Marie-José Nadal-GardèreGérald Bloncourt/5
1 notes
Résumé :
1944. Un aquarelliste américain, Dewitt Peters, fonde, en Haïti, le « Centre d’Art ».
C’est alors un gigantesque mouvement qui se développe à travers le pays. Les « Peintres-paysans » font l’admiration du monde entier : Breton, Malraux, Sartre et combien d’autres sont fascinés par leurs créations.
Ce courant éclate avec l’arrivée des peintres dits « modernes ». Des « écoles » naissent, des galeries se créent. C’est tout un peuple qui peint !
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C’est alors un gigantesque mouvement qui se développe à travers le pays. Les « Peintres-paysans » font l’admiration du monde entier : Breton, Malraux, Sartre et combien d’autres sont fascinés par leurs créations.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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La peinture haïtienne est fascinante, mélange des mythologies africaines et des rituels vaudou, elle intrigue. Ce livre témoigne de sa foisonnante diversité. On sait bien sûr que nombre de ces artistes primitifs qui avaient soulevé l'enthousiasme n'ont su résister aux sirènes du succès et du marché et se sont pour beaucoup laissé corrompre, comme partout ailleurs du reste, mais là n'est pas le propos de ce livre. Marie-Josée Nadal-Gardère nous présente ici une brève histoire et chronologie de l'art haïtien, mais surtout près de 150 parmi les artistes les plus talentueux qui ont contribué au rayonnement de la peinture haïtienne (et ils sont incroyablement nombreux, la liste fournie en fin d'ouvrage en dénombre près de 700).
C'est formidablement intéressant et incite à en connaître davantage sur ces magnifiques artistes et sur l'histoire d'Haïti, enfin pour ce qui me concerne.
C'est formidablement intéressant et incite à en connaître davantage sur ces magnifiques artistes et sur l'histoire d'Haïti, enfin pour ce qui me concerne.
Citations et extraits (3)
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Le peuple haïtien était au plus haut point porteur de son art pictural, enfoui dans sa mémoire africaine, dans ses cicatrices de l’esclavage, dans ses violences libératoires de 1804, dans ses traditions vaudou, dans ses « combites » paysannes, dans le merveilleux de son imaginaire quotidien. Dans ses rythmes et son génie musical. Dans ses légendes. Dans ses contes-rêves, contes des compte à rebours de l’histoire, d’un passé, d’un destin qui projette tel un volcan, laves et nuées ardentes, un Art majeur, ancestral, viscéral et éblouissant.
(combite : traditionnelle corvée solidaire des paysans haïtiens)
(combite : traditionnelle corvée solidaire des paysans haïtiens)
Oui, Haïti-couleur-Haïti-douleur, oui, Peuple-Peintre, aux lecteurs de ce livre, je souhaite de découvrir dans tes œuvres le message d’amour et de dignité que tu lances au monde.
Gérald Bloncourt.
Gérald Bloncourt.
Quelques-uns parmi les peintres populaires ont régressé, paradoxalement parce qu’ils ont reçu un peu plus d’instruction conventionnelle que les autres.
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