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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un polar qui met en scène mon peintre préféré ! Je cours, j'accours. Si en plus on me dit que c'est un polar déjanté (dixit Marc Levy) j'y vais encore plus vite. Mais trop vite peut-être.

Le déjanté je le cherche encore (je ne dois pas avoir la même définition que Marc Levy). Si le roman le classe dans la catégorie des « cosy » parce que l'enquêteur n'est pas professionnel de la profession (sic), l'intrigue policière se révèle finalement très classique : une jeune femme est découverte morte, dans Bruxelles. Cette jeune femme le peintre René Magritte l'avait aperçue la veille, et en avait eu une vision surréaliste. Il n'en faut pas plus pour que l'admirateur de polars américains ne se décide à jouer au détective, avec l'aide de sa Georgette.

Son enquête, menée conjointement avec la police, le mènera sur les pistes d'un secret longtemps enfoui, mais aussi à la rencontre (imaginaire) de l'immense Jacques Brel, rencontre dont je n'ai pas bien saisi l'intérêt pour l'histoire.

Si j'ai apprécié au départ les petites informations sur Magritte, j'ai rapidement été un peu agacée par les parallèles entre les réflexions que l'enquête inspire au peintre et ses oeuvres picturales, les anecdotes trop nombreuses, les omniprésentes références à ses peintures. C'est comme si l'auteur hésitait entre témoignage (elle a été l'amie du couple), biographie, analyse de l'oeuvre et fiction policière, sans jamais réussir à choisir.

Le style est simple, les chapitres courts, ce qui fait que ce cosy polar se lit facilement et rapidement. Mais plusieurs aspects m'ont dérangée. J'ai déjà cité le lien entre l'intrigue et les sources d'inspirations de l'artiste. Je n'aime pas non plus les auteurs qui ne peuvent s'empêcher de faire référence à leurs propres oeuvres au sein d'un livre (ou d'une chanson). Enfin j''ai en fait surtout détesté rentrer dans la cuisine et dans la chambre à coucher de cet homme dont j'admire l'oeuvre depuis l'adolescence. Et puis je n'ai pas trouvé le grain de folie que j'espérai.

Bref, une déception. Pas certaine de lire les autres livres de la série. Je préfère garder ma vision, ma perception de ce grand artiste et du couple qu'il formait avec Georgette.
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Un polar un cosy mystery comme j en lis de temps en temps
Monfils il y a longtemps que je voulais la lire
Mon avis est mitigé pour cette lecture
J ai aime l humour de ce couple découvrir Bruxelles l allusion à Jacques Brel mais l histoire ne m a pas captivée
Ce livre reste pour autant un bon moment de lecture et qui m a amené quelques sourires
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Ce bouquin est poétique , charmant , déjanté Mme Monfils manie le verbe avec adresse , raconte son histoire avec brio, bon même si le coupable se révèle assez vite , mais ce n 'est pas vraiment le but du livre , non elle veut nous faire part de son admiration pour le peintre Magritte et du chanteur Brel et au delà de son amour pour son pays la Belgique choses tout a fait respectables et même attendrissantes , mais pour moi habitant du sud de la France , même si j ai aperçu 2 fois Bruxelles et Anvers au cours de voyages organisés , des petits renvois en bas de pages sur certains mots et expressions auraient été utiles à l intégration du lecteur non averti . de plus je ne déteste pas l oeuvre de Magritte ( je suis un béotien ,entre autres choses ,en peintures ) mais sans plus , Quand au grand Jacques oui bien sûr mais je ne passe pas non plus beaucoup de temps à l 'écouter. Une lecture situé dans un pays que je trouve tout 2 sympas (sauf quand il soutient la Nati contre l ' EDF , c est de l humour ! ) Mais j ai eu l impression d 'avoir été invité chez un voisin jovial mais qui après m avoir ouvert la porte de sa maison m 'a laissé sur le perron car je ne fais pas parti de ses amis
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Deux meurtres ont lieu dans la paisible commune de Schaerbeek. le peintre René Magritte et son épouse se lancent dans l'enquête. Un roman policier léger et fantasque mais au dénouement étonnement grave, qui jongle avec les termes et expressions belges, les références aux oeuvres du peintre et invente une conversation artistique avec Jacques Brel basée sur des citations authentiques. Une jolie découverte.
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Idée originale que de faire du couple Magritte des détectives amateurs. A Bruxelles, deux femmes sont assassinées. Georgette pousse René à enquêter. L'espièglerie de René, la sagacité de Georgette rendent cette histoire sympathique dans cette intrigue en demi teinte. le début est intéressant puis s'essouffle. Les références artistiques semées tout au long du roman m'ont donné envie de découvrir cet artiste et de me plonger dans ses peintures.
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Je suis partagée concernant la lecture de ce livre. Il y a selon moi, de belles choses à retenir mais également des éléments qui m'ont déplus.

Avant tout, je trouve que l'écrivaine à su mettre en avant et à rendu accessible le grand et célèbre peintre, René Magritte, ainsi que son épouse. Elle le décrit en toute finesse et à su faire de formidables liens entre ses tableaux et l'enquête en cours.

De plus, elle insère tout au long de l'histoire des faits historiques ainsi que diverses références culturelles, qui je trouve, ajoute une autre dimension au récit. Cela nous montre le travail de recherche de l'écrivaine, qui permet à l'histoire d'être davantage réaliste, mais nous permet également de mieux cerner la culture belge de cette époque. On en apprend ainsi beaucoup en lisant ce roman.

Ensuite, je trouve l'enquête aussi farfelue que les détectives de cette histoire, même si cette dernière me semble un peu trop alambiquée et peu vraisemblable. Ce qui est dommage car tout semble à croire que cela est possible (René Magritte qui enquête avec sa femme dans ces lieux si justement bien décris) mais ces meurtres et le lien entre est si improbable, que tout le cadre décrit perd de sa valeur et en crédibilité.

Ce qui m'a également déplu est le mélange incessant de style et de langage. On passe d'une description poétique et abstraite à un patois belge peu raffiné. Je trouve cela très enrichissant qu'elle insère ce type de vocabulaire mais le contraste, est à mon sens, trop marqué et je m'y suis perdu durant la lecture.

Autre élément que j'aimerai soulevé est le creux qu'il y a eu dans l'enquête et donc au sein du livre. On démarre assez vite, les meurtres s'enchainent et puis, plus rien durant une bonne partie du bouquin, jusqu'à la fin où tout s'enchaine à nouveau. J'aurais aimé que les intrigues et les meurtres soient davantage mieux répartis

En conclusion, j'ai trouvé l'histoire très intéressante et enrichie de nombreux faits historiques mais le style de l'auteur m'a quelque peu déplu et ce changement constant de langage m'a terriblement perturbé, ne sachant pas quel était le véritable fil conducteur de l'histoire et le style d'écriture de l'auteur.
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Je n'arrive pas à mettre des mots sur cette lecture, je ne peux pas dire que j'ai été déçu mais ce n'est pas non plus la lecture coup de coeur. J'ai aimé les références artistiques, l'humour décalé et les références à la Belgique mais je ne suis pas arrivé à m'intéresser à l'enquête et ni à m'attacher aux personnages. Je vais lire le deuxième tome pour voir.
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Un roman qui sort des sentiers battus. J'ai découvert Nadine Monfils il y a quelques années avec « La petite fêlée aux allumettes », « Coco givré« , et « Nickel blues » et j'avais accroché à son style décalé, son humour belge et ses personnages vraiment pas comme les autres. J'avais moins accroché avec « Les vacances d'un serial killer » et n'avait pas enchaîné avec d'autres livres de l'auteur. Mais quand j'ai vu l'affiche de son dernier roman, j'ai tout de suite craqué. J'aimais beaucoup Magritte enfant. Les surréalistes, les impressionnistes… C'étaient mon dada! J'avais même eu la chance de voir une expo à Marseille de Magritte. Alors un roman, qui fait revivre le peintre doublé d'une intrigue policière, il ne m'en fallait pas plus. J'ai filé dans les rayons à la recherche du fameux sésame.

« – Mon mari ne fait pas de politique.

– Ah bon? Je croyais… Vu qu'il dit beaucoup de conneries… »
P.176

Si vous aimer l'ambiance belge, vous serez servi. « C'était au temps où Bruxelles bruxellait »… Décor, expressions belges, époque… On s'y croirait presque. dépaysement garanti! Et Brel est un invité d'honneur. Car si Nadine Monfils aimait Magritte, elle vouait également une grande admiration au chanteur belge qui avait choisi pour patrie la France. Pour que ses personnages soient au plus près de la réalité, outre un long travail de recherches, elle a également rencontré Georgette en personne dans leur maison de Schaerbeek (une des communes bruxelloises) dont elle parle dans le roman. Nadine a rempli ce roman de détails , d'anecdotes vraies sur le peintre et sur d'autres personnes ayant existé (artistes, personnes célèbres, Brel, etc.) et toutes les réflexions sur la vie et sur la peinture qu'il fait dans le livre sont de lui. Seul le reste n'est que fiction par nécessité.

PHOTOS (du peintre, de son épouse, des peintures liées au roman, de brel, etc.)

CITATIONS cf. BLOG

https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/09/09/les-folles-enquetes-de-magritte-et-georgettenom-dune-pipe-de-nadine-monfils/
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
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Complétement déjanté avec un méli-mélo de bruxellois, de wallon, de belgicismes et de populaire dans le bon sens du terme, l'auteure fait preuve d'une imagination débordante et … surréaliste à la belge.

Qui mieux que le peintre du mystère René Magritte et son épouse bien-aimée Georgette pouvait permettre une telle logorrhée verbale qui nous entraîne à leur suite dans une enquête simpliste mais soulevant quelques réflexions (religion, création artistique, vie…).

Des lieux familiers pour les bruxellois et les belges en général sont évoqués, des mets et des habitudes typiques font savourer ces moments d'échanges entre Magritte et sa femme, entre Magritte et les autres.

La conception des chapitres se devinent aisément et la surprise dure peu avant que l'on ne déduise ce qui va se passer mais le côté bon enfant du récit l'emporte et permet de lire de délicieux moments.

On ressent l'amour de l'auteure et pour Magritte et pour Jacques Brel.
Sauf mention, les anecdotes et propos s'avèrent vrais, inspirés d'interviews et de souvenirs.
Magritte était donc un fameux personnage dont le masque « bourgeois » cachait un diablotin à l'enfance éternelle.
Provocateur espiègle, anticlérical, sociable avec restrictions, le roman nous le décrit et conserve le mystère de son oeuvre tout en laissant poindre sa naissance lors de moments bien précis.
Quant aux titres des oeuvres… elles ajoutent un parfum particulier sans rapport avec les peintures, à chacun de retrouver l'innocence des premiers regards.

Un livre avec des hauts et des bas, qui se laisse lire facilement et ne laisse pas indifférent.
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J'aime bien la peinture de Magritte depuis longtemps. Adolescente, j'avais des posters ou des cartes postales de ses tableaux au-dessus de mon lit. Alors quand j'ai vu qu'il y avait une série intitulée « Les folles enquêtes de Magritte et Georgette » (son épouse), je n'ai pas hésité longtemps pour tenter cette lecture qui promettait d'être savoureuse. A l'arrivée un peu d'humour et de légèreté, mais beaucoup moins que je ne l'espérais. Et moi qui suis accroc aux enquêtes qui me tiennent en haleine, j'ai été un peu déçue à ce niveau. L'auteure nous parle beaucoup de Bruxelles, de la Belgique, ainsi que de Magritte et ses tableaux, qu'elle aime beaucoup, cela se sent. Ce livre est donc un hymne à la Belgitude et à Magritte et dans une moindre mesure (à peine) à Brel. Ce n'est pas désagréable, au contraire, mais je me suis un peu languie par moment, l'intrigue se perdant dans de longs méandres littéraires. Dans ce roman, on découvre un Magritte facétieux, malicieux, volontiers transgressif et adorant jouer au détective. Quand il aperçoit Madeleine assise sur un banc, au loin, dans sa robe fleurie, Magritte est troublé et a l'impression de la voir à côté de son corps. Découvrant dans le journal le lendemain qu'elle a été assassinée, il décide de mener l'enquête sur son meurtre. En cela, il est aidé par Georgette qui adore aussi jouer au détective. Georgette est attentive aux détails et a beaucoup d'intuitions. Pour mener l'enquête, René (Magritte) prend contact avec un de ses bons amis qui est policier, Jefke. le peintre fait croire à son ami qu'il écrit un roman policier ce qui lui permet de soutirer à Jefke des informations sur l'enquête. Quelques jours plus tard, c'est une autre jeune femme que l'on retrouve assassinée, Rosa. Elles ont reçu toutes les deux des lettres bleues parfumées d'un amoureux mystérieux. Ces meurtres sont-ils liés ? L'assassin a-t-il voulu laisser un message ? A vous de faire connaissance avec le couple Magritte et de découvrir le résultat de leurs pérégrinations de détectives amateurs et passionnés. Si vous aimez la Belgique, Bruxelles, Brel et Magritte vous serez sous le charme.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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