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EAN : 978B005R6M852
(30/09/2011)
3.14/5   7 notes
Résumé :
L'auteur a peu d'amitié aujourd'hui, non seulement pour cet essai de sa jeunesse, mais même pour un autre de ses ouvrages, plus accompli : Les Cantilènes. Il dira donc qu'il consent à laisser réimprimer Les Syrtes, uniquement pour ce que ces vers marquèrent à leur apparition la première hardiesse d'une École poétique éphémère, mais qui fut alors légitime et qui s'éteint, ayant préparé, par quelques-unes de ses qualités et par beaucoup de ses défauts, ce renouement d... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Oisillon bleu


Oisillon bleu couleur-du-temps,
Tes chants, tes chants
Dorlotent doucement les cœurs
Meurtris par les destins moqueurs.

Oisillon bleu couleur-du-temps,
Tes chants, tes chants
Donnent de nouvelles vigueurs
Aux corps minés par les langueurs.

Oisillon bleu couleur-du-temps,
Tes chants, tes chants
Font revivre les espoirs morts
Et terrassent les vieux remords.

Oisillon bleu couleur-du-temps,
Je t'ai cherché longtemps, longtemps,
Par mont, par val et par ravin
En vain, en vain !
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BOUQUET À LA GRAEFIN

Parc ducal. Le ciel fige en du smalt les branches.
Dans les nids, gazouillis d'oisels et d'oiselles.
Seigneurs très chamarrés, gentes damoiselles.
Des fleurs rouges, des fleurs jaunes, des fleurs blanches.

Cheveux longs à la brise épars, courbes hanches
Vos lèvres s'irisaient de vin de Moselle.
J'ai humé longuement vos yeux de gazelle,
Derrière les buissons piqués de pervenches.

Vieux chambellan galeux en culotte courte,
Vous offrit, sur un plat d'argent, de la tourte,
Avec un madrigal suranné, Graefîn ;

Il vous baisa le bout de votre main lisse ;
Vous lui fîtes, je crois, des yeux en coulisse
Et vous ne sûtes point que j'avais le spleen.
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REMEMBRANCES
Dans l'àtre brûlent les tisons,
Les tisons noirs aux flammes roses
Dehors hurlent les vents moroses.
Les vents des vilaines saisons.

Contre les chenets roux de rouille.
Mon chat frotte son maigre dos.
En les ramages des rideaux,
On dirait un essaim qui grouille :

C'est le Passé, c'est le Passé
Qui pleure la tendresse morte.
C'est le bonheur que l'heure emporte
Qui chante sur un ton lassé.
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Ainsi, je t'ai créé de la suprême essence,
Fantôme immarcessible au front d'astres nimbé,
Pour me purifier de la concupiscence,
Pour consoler mon cœur dans l'opprobre tombé.
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Videos de Jean Moréas (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Moréas
Jean Moreas – Ne dites pas.
Ne dites pas : la vie est un joyeux festin ; Ou c'est d'un esprit sot ou c'est d'une âme basse. Surtout ne dites point : elle est malheur sans fin ; C'est d'un mauvais courage et qui trop tôt se lasse.
Riez comme au printemps s'agitent les rameaux, Pleurez comme la bise ou le flot sur la grève, Goûtez tous les plaisirs et souffrez tous les maux ; Et dites : c'est beaucoup et c'est l'ombre d'un rêve.
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