Après un quatrième tome assez décevant, celui-ci remet le second triptyque de cette série sur la bonne voie. Comme à chaque tome, Morvan débute par un solide bond dans le temps, ajoutant quelques générations d'humains à son récit.
Les personnages ont vieilli et, grâce à une astuce scénaristique, Mangog et Albrecht sont toujours de la partie. Fidel, lui, a évolué psychologiquement et est devenu un être très charismatique.
Au niveau du graphisme,
Thomas Labourot semble avoir réussi à s'approprier les personnages. Des personnages bien différents, dû à l'âge, mais également dû au travail remarquable de Labourot. Au niveau de la colorisation, l'amélioration est également spectaculaire : après un tome aux couleurs criardes franchement laid, on retrouve ici une palette plus agréable à regarder.