La Vie secrète des écrivains

 Attiré par la réputation de l'auteur dont le nom est régulièrement cité dans tous les médias ; intrigué par le titre : "La vie secrète des écrivains" et séduit par la couverture - un beau carton légèrement gaufré de couleur crème sur lequel se détache le nom de l'auteur en rouge sang - je me suis enfin décidé à lire mon premier "Musso".

 Il fallait bien satisfaire ma curiosité pour l'oeuvre d'un auteur à propos duquel on dit qu'il pourrait - grâce au succès commercial de ses romans - sauver la librairie française ! Un auteur très populaire traduit en quarante-deux langues et qui tire en France à 400 000 exemplaires mérite attention. Si tant de lecteurs apprécient ses histoires, c'est qu'il possède un certain talent. Quand bien même l'engouement du public ne doit pas être considéré comme un critère exclusif, j'ai eu envie de découvrir son travail pour forger ma propre opinion.

 Le personnage central du roman est Nathan Fawles, un écrivain célèbre qui après avoir publié trois best-sellers décide subitement et sans donner de raison, de ne plus jamais écrire. Il s'installe sur une petite île isolée de la Méditerranée afin de mieux rompre tous les contacts avec les médias et ses lecteurs. Pour préserver sa solitude, il n'hésite pas à menacer d'un fusil de chasse les visiteurs qui viennent l'importuner.

 J'ai tout de suite été happé par les premiers chapitres, le style est simple, direct, efficace, entièrement au service de l'histoire. Mon intérêt n'a pas vraiment faibli durant cette lecture qui s'est faite presque en continu. Je dois signaler cependant un point de bascule important à partir de la page 70. Jusque-là, j'avais été séduit par l'aura mystérieuse qui se dégage de cet écrivain et par les personnages qui gravitent autour de lui : un jeune écrivain débutant en quête de conseils auprès de son idole ; un libraire désabusé ; une journaliste déterminée à mener son enquête. Et puis on plonge subitement dans le thriller avec la découverte du corps d'une femme affreusement mutilé et cloué sur le tronc d'un eucalyptus. L'intrigue principale se subdivise en plusieurs sous-intrigues liées à l'histoire des personnages secondaires.

 À partir de là s'enchaînent des événements épouvantables qui transforment la paisible thébaïde de l'écrivain en "île du docteur Moreau" (H.G. Wells). le mystère s'épaissit à mesure que les meurtres s'enchaînent.

 Je n'ai jamais eu de prédilection pour les polars ou les thrillers, mais je suis quand même allé au bout de cette lecture avec un certain intérêt, car l'auteur est parvenu à maintenir en permanence un suspense très réussi. L'histoire est truffée de rebondissements et est aussi un prétexte à des considérations critiques sur la vie des écrivains, l'acte d'écrire et le monde de l'édition. L'intérêt est renforcé par l'usage habile de figures de style telle la mise en abîme, où par l'introduction, en exergue des chapitres, de documents administratifs ; procédé qui vise à renforcer le réalisme du récit. L'histoire est bien construite même si j'ai trouvé que les explications données pour justifier tous les événements parfois rocambolesques qui surviennent, étaient un peu tirées par les cheveux. Quoi qu'il en soit l'auteur retombe toujours sur ses pieds et l'histoire se tient jusqu'à la surprise finale.

 Après l'épilogue Guillaume Musso nous livre quelques confidences intéressantes sur les origines de son inspiration.

 Pour conclure, je dirais que Musso n'est pas une révélation pour moi, mais je comprends mieux maintenant son succès ; c'est un écrivain qui maîtrise parfaitement les mécanismes qui président à l'écriture d'un roman. Il met tout son talent au service de l'histoire et sait parfaitement capter l'attention du lecteur. Que demander de plus ?

 Pourtant, au terme de cette lecture, j'éprouve un sentiment mitigé. J'oscille entre le plaisir d'avoir été embarqué dans une histoire originale et la sensation d'avoir été manipulé par l'expertise technique du romancier. Il me manque ce petit moment d'après-lecture où le pouvoir magique de l'auteur vous maintiens en suspension dans son monde imaginaire. La mécanique et le côté artificiel de l'écriture de Musso sont trop visibles pour créer cet enchantement.

 Une partie de l'explication de mon ressenti est peut-être donnée par Musso lui-même au travers d'une des citations dont il émaille tous ses débuts de chapitre :

« - Qu'est-ce qu'un bon roman ? - Vous créez des personnages qui suscitent l'amour et la sympathie de vos lecteurs. Puis vous tuez ces personnages. Et vous blessez votre lecteur. Alors, il se souviendra toujours de votre roman. » John Irving

 Une ficelle un peu grosse, mais qui fonctionne souvent.

Bibliographie :

- "La vie secrète des écrivains", Guillaume Musso, Calmann-Lévy (2019), 372 pages.

Comme à chaque livre, Guillaume Musso m'embarque. Je suis accrochée à chaque page et surprise lors du dénouement.
Ici la mise en abyme de la littérature, avec fiction et réalité qui ne cessent de se croiser pour mieux s'éloigner l'une de l'autre, ajoute suspense et intérêt à l'histoire. Mais ce qui m' embête c'est comme pour les romans précédents, je suis séduite sur le moment mais les différentes histoires ne me laissent presque aucun souvenir d'une année à l'autre. Alors je m'interroge: comment une histoire qui d'abord me captive peut ne me laisse qu'un vague souvenir ?

Musso... Ou l'un des trois auteurs que je fuis depuis plusieurs années. Mais ici, n'ayant rien d'autre sous la main, j'ai lu les 10 premières pages et... Je ne l'ai plus lâcher. Quelle surprise pour moi !!
Un Thriller rempli de rebondissements, de fausses pistes menées avec joie et enthousiasme par l'auteur qui c'est clairement amusé en écrivant ce livre et ça se ressent au fil des pages.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, j'ai retrouvé les mêmes sensations qu'en lisant "La vérité sur l'affaire Harry Québert", je trouve que les deux romans se ressemble un peu dans l'intrigue. Les personnages sont bien construits et le suspense se tient jusqu'au bout. Je ne pouvais plus lâcher le livre tellement je voulais savoir le fin mot de l'histoire. Jusqu'au bout, avec l'épilogue, Guillaume Musso nous emmène dans son univers.

Il faut que je vous l'avoue, je ne suis pas fan de Guillaume Musso… Et oui ça existe ! Mais bon, quand j'ai vu le titre « La vie secrète des écrivains », la thématique m'a tout de suite attiré. Il traînait donc dans ma PAL depuis un petit moment… Et je me suis décidée. Voilà c'est fait, je l'ai lu et pour être honnête, j'ai apprécié. Ce n'est pas le livre du siècle mais c'est plaisant à lire, il y a un petit suspense auquel je ne m'attendais pas et bien sûr des passages sur ce qui fait la vie d'un écrivain, ce qu'est un écrivain, l'écriture… bref ce pour quoi j'avais ce livre en main. Alors que dire de plus ? C'est l'histoire d'un écrivain reconnu, Nathan Fawles, qui a eu un gros succès pour trois livres écrits il y a vingt ans. du jour au lendemain, alors qu'il écrivait son prochain roman, il a tout arrêté, n'a plus écrit une seule ligne et a disparu des médias. Il s'est retranché dans une île, dans le sud de la France, l'île Beaumont. En parallèle, on suit un jeune écrivain, débutant, fan de Nathan Fawles, dont le premier roman a été refusé par de nombreux éditeurs. Il rêve de rencontrer son idole et de lui faire lire son livre. Il trouve un travail d'été dans une librairie sur l'île de Beaumont. L'occasion est trop belle, il tente de rendre visite à Nathan Fawles qui le reçoit avec un fusil. Pas commode le bonhomme ! Par ailleurs, une journaliste, Mathilde Monney, tente elle aussi de rencontrer Nathan Fawles. Par ailleurs, une femme est retrouvée affreusement mutilée sur l'île, peu loin de la demeure de Nathan Fawles. Les autorités mettent alors l'île sous embargo. Tout le monde est coincé sur l'île, avec sans aucun doute un meurtrier parmi eux. Une intrigue démarre avec comme point d'orgue, un secret enfoui dans le passé de Nathan Fawles. Je ne peux vous en dire plus sans vous retirer le plaisir de l'intrigue qui tient la route. Visiblement Guillaume Musso s'est bien amusé en écrivant ce roman. Un bon moment de lecture.
Lien : https://mapassionleslivres.w..

Un bon cru que ce dernier Musso et arrêtons de dire que c'est un auteur facile, sans grand interêt et populaire sous prétexte qu'il est le premier au top des ventes!
L'éclectisme en lecture ne peut pas faire de mal.
Pour en revenir à ce dernier roman de Musso, nous sommes sur un thriller qui tient bien son lecteur en haleine et qui distille qq pensées intéressantes sur la vie d'un écrivain.
Peut être pas au niveau de Central Park mais à lire pour passer un bon moment de détente.

Raphaël se retrouve sur l'Ile de Beaumont, cette « Côte d'Azur éternelle, sans les touristes, le bling-bling, la pollution et le béton », où vit son auteur fétiche : Nathan Fawles. Raphaël est lui-même l'auteur d'un manuscrit qui a été refusé par les maisons d'édition, il trouve un emploi dans la librairie de l'île. Il compte bien obtenir des conseils de la part de son écrivain favoris, qui a s'est retiré du monde de l'écriture il y a déjà quelques années… « Le mystère Nathan Fawles, c'est qu'il n'y a pas de mystère »…

Vous ne pourrez que dévorer ce roman qui entremêle si bien fiction et réalité que vous ne saurez plus les distinguer. Trois histoires, trois destins, se retrouvent liés sur cette île énigmatique. Guillaume Musso réussit une jolie mise en abyme. Un roman dans un roman, entrecoupé de réflexions sur le métier d'écrivain. Les personnages prennent tant de place dans votre esprit, que vous aurez envie d'en découvrir plus sur ce Nathan Fawles… Et si l'envie vous prenait de lire son roman, Loreleï Strange, je ne saurai vous souhaiter que bon courage pour en trouver un seul exemplaire…

Pour se divertir !
Les avis que j'ai pu lire sur ce roman sont assez partagés. Personnellement, je pense que c'est un livre auquel il ne faut pas trop en demander. Il est distrayant. L'écriture est fluide, facile et dynamique. L'intrigue est suffisamment prenante pour continuer à tourner les pages. Et le dénouement parvient à vous arracher un sourire complice. Mais, il n'est, pour moi, rien d'autre qu'un bon moment passé. En même temps, faut-il toujours en demander plus ? Ça fait du bien aussi une lecture facile qui divertit quelques instants, sans nous prendre au coeur (ni à la tête), ni nous faire tomber de haut, ni nous marquer l'esprit pour des années.
J'ai passé un moment agréable en compagnie du grand Nathan Fawles, l'écrivain qui ne voulait mystérieusement plus écrire, du jeune Raphaël, déterminé,lui, à écrire et se faire publier, et de la belle Mathilde, l'énigmatique journaliste prête à aller jusqu'au bout (mais au bout de quoi ? Telle est la question). Oh, et j'allais oublier... Il y a aussi la compagnie d'un cadavre découvert sur l'île si tranquille (vraiment ?) où se rencontre tout ce petit monde. .
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Je n'ai trouvé ce roman ni aussi enivrant, ni aussi décevant que certains. J'ai passé un moment plaisant, et je le conseillerai tout de même ; ne serait-ce que pour la toute fin (tellement malicieuse), et l'envie d'écrire qu'il inspire.

Grâce à une amie (LK), j'ai lu pour la première fois du Guillaume MUSSO. En revanche, j'ai lu, Une vraie famille de Valentin MUSSO, son frère.
Cette découverte m'a bien plu même si je trouve que c'est, un peu, une littérature commerciale. J'ai aimé la carte représentant l'île que j'ai consultée plusieurs fois pour bien situer les personnages.
J'ai aussi apprécié la citation de Gabriel García Márquez qui peut s'appliquer à nous tous. Quelques citations littéraires jalonnent le récit.
Réflexion au cours de cette lecture : La vérité, le mensonge qui peuvent entraîner des drames.

Je remercie ma petite collègue de boulot de m'avoir prêté ce livre pour les vacances car j'ai passé un excellent moment de lecture.
C'est super bien ficelé, ça se lit sans pouvoir lâcher l'histoire et quel hommage à la littérature ! Bon un peu moins aux éditeurs....
Je me suis régalée, je vous conseille fortement ce bouquin.