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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens de finir le 1er volume de la bd, formidable témoignage d'une résistante, Madeleine Riffaud. J'ai été assez émue car Madeleine a rencontré des gens formidables, des gens qui ont risqué et perdu leur vie pour la France et qu'un tel engagement me transporte. Je trouve qu'il est bon de rappeler, surtout en cette période pré-élections, les vrais combats: ceux contre le fascisme, l'antisémitisme, le racisme etc....parce que tous ces ismes reviennent vite.
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Le fond : Madeleine a seize ans lorsque des officiers allemands la brutalisent. Ce « coup de pied au cul » comme elle le nomme, fait son chemin jusqu'au cerveau. Dès lors, Madeleine va tout faire pour rentrer en contact avec la Résistance. Mais atteinte de tuberculose, elle est envoyée dans un sanatorium perdu en Isère. En chemin, elle est violée par l'homme qui l'accompagne et s'avère être un milicien. Sa soif de justice et d'entrer dans la Résistance n'en est que décuplée.
La forme : une autobiographie qui vaut toutes les fictions, servie par des dialogues réalistes et mise en image par des dessins aux nuances bleutées qui captent parfaitement l'atmosphère.
Pour conclure, une BD testament sans concession sur une période charnière.
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En ce 8 mars, j'avais envie de parler d'une femme impressionnante de courage, Madeleine Riffaud qui fut résistante pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a fallu convaincre d'abord Madeleine de partager sa vie sous forme d'une BD; une fois lancée, elle s'est racontée sans fausse pudeur.
Son énergie, sa volonté, son incroyable esprit de justice et sa combativité font d'elle une héroïne et un modèle pour chacun.e d'entre nous.
Dans ce tome 1, elle explique son enfance et son désir d'entrer dans la résistance.
Ses souvenirs nous replongent dans cette période terrible.

Les dessins sont magnifiques et l'entièreté de l'album se décline dans des tons de bleus sublimes qui insufflent une ambiance glaciale, tendue.

C'est un énorme coup de ❤ pour moi.

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Mais quelle force et quelle détermination. Que ce soit dans sa volonté de faire parti de la résistance ou pour tenir tête à son père quand elle a une idée dans la tête. Ce format BD est idéal pour rendre ce récit accessible. L'illustration est à tomber par terre. J'ai eu le souffle coupe de la premier à la dernière page.
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Madeleine Riffaud, ancienne résistante qui commença à témoigner de son passé quand son ami Raymond Aubrac la sollicita en 94, a accepté bien plus tard qu'on la mette en scène dans un hommage BD, scénarisé par JD.Morvan et mis en image par D.Bertail.
Elle a bien fait, et les BDéastes aussi !

Pour ce tome de l'éveil à la lutte, bien servi par une imagerie classique réaliste colorisée dans un camaïeu gris-bleu, le scénario prend le temps de planter le décor : présentation de Madeleine et de sa famille au début de la guerre après l'armistice, traumatisme de l'exode et perte de son grand-père, tuberculose et envoi en sana où elle rencontre un homme dont elle s'éprend d'autant plus facilement qu'il est résistant, puis entrée dans le militantisme à Paris où elle a convaincu ses parents de la laisser commencer des études de sage-femme, prétexte qu'elle a mis en avant pour rejoindre son militant d'amoureux.

Le début de cette série prend son temps, donc. Mais quoi qu'il ne s'agisse pas encore ici d'action dangereuse ou mouvementée - à part une scène d'exode avec un mitraillage sanglant- on est plongé très vite dans l'ambiance et on s'immerge d'emblée.
La parenthèse montagnarde du sana où Madeleine est envoyée quand elle contracte la tuberculose est une étape de maturation de sa détermination, dans le calme enneigé des alpes où elle passe quelques mois et connaît son premier amour.
C'est une parenthèse donnant lieu à une imagerie qui prend de la hauteur, avec des vignettes qui s'agrandissent parfois jusqu'à la pleine page. C'est une dernière respiration ample avant de plonger dans l'agitation parisienne.

Cette mise en route classique et soignée donne envie de vite aller se procurer la suite !
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Une BD hors du commun et beaucoup plus dure que « La Guerre de Catherine » de par l'histoire, le graphisme et les couleurs utilisées. Beaucoup de violences explicites et implicites. Avec une description de l'horreur nazie. On nous dépeint une héroïne forte, déterminée et résistante.
L'histoire d'une jeune fille tuberculeuse, humiliée et violée qui va puiser sa force dans les lourdes épreuves de sa vie pour avancer et ne pas se laisser abattre.
L'une des meilleurs romans graphiques que j'ai lu depuis longtemps. Ce qui est sur c'est que je lirai le tome 2
A partir de 13 ans
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Cette bande dessinée m'a tout simplement passionnée !

Nous entrons dans la vie de Madeleine Riffaud, de son enfance à son passage dans la résistance.
Nous découvrons sa force de caractère, qui était bien présente dès son plus jeune âge, et qui ne l'a jamais quittée. Sa volonté sans faille.

Des récits sur la seconde guerre mondiale, il y en a beaucoup. L'originalité de celui-ci est que l'histoire de Madeleine a été adaptée en bande dessinée, ce qui a d'abord déstabilisée cette grande dame. Mais, comme pour d'autres sujets importants et/ou graves, je reste persuadée que c'est une manière habile de toucher des personnes qui n'auraient pas l'envie de lire un roman. Finalement, une façon donc de toucher plus de personnes encore. Ce qui est essentiel !

Car c'est une période importante qu'il nous faut garder en mémoire.

Merci à Madeleine pour ce témoignage nécessaire, et merci aux auteurs pour ce magnifique album qui lui rend hommage, ainsi qu'aux autres combattants de l'ombre.
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J'ai choisi de commencer mon année lecture 2022 avec deux BD, deux portraits de femmes qui se sont battues pour les droits humains et nos libertés.

Portrait n°2 : celui de Madeleine Riffaud, résistante française, 97 ans aujourd'hui.

J'ose le dire : je ne connaissais pas du tout Madeleine Riffaud et c'était donc une vraie découverte pour moi de me plonger dans son histoire. Ce premier tome « La rose dégoupillée », retrace une partie de l'enfance et de l'adolescence de Madeleine (née dans la Somme, en 1924, là où la guerre a déjà laissé des traces). Il constitue surtout la genèse de son engagement en tant que résistante, avec pour nom de code « Rainer ».
J'ai été réellement touchée par cette jeune femme intrépide, courageuse et révoltée qui choisit de faire tout son possible pour s'opposer à l'envahisseur allemand et lutter pour la liberté. Beaucoup d'émotions se mêlent dans ses souvenirs : la joie, la nostalgie, la tristesse, la colère. Une intime conviction dirige son action : « Aucune cause n'est jamais perdue, sauf si on abandonne. » (p.7)

Les dessins de Dominique Bertail sont magnifiques, tant du point de vue des personnages que des décors. Ils sont expressifs, réalistes, dynamiques. La BD est uniquement en dégradé de bleus, tantôt clairs et lumineux, tantôt plus sombres. le bleu est une couleur que j'affectionne tout particulièrement et qui donne l'impression ici d'être plongé directement au coeur des souvenirs de Madeleine.

Basé sur une série d'entretiens de JD Morvan avec Madeleine Riffaud, ce roman graphique est un réel devoir de mémoire que Madeleine a longtemps repoussé. Mais ce devoir de mémoire nécessaire est aujourd'hui rendu accessible au plus grand nombre grâce à la mise en bulle et en dessin. J'attends la suite avec impatience.
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Madeleine Riffaud, résistante pendant la seconde guerre mondiale , ayant participé à la libération de Paris, journaliste, partage ici, à partir des échanges qu'elle a avec ses co auteurs, ses souvenirs a.
La réussite de cette bande dessinée tient à la fois à la valeur du témoignage de Madeleine Riffaud, autrice associée à sa réalisation, à la personnalité de la jeune fille qui nous est dépeinte dans ce premier volume, à son parcours édifiant, et bien sûr à sa représentation graphique.
J'ai beaucoup aimé en postface, le récit de la genèse de ce livre, la rencontre entre les scénariste et dessinateur avec Madeleine Riffaud, comment elle a accepté de se raconter à travers un support qu'elle méconnaissait et la relation de confiance et d'amitié qui s'est instaurée entre elle et eux.
On est évidemment stupéfait•e de la manière dont cette jeune fille a pu, dans un contexte aussi dangereux, s'engager et surmonter toutes les épreuves auxquelles elle a été confrontée. Cette figure d'adolescente courageuse, engagée, convaincue de ses valeurs illustre un autre visage de la Résistance.
Le parti pris monochrome du dessin met en valeur les traits des personnages dont celui de Madeleine. Ses expressions sont marqués et suivent la dramaturgie du récit.
La lecture de cet ouvrage peut être prolongée par de nombreux documentaires sonores ou audiovisuels disponibles.
À lire, à lire, à lire !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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J'ai fini ce premier tome de la vie de Madeleine Riffaud et je me suis retrouvée sans mot avec l'envie d'avoir le deuxième tome déjà entre mes mains.

Je remercie Bertail et Morvan d'avoir réussi à convaincre Madeleine à nous livrer son histoire, sa vie, qui pour nous, nous parait hors du commun. Cette jeune fille de 17 ans, qui rejoint la résistance comme si cela était normal, alors que les 3/4 des jeunes de son âges n'y pensait même pas. J'admire cette force, cette résilience, cette combativité qui l'habite.

Dans ce premier tome, on suit la jeunesse de Madeleine qui nous permet de comprendre petit à petit pourquoi elle a rejoint la résistance, pourquoi pour elle c'était normal. C'est une vie faite de malheur, avec des moments de joies et de plaisir volés de temps en temps, quand la vie le permettait. le premier tome se termine quand Madeleine rejoint enfin la résistance après les avoir cherché un moment et fait de la livraison de courrier pour eux.

Les auteurs ont fait le choix de limiter les couleurs au bleu/gris/blanc, ce qui donne un aspect très particulier à cette bande-dessinée. Un aspect qui devait refléter l'époque, froide, difficile. J'aimerai mettre cette BD entre les mains de tout monde afin de leur présenter cette guerre sous un autre point de vue. Une femme dans la résistance.
Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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