L'Inconnue de la Seine

C'est même comme ça qu'on sait qu'on est vivant : on se trompe.
Philip Roth

Ce livre, je l'ai trouvé dans une boîte à livre ( où je l'ai d'ailleurs déjà remis ). Et comme, depuis ma lecture du roman graphique "La vie secrète des écrivains", je m'étais promis de lire d'autres livres de Guillaume Musso, je l'ai emprunté.
Une chose est sûre, il ne manque pas d'imagination, il maîtrise bien son sujet ( ce qui est loin d'être évident ) et il écrit bien.
J'ai donc passé en sa compagnie un moment agréable que je renouvellerai dès que possible.

Il n'y a que ceux qui ne le lisent pas qui pensent que Guillaume Musso écrit toujours le même livre. Il n'y a qu'à comparer cette Inconnue de la Seine avec ses deux précédents romans, par exemple, pour s'en rendre très vite compte.

Oui, il aime mettre en scène des écrivains mais la différence saute vite aux yeux en terme d'écriture. La plume de celui-ci se veut plus alerte, plus enlevée et moins soutenue. L'ambiance s'en ressent immédiatement et est tout autre.

Le roman est un vrai polar, ce qui est loin d'être le cas de tous ses livres. le suspense se déploie au sien d'un vraie enquête policière, aux cotés d'une flic placardisée. Qui va tomber sur une étrange affaire dont personne ne se soucie vraiment. Et qui va prendre des proportions étonnantes, inattendues.

Car derrière ce qui semble être un fait divers, se cache une machination dont les ramifications sont insoupçonnées, insoupçonnables.

Une intrigue plus directe, donc, plus rythmée. Pas de temps mort. Et la cadence est renforcée par cette belle idée d'entrecouper certains chapitres d'illustrations, photos et faux articles de presse.

Ce qui n'est pas inconciliable avec du fond. Une mythologie réincarnée, pour une histoire qui prend racine très loin, et creuse bien plus profond qu'il n'y paraît.

Musso n'a plus rien à prouver, c'est un conteur hors pair qui ne se satisfait pas de la même rengaine. Même quand il propose un roman moins fignolé psychologiquement comme ici, sa manière de construire les personnages reste très intéressante. A l'image de sa flic de tempérament. Et de l'autre personnage principal, un écrivain (il en fallait bien un), aussi énigmatique que déboussolé.

Du coup, l'alternance des narrations fonctionne bien, apporte encore davantage de variété aux battements du récit. Et puis, ça permet à l'auteur de s'amuser avec les caractères, ainsi que de lancer quelques piques bien senties. Toujours accompagnées des citations bien amenées et pas gratuites.

L'écrivain ne donne pas toutes les clés, on est parfois dans le non-dit. Une manière aussi de stimuler l'imagination à travers cette intrigue plutôt étonnante. Avec une fin surprenante.

L'inconnue de la Seine est un roman haletant, plus rythmé que ses précédents. Une belle preuve que Guillaume Musso sait maîtriser les codes du polar tout en les adaptant à son univers.
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J'ai découvert Guillaume Musso avec "Central Park", j'ai depuis lu quasi tous ses livres mais avec de moins en moins d'enthousiasme. L'avant dernier est d'ailleurs, toujours dans ma PAL.

On m'a pioché celui-ci et le début m'a bien emballé.
Cette contre-héroïne, mise au placard et dont l'auteur choisit de ne rien nous dévoiler, m'a fait penser à celle de "Central Park".
L'accroche de base de l'inconnue repêchée dans la Seine et de ce qui en découle, aussi.

Arrive le côté un peu paranormal. Je cherche le comment ça pourrait être possible...Un avion se crache, on retrouve le corps qu'on identifie grâce à l'ADN. Est-ce le corps qui n'est pas le bon ou l'ADN ?...
Après tout, Raphaël passe son temps a discuter avec sa soeur décédée bien des années plus tôt.

Puis arrive les fanatiques de Dyonisos et là Guillaume Musso a perdu le contact avec une de ses lectrices...je ne vous entends plus Guillaume...vous devez passer sous un pont ! Ce qui explique le crash final !

Cette fin ! Quelle frustration ! J'ai même pensé qu'il me manquait des chapitres !
Je crois que Guillaume Musso va définitivement quitter la scène de ma PAL.

La flic Roxane Montchrestien est mise au placard par la BNRF, ses méthodes ayant failli mettre tout l'organigramme de la brigade en péril...
Elle se retrouve donc au BANC, le Bureau des Affaires Non Conventionnelles, et se dit que l'affaire de cette jeune femme trouvée ne dans la Seine et aussitôt volatilisée va peut-être remettre sa carrière sur de bons rails...
Une héroïne au caractère bien trempé, à la limite de l'antipathie, qui me rappelle l'inspecteur Carl Mørck de  Jussi Alder Olsen...
Même si, au final, j'aurai aimé en apprendre plus sur Roxane (peut-être dans une suite??), ça ne gâche en rien la qualité du scénario et,une nouvelle fois, Guillaume MUSSO maîtrise son sujet à la perfection.

L'inconnue de la Seine ne me réconciliera malheureusement pas avec  Musso.

Et pourtant...  j'ai tant aimé ses récits, me précipitant dès la sortie annuelle, choisissant le moment idéal pour entamer ma lecture, me délectant à chaque rebondissement... doux souvenirs de cet auteur qui deviendra mon préféré durant un temps...
Ce temps est semble t-il révolu, le déclin entamé déjà avec "la vie secrète des écrivains" légère amertume de ne point retrouver cette plume tant aimée, s'est poursuivit avec "La vie est un roman" d'un ennui mortel, et s'achevant ici dans une déception des plus déconcertante...

Et pourtant... un début de lecture plutôt positif, une trame attrayante et aux évocations mythologiques intéressantes malheureusement vite balayé par des inconstances, des manques, des personnages survolés...
j'y ai cru jusqu'au bout... j'ai voulu y croire, vu que l'ennui de son précédent roman s'était évanoui pour laisser la place à une histoire plus consistante, mais au fil des pages beaucoup de questions qui ne trouveront jamais de réponses, des personnages prometteurs qui s'étiolent ou disparaissent complètement de l'histoire sans savoir pourquoi, une intrigue qui n'en est pas vraiment une, et le final... une frustration terrible!
J'étais en colère à la dernière page, Musso s'est foutu de son lecteur avec cette fin bâclée à l'image de tout son roman...
J'aurais essayé, une fois de plus, mais le divorce est désormais devenu inévitable, Musso a à mon sens perdu de son talent d'écriture, au grand dam de la fan que j'étais...

J'ai très peu lu Guillaume Musso, "L'inconnue de la Seine" étant mon quatrième, mais je retrouve plus ou moins la même trame, non que ça me gêne puisque l'auteur manipule plutôt bien son lecteur (normalement). Je retrouve également son style d'écriture, agréable et limpide.

Dès le début, l'affaire "Dyonisos" a réussi à m'intriguer. le suspense étant bien maintenu durant la première grosse moitié, j'ai été facilement embarquée dans ma lecture (après, c'est autre chose, mais j'y reviendrai). Les différentes "pièces jointes", ainsi que les nombreuses références relatées dans la narration complètent adroitement le récit. Mon attention était à son plus haut niveau d'alerte, mes écoutilles grandes ouvertes, ma curiosité excitée...

... J'avais hâte que mes hypothèses tombent à l'eau les unes après les autres au fil de ma lecture. Malheureusement, l'auteur abat trop vite ses cartes, j'ai vite compris le pourquoi du comment et n'ai pas eu de réelle surprise lors du dénouement. Je voulais savoir, mais pas si vite... À partir de ce moment-là, l'intrigue devient également trop invraisemblable, voire grotesque. L'auteur expédie trop vite ses révélations, ainsi que son dénouement, ce qui a plombé ma lecture.

C'est dommage car c'était superbement bien parti, j'étais vraiment à fond dedans. L'intrigue basée sur un fond de mythologie grecque est originale, mais elle est pour moi mal exploitée et tend trop vers l'improbable.

La première moitié est pourtant géniale, bien amenée et addictive... J'imaginais l'auteur me mener en bateau, comme il a pu le faire auparavant, mais il a changé de cap si brutalement que je suis partie à la dérive...

Lu en une journée, malgré tout le livre me laisse sur ma faim.
Une femme est repêchée dans la seine, elle est admise à l'hôpital après le examens de routine et ayant pris son ADN on apprends qu'elle est morte depuis un an
Mais alors qui est morte à sa place? y a t'il une jumelle cachée?
un peu déçu de ce livre

Je me suis abonnée depuis peu à Audible et pour commencer l'expérience j'ai choisi en livre offert le dernier Guillaume Musso dont j'ai apprécié la plupart des bouquins. Mal m'en a pris. Contrairement aux autres romans de cet auteur, je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire qui pour moi n'avait ni queue ni tête. Ça n'a finalement aucun rapport avec la fameuse histoire du masque mortuaire de la jeune suicidée de la Seine. C'est alambiqué, c'est confus, c'est tiré par les cheveux. Ça mêle mythologie et fantastique mais sans cohésion. le personnage principal de l'inspectrice n'est pas attachant. On ne connait rien de sa vie personnelle. Elle atterrit dans cette enquête comme un cheveux sur la soupe. Enfin bref, un roman à éviter. Heureusement que celui-ci m'a été offert gracieusement dans le cadre de mon abonnement à Audible.

Je ne suis pas une inconditionnelle de Guillaume Musso mais j'avoue avoir été agréablement surprise par ce récit. Il m'a fait passer un bon moment.

Inspiré d'un fait divers du 19e siècle dont nombre d'écrivains et de poètes ont parlé (Aragon, Proust, Rilke…) ce roman est une enquête qui se déroule aujourd'hui dans les milieux artistiques. Se pourrait-il que l'inconnue repêchée dans la Seine en plein hiver soit la célèbre pianiste Milena Bergman décédée dans le crash du vol Buenos Aires-Paris un an plus tôt ? Aurait-on trop vite identifié le corps à l'époque ?

Mise sur la touche par son supérieur, Roxane Montchrestien, tenace et impulsive capitaine de la BNRF, décide de mener l'enquête en toute discrétion et… en dehors des clous.

Musso revient au polar et sait y faire pour tenir son lecteur en haleine. Il distille avec parcimonie suspens, indices, rebondissements agrémentés d'un zest de surnaturel.

L'auteur nous emmène au fil de l'enquête dans le petit monde du théâtre, des intermittents du spectacle, nous immerge dans la mythologie grecque, décrit le Paris interlope et dénonce les conflits entre services policiers et le manque de soutien et de solidarité au sein des brigades. Quand un grain de sable survient, c'est chacun pour soi et les liens noués au travail sont vite oubliés. Il nous ballade également au coeur de la capitale et n'hésite pas à dénoncer ses travers, à critiquer la mairie ou les bobos parisiens.

L'ouvrage est agrémenté de photos, de documents propres à l'enquête et de coupures de presse. Cela donne un caractère authentique à cette fiction et permet de visualiser certains éléments décrits.

L'histoire est prenante, bien ficelée et donne envie de connaitre le dénouement. Ce roman de 415 pages se lit donc rapidement. La fin me laisse cependant dubitative. Une suite est-elle prévue ? Retrouvera-t-on la capitaine Montchrestien dans d'autres aventures ?

Avis plutôt mitigé.
C'est un rituel de tous les ans acheter ses romans dès sa sortie. Celui la avait l'air prometteur vu la pub qu'il avait été fait à ce sujet.
L'histoire en elle même est intéressante, on est toujours happé par l'envie d'en savoir plus, ce personnage de Roxane à un côté combatif et attachants... Mais j'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire alors que je dévore habituellement ses romans en 3 jours. J'ai trouvé l'histoire longue, ça part un peu dans tous les sens pour nous embrouiller et c'est appréciable. En apprendre plus sur les mythes grecs etc... c'était parfait. Mais il m'a manqué quelque chose, déjà j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de mystère avec Roxane, le fait qu'on ne sache pas vraiment pourquoi elle a été mise de côté etc... Puis je suis restée sur ma faim avec cette fin...
On ne peut pas toujours aimé entièrement les romans d'un de nos auteurs favoris et c'est le jeu.