Vieux fou ! Tome 1

Que faire quand on a passé sa vie à combattre l'ordre établi, quand on a lutté contre Franco et que l'on a bossé pour l'ETA et qu'une fois la vieillesse venue, on n'a qu'une maigre retraite...?

On kidnappe le fils d'une grosse légume, pardi !

Le problème, c'est que ce riche homme d'affaires est en réalité un trafiquant de drogue. Et qu'une guerre des gangs va débuter. Heureusement que l'ado kidnappé a plus d'un tour dans son sac et qu'il est vite atteint du Syndrome de Stockholm.

Plus de 10 ans avant les Vieux Fourneaux, Dieter nous pond une comédie qui se veut grinçante, débridée et haletante sur la vieillesse et le décalage entre le mode de pensée des "vieux" et la technologie moderne. Internet, les gsm, etc. , tout cela n'existe pas dans le monde du Vieux Fou.

Hélas, beaucoup d'incohérences, pas mal de superficialité, des personnages peu fouillés (comme les amis du Vieux Fou qui reprennent du service) font que cela tourne un peu en rond et que cela manque de rythme. Les relations entre l'ado et le kidnappeur manquent aussi cruellement de fond. Même si on passe un moment agréable, on se dit que l'on pourrait avoir bien mieux. Dommage.

Encore une série sympathique mais sans plus. le vieux fou est un personnage certes attachant. C'est quand même un ancien de la lutte contre le général Franco qui décide tout simplement de payer sa retraite en enlevant un gosse dont le père est un gros trafiquant de drogue : rien que ça ! Les situations vont s'enchaîner pour le meilleur ou pour le pire. On oscille entre la franche rigolade et des scènes d'action plus que musclées.

Cependant, cette valse hésitation entre deux genres peut donner un peu le tournis. A la fin du premier tome, la conclusion était claire. le vieux fou ressuscite pour son retour. Cette facilité scénaristique va s'ajouter à bien d'autres rendant la série peu crédible. Reste une certaine fraîcheur de ton. On ne s'ennuie pas malgré une large faiblesse du scénario.

Un vieux réac décide de kidnapper un enfant pour exiger une rançon qui lui permettra d'écouler doucement ses dernières années de vie.
Le problème, c'est que ce fils de riche n'est pas que le fils d'un milliardaire mais aussi celui d'un parrain de la mafia.
Le héros évolue dans les rues de Barcelone (et Moynot se fait plaisir) et crée un lien fort avec le lecteur.
Siempre venceremos

Un vieux, ex-terroriste, kidnappe sans le savoir le fils du plus gros trafiquant de drogue de Barcelone.
En échange, il réclame une rançon afin de se constituer une caisse de retraite.
Une bd humoristique qui se lit rapidement, je ne m'attendais pas à un tel déroulement.