages actuels, madame doit se lever le matin et se rendre à son travail afin d’équilibrer un budget qui serait certes chancelant sans son aide. Jusque-là, ça va et je trouve même normal que les deux êtres qui forment un couple mettent la main à la pâte pour un «mieux-vivre» qui s’impose. Là où je ne suis pas d’accord, par contre, c’est que cette même petite dame soit la seule victime des tâches ménagères qui l’attendent dès qu’elle réintègre le foyer. Sans vouloir prôner le féminisme, elles ont bien raison de se plaindre et de s’écrier «Moi, c’est vingt-quatre heures par jour que je travaille!» Il est injuste qu’elle ait à se payer toutes ces corvées pendant que monsieur se prélasse devant son téléviseur pour se remettre d’une «grosse journée».
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Les cordons de la bourse se doivent de se dénouer au gré de notre petit bonheur. Remettre un voyage à l’an prochain parce qu’il nous manque quelques dollars, ce n’est plus de la prudence mais de l’inconscience. Qui vous dit que vous serez assez en forme pour le faire, ce fameux voyage, l’an prochain? On pare les coups? On a peur? Sans tout remettre entre les mains du destin, il faut encore savoir lui faire confiance. Une jeune femme me disait récemment qu’elle avait mis un terme à toute idée de prendre des vacances ou de changer son mobilier parce qu’elle pensait à ses vieux jours et qu’elle ne voulait pas se retrouver avec sa maigre pension de vieillesse.
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Videos de Denis Monette (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Denis Monette
Anne-Laure Bondoux nous parle de son nouveau roman, Valentine ou la belle saison, qui sortira le 04 octobre aux éditions Fleuve.
À 48 ans et demi, divorcée et sans autre travail que l?écriture d?un manuel sur la sexualité des ados, Valentine décide de s?offrir une parenthèse loin de Paris, dans la vieille demeure familiale. Là-bas, entourée de sa mère Monette et du chat Léon, elle espère faire le point sur sa vie. Mais à la faveur d?un grand ménage, elle découvre une série de photos de classe barbouillées à coups de marqueur noir. Ce mystère la fait vaciller, et quand son frère Fred débarque, avec son vélo et ses états d?âme, Valentine ne sait vraiment plus où elle en est. Une seule chose lui semble évidente : elle est arrivée au terme de la première moitié de sa vie. Il ne lui reste plus qu?à inventer ? autrement et joyeusement ? la seconde.
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