La vie est un roman

Un petit air de déjà vu, ou déjà lu (vie secrète des écrivains)
on pourrait penser que l'auteur se voit enfermé prisonnier de la vie d'auteur!
et l'histoire des écrivains c'est un peu un standard chez Musso, son univers certes mais il ne faut pas pour autant que ca devienne répétitif!
je n'irai pas jusqu'à dire que je me suis ennuyé mais "le roman est une vie" ou plus exactement plusieurs vies, la vie est un roman la limite entre fiction et réalité devient floue
l'auteur torture son personnage, et les lecteurs avec.
la conscience, personnalisée par son personnage fictif, pourrait passer, si cela restait bien de l'imagination, hors Musso veut aller plus loin et franchir le mur de la cohérence, ce n'est pas la première fois qui se prête a cet exercice, cette fois je trouve que ça tombe a plat!
cette fin est bâclée, sans surprise, très délayée et allongé dans le temps, ca perd de son attrait.
rêve ultime de l'auteur, surement mais quel auteur qui n'aurait plus rien publié depuis douze ans resterait dans la mémoire collective de ses si fidèles lecteurs? je crois que ceci est a n'en point douter un rêve et une hérésie.
on peut toujours transformer ses rêves en réalité, faut il encore que les lecteurs y croient !

Flora Conway, discrète romancière à succès, est en train de jouer avec sa fille, Carrie, âgée de 3 ans dans son appartement cossu dans le quartier de Brooklyn à NY lorsque celle-ci disparaît brutalement.

Toutes les issues étaient clauses, les caméras de l'immeuble n'ont enregistré aucune présente suspecte au moment de la disparition de la fillette. Il n'y a donc aucune explication à cette mystérieuse disparition qui n'est pas sans rappeler « le Mystère de la chambre jaune » de Gaston Leroux.

Au même moment, à Paris, Romain Ozorski, auteur à succès, se terre chez lui, rongé par le chagrin de se voir priver de sa seule raison de vivre, plus importante encore que l'écriture : son fils, dont son ex-femme veut le priver.
Lui seul connait la vérité sur la disparition de Carrie, elle seule pourra lui donner la force de rebondir.

Et je vais m'arrêter là pour ne pas prendre le risque de rendre ce roman encore plus confus qu'il ne l'est déjà.

Vous l'aurez compris : il faut être extrêmement concentré sur sa lecture pour ne pas se perdre entre fiction de la réalité, tant la frontière entre les deux est mince. Quitte à perdre parfois, ou complètement peut-être, le lecteur en cours de route, avec un sentiment à certains moments, d'un manque de crédibilité du récit.

C'est un roman du double, des pistes brouillées, des figures qui se croisent, se répondent, s'échangent et se complètent. Des silhouettes qui se fondent en un seul caractère, des fonctions qui s'opposent et s'attirent, des antagonistes qui fusionnent et ne forment qu'un.
C'est un roman de la figure du double littéraire quand auteur et lecteur, acteur et spectateur, écrivain et personnages sont des fonctions interchangeables, où chacun voit l'autre quand il s'observe dans un miroir. Dans le reflet d'une nouvelle vérité, dévoilée par une petite fissure, la porte d'entrée vers la fiction, échappatoire de la réalité. Entrer dans l'histoire, en devenir l'auteur, naviguer entre réalité et illusion. Rompre l'enfermement du livre, s'échapper du récit, se libérer des mots.
« C'était très sympa, même si je ne suis pas sûre d'avoir bien compris la fin », dit une lectrice dans le roman. Est-elle mon double, à moi qui ne suis pas certaine d'avoir saisi totalement le propos de ce récit que l'on pourrait interpréter comme une allégorie de la caverne de Platon ; comme une illusion de roman ? Serait-ce moi ce personnage, créature au quatrième degré d'une mise en abîme reflétant une manipulation littéraire constellée de références et de citations, comme autant d'étoiles éclairant une illusion déguisée en réalité ?
Qui sait, je pourrais même en être l'autrice, tant nos propos se rejoignent dans une même confusion, tant ils éclatent dans une étourdissante explosion de niveaux de lecture s'éparpillant dans tous les sens.
« La vie est un roman », ce roman en a autant que de personnages, autant que d'histoires rocambolesques, autant que de références, autant que de genres, du thriller au fantastique en passant par la littérature intellectuelle.
« Les lecteurs lisent le livre qu'ils veulent lire, pas celui que vous avez écrit ». A chacun de le lire, à chacun d'y écrire son histoire.
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J'ai terminé ce livre assez rapidement car il se lit vite... et pour autant j'ai eu énormément de mal à rentrer dedans.

Je n'ai pas été captivée par l'histoire, ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages et j'ai trouvé ça très fouillis... J'avais l'impression que ça partait dans tous les sens, sans réel but et j'avoue avoir été fortement déçue de l'histoire.

Bien écrit afin de préserver un dénouement surprenant jusqu'à la fin du roman. Malgré cela, ce roman ne m'a pas transporté. Au bout de 40 pages, je me demandais vraiment ou l'auteur souhaitait nous emmener avec ses histoires parallèles.
Dans ce livre on va suivre deux personnages principaux: Romain et Flora qui sont tous deux romanciers et qui ont chacun des histoires marquées de grosses épreuves.

Certains passages du livre m'ont beaucoup plus, notamment ceux ou l'on parle de la vie de l'écrivain, à cheval entre fiction et réalité. Je serai curieuse de savoir à quel point Musso se base sur son expérience personnelle pour écrire ses passages.

📚TWIST AGAIN📚
Pas facile de vous parler du dernier Musso sans vous spoiler l'intrigue. L'auteur nous balade d'un bout à l'autre de son roman, entre réalité et fiction, vrai et faux. Les personnages sont-ils les marionnettes de l'écrivain ? Oui, jusqu'au moment où ils deviennent les manipulateurs de l'auteur. Cela donne un récit labyrinthique, machiavélique et brillant mais un peu confus sur les affres de la création. de New York au Lac de Côme en passant par Paris et Bastia, on voyage dans l'imaginaire de Musso. Ou pas !🤔😉

Tourneboulées par ces tours de passe-passe et ces multiples fausses pistes, on a eu du mal à s'attacher aux différents protagonistes, de peur de les voir disparaître au détour d'une page. On avait aimé "Central Park" et ses nombreux twists et "La vie secrète des écrivains" où l'auteur avait déjà abordé le monde de la création littéraire. "La vie est un roman" est plus personnel, plus intime. Un exercice de style abouti mais déroutant qui nous a un peu perdues, mais ce n'est que notre avis. A vous de vous faire votre opinion...
Il vous tente ? Quel est votre Musso préféré ?

Ce roman est un peu deux histoires qui se recoupent.
Dès le début, j'ai bien accroché à la première histoire, puis à l'apparition de
la deuxième histoire, j'ai trouvé que tout cela s'embrouillait et du coup j'ai eu plus de mal à suivre.
Cette fois, il y a un peu de fantastique et j'avoue aussi que ce n'est pas ce que je préfère, alors peut être est-ce cela qui m'aura amenée à ce jugement.
Déçue de ce roman mais il est normal de ne pas adhérer à tous les romans d'un auteur, je persévérai tout de même.

Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de bouquin de Guillaume Musso, je trouve que les histoires se ressemblent toutes et sont cousues de fils blancs ( sauf La fille de papier). Et puis on m'a conseillé celui là en me disant que ça changeait de d'habitude. Et c'est vrai. D'un abord facile comme toujours, ça se lit vite et bien et c'est plaisant mais l'histoire est différente, originale. A lire pour ceux qui veulent redonner sa chance à cet auteur.

J'ai très vite été attirée, et malheureusement très vite été déçue par ce roman. Je n'adhère pas à tous les titres de Guillaume Musso. Autant certains me passionnent et me tiennent en haleine du début à la fin autant d'autres me laissent perplexes, avec la sensation d'avoir perdu mon temps.
C'est le cas ici, en dépit d'une plume agréable et d'une lecture fluide, je me suis sentie plutôt perdue. le mélange du réel et de l'irréel m'a déroutée et je n'ai pas trouvé cela crédible du tout.
Le coup de coeur n'a clairement pas été au rendez-vous. Une prochaine fois peut-être !

Jeu de (fausses) pistes
Comme beaucoup j'ai sacrifié au rituel du Musso annuel.
On ne va pas se mentir, Guillaume et moi, c'est une histoire avec des hauts et des bas !
Là on est plutôt dans le haut !
Pas forcément pour l'histoire en elle-même mais pour la construction originale et intéressante surtout pour celui qui aime les livres qui parlent des livres, des auteurs en prise avec leurs personnages (il y a d'ailleurs quelques clins d'oeil à Stephen King).
Et puis il y a New-York, Brooklyn, Paris, des endroits que j'adore.
Un roman réussi qui déroutera peut être quelques afficionados, plus sombre aussi.
En résumé pas un coup de coeur mais un bon roman pour passer un bon moment. 
lu en 2020