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Le Soldat chamane tome 2 sur 8

Arnaud Mousnier-Lompré (Traducteur)
EAN : 9782290004630
384 pages
J'ai lu (23/04/2008)
3.66/5   390 notes
Résumé :
Jamère Burvelle poursuit ses études à l'Ecole royale de cavalerie, mais l'antagonisme entre fils d'anciens et de nouveaux nobles croît toujours, attisé par le directeur de l'établissement qui expulse des élèves de la nouvelle aristocratie. La tension mène à des affrontements. Pris dans cette tourmente, Jamère doit faire face aux exigences de la Femme-arbre qu'il voit dans ses rêves...
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Ce deuxième tome est pour moi très très bon.

Jamère poursuit ses études avec ses collègues au sein de l'académie de cavaleries, les caractères s'affirment, on commence à voir les leaders et les plus faibles. Les différences entre les nouveaux et les anciens nobles deviennent de plus en plus flagrantes. Les bastonnades et les brimades envers les nouveaux nobles sont de plus en plus violentes à mesure que les examens avancent avec son lot d'élimination. Mais tout est joué d'avance car malgré des résultats très bons, les nouveaux nobles se voient éliminer les uns après les autres, par un capitaine de l'ancienne noblesse. L'ancienne noblesse voyant d'un mauvais oeil, le soutien au roi de la nouvelle noblesse pour l'ouverture d'une nouvelle route vers les montagnes et les forêts, ce qui leur permettrait de s'enrichir un peu plus. Alors qu'eux, les anciens, ont perdu une partie de leur richesse lors de la dernière guerre, quand le roi a laissé une partie de leur terre et leur port à l'ennemi. Ils payent également la plus grosse par des impôts qui servent au financement de cette nouvelle route. L'ancienne noblesse préférerait une nouvelle guerre pour reprendre les terres perdues.

Dans ce deuxième tome, on fait également connaissance avec la cousine de Jamère, Epinie adepte des séances de spiritisme, jeune fille qui se bas contre l'avenir que sa mère lui prévoit en voulant la mariée avec un noble de l'ancienne noblesse. Lors de vacances, elle va tomber amoureuse du meilleur ami de Jamère, Spic. Lors d'une séance de spiritisme avec Jamère et Spic, Epinie va entrer en contact avec la femme arbre et faire remonter à la surface les souvenirs du pont des esprits à Jamère. Mais la gardienne n'apprécie pas l'intrusion et va garder en otage l'esprit de Jamère.

A la suite des derniers examens, qui sont perdus d'avance et leur prochain renvoi de l'académie, va avoir lieu la fête de la nuit, fête de tous les vices, que tous les jeunes de l'académie et la population de la ville attendent avec impatience. Mais pendant cette nuit un groupe d'Ocellions, mi humain_mi chat sauvage, vont disséminer la peste Ocellionne au sein de la population.
Une grande partie de la population et des jeunes de l'académie vont mourir. Mais au moment de mourir, Jamère et Epinie, lors du passage du pont entre la vie et la mort, vont combattre la femme arbre, gardienne du pont et par la même occasion récupérer l'esprit de Jamère prisonnière de cette dernière. Ils vont également sauver quelque vie en détruisant le pont aux esprits.

Suite aux nombreux morts de tous bords les cartes entre les anciens nobles et les nouveaux vont être redistribuées.
On a hâte de lire la suite pour connaître ce futur redistribué.
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Tout d'abord, tout mes remerciements aux éditions Pygmalion pour m'avoir fait découvrir cette deuxième intégrale qui m'a captivée du début à la fin.

Concernant le style de l'auteure, je continue à apprécier la fluidité d'écriture de Robin Hoob. Tout en évitant de nous emmêler dans des descriptions sans fin, elle exploite les mots pour créer un univers tout à fait époustouflant. J'apprécie le fait que les phrases ne s'éternisent pas et que tout soit clair sans que je n'aie à revenir en arrière pour me rappeler ce que j'ai lu.

Pour les personnages, j'ai eu le bonheur d'en apprendre davantage sur les ocellions par le biais de la deuxième vie de Jamère. J'ai découvert l'importance qu'ils accordaient à la nourriture pour nourrir les opulents et aussi leur façon de concevoir l'amour qui est tout à fait différente des humains. Bien qu'ils soient fidèles et toujours au rendez-vous pour leur partenaire, comme Olikéa pour Jamère, il n'y a pas réellement d'amour, seulement une relation de nécessité envers l'autre. J'ai appris aussi que les ocellions vivent en groupe, mais agissent de façon indépendante. Cependant, ils ont surement une façon de se concerter pour que la magie ocelionne rendent l'accès à la forêt difficile pour les humains. Spic et Épinie sont aussi présents dans ces trois tomes, mais ils sont plutôt relayés au deuxième plan. Par contre, ce sont eux qui retiendront Jamère tout au long des tomes dans la vie réelle et l'empêcheront de basculer dans le monde magique. La famille de Grandval a été décimée par la peste, mais Yaril et le père de Jamère sont vivants. Je suis curieuse de voir si dans les prochains tomes ils seront plus actifs, surtout le père de Jamère qui a renié son fils. J'espère qu'il saura reconnaître que Jamère n'est pas obèse parce qu'il a trop mangé!

Concernant l'intrigue, j'ai préféré celle qu'il y avait dans la première intégrale, car les lieux d'action variaient beaucoup plus entre l'école, Grandval et Tharès-la-vieille. Dans ce tome-ci, l'action est majoritairement à Guetis et tourne toujours autour du cimetière dans lequel Jamère travaille. Toutefois, avec les événements qui arrivent dans ce régiment, j'ai appris à connaître la ville et je ne me suis pas ennuyée à suivre les péripéties de Jamère. Les personnages qu'il a connu à l'école et à Grandval reviennent dans Guetis et s'adaptent à la ville de façon différente. C'est intéressant de voir comment ceux-ci ont changé et ce qu'il deviennent. Jamère surtout, avec son obésité due à la magie ocelionne doit affronter le regard de ses proches, surtout celui de son père qui a toujours été son modèle et qui le voit maintenant comme un soldat sans volonté qui a déshonoré la famille. Par contre, il ne baisse pas les bras et apprend à vivre avec son surpoids, même s'il le répugne. Il finira finalement par s'enrôler et à respecter son rôle de deuxième fils de la famille.

Ce qui m'a le plus plue c'est de découvrir les rudiments de la magie ocelionne et le mode de vie de ce peuple. Les créatures tachetées me fascinent vraiment et j'ai hâte de découvrir le rôle qu'ils vont jouer dans la construction de la route du roi et dans la vie de Jamère dans les prochains tomes. J'ai bien aimé aussi voir Jamère apprendre à vivre avec son surpoids, c'est une belle démonstration de force intérieure et de volonté. Je me demande s'il gardera son obésité jusqu'à la fin des autres tomes. La magie est aussi bien exploitée que dans les deux premiers tomes. La femme arbre reprend des forces graduellement et j'ai hâte de voir si elle va réitérer sa forme initiale dans les prochains tomes.

Ce qui m'a le moins plue, c'est que la famille de Jamère et les gens qu'il a connus à l'école sont moins présents. J'avais appris à m'attacher à eux et malheureusement, leur rôle n'était pas de grande importance dans ses trois tomes. Qu'adviendra-t-il de Yaril, reviendra-t-elle voir Jamère? Caulder jouera-t-il un rôle dans la nouvelle vie de Jamère? J'aurais aimé un peu plus de développement sur ces personnages mais j'imagine que ça viendra.

Une excellente saga dont je ne peux me lasser et que je recommande à quiconque aime ce style!
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Ce deuxième tome a été beaucoup plus riche en action que le premier. Alors que ce dernier a établi les bases de l'histoire notamment sur les origines des personnages et sur le conflit politique dans la ville au sein du comité des seigneurs, le deuxième tome ne fait que soulever encore davantage le clivage entre l'ancienne noblesse et la nouvelle noblesse.

Concernant les personnages, la patrouille de Carnes se doit plus que jamais de s'entraider les uns les autres dans les cours et les examens, car c'est de leur succès que dépendra leur élimination. Des sous-groupes se créent au sein de la patrouille. Trist ne cesse de râler contre le surpoids de Gord et ses aptitudes à devenir un bon lieutenant. Quelques uns approuvent la décision de Trist, alors que Jamère ne peut pas approuver, car son meilleur ami Spic se fait aider par Gord en mathématiques. Des étudiants rebelles s'en prennent à Gord et au lieutenant Tibre. Caulder, le fils de du colonel Stiet écoute aux portes et se croit tout permis. Il finit par se faire faire un mauvais coup par des étudiants de l'école. Comme de fait, Jamère ne se trouve jamais à la bonne place au bon moment et reçoit tous les blâmes. de bon coeur décide-t-il d'aider ses compères, il se rend compte qu'il aurait du s'abstenir dans plusieurs situations. de plus, Jamère prend de plus en plus connaissance de la magie que transporte la femme-arbre et du danger qu'elle représente. Son monde parallèle devient tout aussi inquiétant que sa vie au sein de l'école et des injustices qui y règnent.

Concernant l'intrigue, on a mentionné au début du premier tome la situation de peste parmi les ocellions. Or, lors de l'événement de la Nuit noire, des étudiants de la cavalla sont en contact direct avec les ocellions et transmettent la peste au sein de l'école. Suite à cet événement tragique, car beaucoup trépassent, on ne connait pas les résultats des examens passés auparavant ni le nom de la patrouille qui sera éliminée. Heureusement, suite à cet événement, on assiste à des changements au sein de l'école qui aura pour effet de régler les injustices et de redorer le blason d'une école supposée former des lieutenants en ne disqualifiant pas les étudiants dépendant de la famille d'ou ils proviennent. Épinie, malheureusement, ne fait pas de progrès pour respecter les désirs de ses parents et parvient finalement à obtenir ce qu'elle désire plus que tout, l'amour de l'homme qu'elle aime!

Un deuxième tome tout aussi prenant que le premier. L'imaginaire a autant sa place que dans le premier tome, si ce n'est que la femme-arbre et la deuxième personnalité de Jamère jouent un rôle important dans le règlement de l'épidémie de peste. le conflit qui se joue dans la tête de Jamère tandis qu'il est à l'infirmerie est vraiment bien décrit et m'a tenu en haleine jusqu'à la fin! Il ne me manque maintenant qu'à découvrir ce qui se passera dans les prochains tomes. Que se passera-t-il dans l'univers imaginaire, est-ce que d'autres personnages se retrouveront impliqués? Tandis qu'à l'école de la cavalla, que sera la vie de Jamère à son retour, sera-t-elle plus facile qu'elle l'a été dans cette première année d'étude?

Je donne une note de 5/5 à ce deuxième tome aussi!
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On reprend là où on s'en était arrêté : à l'école militaire, bien loin du côté "shaman", et on se concentre sur la partie "futur soldat" avec toute une première partie qui se focalise sur les relations entre les élèves dans un Poudlard-like soporifique. Il faut s'accrocher.
Le débat philo sur la place des femmes et la religion monothéiste est le seul intérêt des 100 premières pages. Même les séances de spiritisme et les explications qui les accompagnent tombent à plat.
200 pages pour arriver à une situation courue d'avance, c'est dur, mais bénéfique. Car une fois éloigné de cette école de cavalerie, les choses sérieuses peuvent enfin commencer. Et si les 50 dernières pages sont très intéressantes et défilent à grande vitesse (peste, morts à la pelle et bouleversements), ça n'a pas suffi à effacer complètement le sentiment né de l'acharnement à terminer les précédentes...

Beaucoup de bruit pour rien. À ce rythme, je ne sais franchement pas si je vais lire la suite, d'autant que l'on finit encore à l'académie, désormais synonyme de promesse d'ennui.
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Ce second tome est un poil plus intéressant que le premier et insiste davantage sur la séparation en l'ancienne noblesse et la nouvelle au travers du micro-cosmos que représente l'école de la Cavalla.

Plus que jamais, on a l'impression de se trouver dans un clone d'Harry Potter avec la formation des maisons, les amitiés qui se forment, ainsi que les liens d'intérêts et même les ennemis. Les crasses entre maisons sont légions.

Jamère, à vouloir toujours aider son prochain, se retrouve souvent au mauvais endroit au mauvais moment et se récolte les blâmes.

Parallèlement, il commence à réaliser la présence de la magie de la femme-arbre et les dangers qu'elle représente. En le liant à elle, elle a créé un double Occelion de lui, ne possédant pour chevelure qu'une longue mèche à l'endroit ou il manque des cheveux à Jamère. Et c'est grâce à cet alter ego que la femme-arbre compte propager la mort sur les ennemis de son peuple.

Les personnages sont intéressants et font légion mais seule Epinie, la cousine de Jamère marque un peu par son originalité.

La plume de Robin Hobb est toujours aussi plaisante mais je n'ai pas l'impression que l'histoire avance réellement. J'ai vraiment commencé a accrocher vers le troisième tiers du livre.

Au final, bien que les pages défilent plutôt bien, je n'ai pas été spécialement emballé et je crois que, sans l'avis positif de Plume, je me serais arrêté ici pour cette série.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Extrêmement troublé, je repliai sa lettre. J'en voulais à ma cousine; avant de la rencontrer, je voyais les femmes un peu comme des chiens ou des chevaux: si elles étaient de bonne race et convenablement éduquées, il suffisait de leur dire ce qu'on attendait d'elles et elles s'exécutaient avec entrain. Je ne veux pas dire que le les prenais pour des bêtes dépourvues d'intelligence; bien au contraire, je les regardais jusque-là comme des créatures affectueuses et d'une merveilleuse sensibilité; mais je ne comprenais pas pourquoi elles souhaiteraient changer de position ou nourrir des désirs autres que ceux de leur père ou de leur époux. Que pouvaient-elles y gagner?
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Ce soir-là, j'appris toute la différence entre l'éducation d'un enfant héritier et celle d'un militaire. Mon oncle avait examiné un problème que je percevais comme strictement restreint à l’École et en avait extrapolé les conséquences sur notre année toute entière. Je doute fort que mon père l'eût analysé ainsi : il l'aurait ramené à un manque de discipline dans l'établissement et à une mauvaise gestion de son directeur. Son frère ainé, lui y voyait un grave symptôme d'une maladie qui affectait l'ensemble de la haute société, et je sentais toute la portée de son inquiétude
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Mais regardez-vous ! Qui pourrait imaginer une seconde que votre naissance vous destinait aux armes ? Gras comme un porc et mieux fait pour prêcher que pour brandir un sabre au combat !
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Et mangez moins, jeune homme ! Si vous n’étiez pas gras comme un verrat, vous auriez pu mieux vous défendre ou au moins vous enfuir.
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Je garde des jours qui suivirent des souvenirs déformés, pareils à des images vues à travers une loupe mal polie. Les visages s'approchaient trop de moi, les bruits me faisaient sursauter et la lumière me vrillait les yeux. Je ne reconnaissais pas la salle où je me trouvais , par une fenêtre en face de mon lit, l'éclat vif du ciel d'hiver tombait sur moi. Il y avait d'autres lits autour de moi, tous occupés , j'entendais tousser, vomir, geindre sous l'effet de la fièvre. Ma propre existence avait disparu. J'ignorais où j'étais.
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Cinq femmes qui écrivent de la science-fiction.
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