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Butterfly beast tome 1 sur 2

Ryoko Akiyama (Autre)
EAN : 9782382811696
192 pages
Mangetsu (01/09/2021)
4.04/5   38 notes
Résumé :
1635, début de l'ère Edo. Le Japon savoure une paix fragile, après une longue période de guerres féodales, mais dans l'ombre des guerriers laissés pour compte sévissent encore. Dans le quartier des plaisirs de la capitale, Ochô est une kunoichi, courtisane de haut rang le jour, assassin la nuit. Sa mission : traquer sans relâche ses anciens frères d'armes dévoyés.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
MANGA HISTOIRE / XVIIe SIÈCLE.
Nous sommes en 1635 au début de l'ère Edo. Yoshiwara est le quartier des plaisirs de la nouvelle capitale mais c'est d'abord et surtout un ghetto qui permet de surveiller tout le monde et d'arrêter tout le monde puisque tout le monde s'y rend à un moment ou à un autre. Et c'est très difficile de savoir quelles sont les missions des uns et des autres qui mélangent les genres de manière très étrange… L'idée de la série est d'opposer « ninjas loyaux » et « ninjas dévoyés », et donc d'opposer prédateurs et proies. le ton du manga est très tragique mais d'abord et surtout très froid. Avec cette antihéroïne chasseuse de ninjas qui garde l'illusion du libre arbitre alors qu'elle n'est qu'un instrument au service de ses supérieurs, on lorgne peu ou prou sur le légendaire "Lady Snowblood". Mais si c'est plein de bonnes intentions dans la conception et dans l'exécution, mais cela manque cruellement de vista pour jouer dans la cour des grands...
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La récente maison d'édition Mangetsu ( label manga de Bragelonne pour rappel) est actuellement dans une veine de mangas d'actions historiques. Après Chiruran qui se déroule durant l'ère Edo en 1859 et Keiji ,réédition d'une série du fameux Tetsuo Hara , voici donc Butterfly Beast ,une courte série en deux tomes qui mêle élégamment action, assassinat et sensualité le tout dans une période historique où les shinobis, véritables armes vivantes, se retrouvent livrés à eux-mêmes dans un contexte de paix des plus fragiles.

En effet, suite aux nombreuses guerres féodales, le Shogun Tokugawa a instauré une paix austère mais fragile qui a plongé les nombreux shinobis et autre guerriers façonnés par la guerre dans une retraite soudaine. Certains sont devenus des civils et ont changés de profession, d'autres sont devenus tout simplement des hors-la-loi. Sans seigneur à servir, totalement dépassées par cette période de paix, ces personnes rompus aux techniques du shinobi et qui n'ont connus que la guerre sont devenus des "réprouvés" , des anciens shinobis tombés dans la criminalité. Mais il existe une dernière catégorie d'ex-shinobis : les chasseurs. Nous suivons l'un d'entre eux en la personne d'Ocho. Courtisane le jour et assassin la nuit, Ocho, une véritable beauté fatale traque un par un ces anciens shinobis tombés dans la criminalité.

Un style très élégant et détaillé où la beauté côtoie la mort, Butterfly Beast est un seinen historique de qualité scénarisé et dessiné par Yuka Nagate, une mangaka qui a travaillé aux côtés de Tetsuo Hara mais qui est connue dans nos contrées pour la série criminelle Gift +/- . Auparavant, elle a signé cette petite série historique Butterfly Beast en deux tomes et sa suite Butterfly Beast 2 en cinq tomes encore inédite en France. A voir si le label Mangetsu décide donc de rééditer la deuxième série mais à voir la qualité de ce premier tome, on ne peut que le souhaiter...

Petit mot sur l'édition, une édition de qualité avec une jolie mise en valeur de notre héroine qui se poursuit dès les premières pages avec de remarquables planches colorisées. L'équipe de Mangetsu réalise un bon travail au niveau de la forme avec le choix d'une couverture mat lisse tout simplement agréable.

Sans doute inspirée par le travail de Tetsuo Hara, le dessin de Yuka Nagate impose un style affirmé, un coup de crayon précis qui privilégie aussi bien la lascivité de notre héroïne que la violence qui l'entoure. Pour le chara-design de son héroïne, Yuka Nagate avoue s'être inspirée notamment de l'actrice japonaise Meiko Kaji dont la beauté froide fut immortalisée grâce au film Lady Snowblood. Ochô est une magnétique héroïne qui donne à Butterfly Beast un parfum enivrant de sensualité et de mélancolie.

Ce manga est loin d'être un titre optimiste ou porteur d'une certaine bravoure. Cette courte série nous conte la fin d'une époque à travers des laissés-pour-compte qui ne trouvent plus leur place dans cette société. Des armes vivantes qui sont ensuite jetées en période de paix. de ce fait, certains affrontement entre Ochô et d'ex-shinobi sont assez sinistres telle que la confrontation entre la kinoichi et son ancien élève désespéré.

Le titre est volontiers mélancolique et sa violence est exprimé dans une certaine noirceur teintée de tristesse. Nous en avons un exemple avec le père et sa fille dans un passage poignant et sans concession. C'est ce qui donne à ce seinen historique toute sa puissance et sa délicatesse.

Ce premier tome de Butterfly Beast est un savoureux mélange de tristesse, de sensualité et de violence. Pour l'une de ses premières séries solo, la mangaka Yuka Nagate dépeint un excellent seinen historique qui entremêle la violence des laissés-pour-compte et la sensualité d'une véritable femme fatale.
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Bon, bon, aujourd'hui, je m'attaque à un gros morceau !!
Et oui, c'est un énorme coup de coeur 🥰🥰😍😍 !!!

Commençons déjà par la première impressions. La couverture est magnifique !! Elle est colorée et respecte les thèmes du manga. le dessin est très bien calligraphié.
On comprend très vite que cela va parler de shinobi en voyant le shuriken. Mais la pose d'Ochô nous semble langoureuse, et j'ai envie de dire, séductrice. Ce qui convient parfaitement au manga !!
Je voudrai juste écrire quelques lignes en l'honneur de ce magnifique titre, trouvé par l'auteur. Il nous donne un avant-goût de l'histoire avec cette idée contradictoire de beauté, fragilité (Butterfly) et de folie, sauvageté (Beast).


Bon, entrons dans le vif du sujet en parlant de l'univers. Il n'est, certes, pas très original avec cette notion de ninja. Mais je trouve que l'autrice l'a travaillé de sorte qu'on puisse lui attribué un truc en plus. de plus, l'autrice a très bien su mélangé l'univers des shinobis et des courtisanes. Elle ne néglige jamais l'un ou l'autre. A chaque fois, on se souvient que deux univers s'entremêlent même en pleine scène d'action dans l'univers des shinobis, par exemple.
Et l'auteur est même allée plus loin dans son travail de l'univers, car derrière chacun de ceux-ci, il y a une histoire. Elle s'est surement renseignée et informée, mais, justement, cela est un point positif, car on sent qu'une grosse partie des univers a vraiment existé, ce qu'elle ne néglige pas. L'auteur a juste su comment mettre sa petite pincée de sel, pour créer son univers.

Le résumé nous permet de connaitre les grandes lignes de l'intrigue mais en lisant ce tome et les tomes suivants, je me suis rendu compte que l'intrigue est beaucoup plus complexe que ça. Et elle reflète des faces de l'être humain que j'aime énormément dans les livres.

La plume. Alors là. OH MY GOD !!! It's so beautiful, amazing, magical, extraordinary !!!
Enorme coup de coeur pour la plume. Je l'adore 😍😍. L'auteur a des tournures de phrases, des formules, des périphrases ui marquant l'esprit. Encore aujourd'hui, plusieurs mois après l'avoir lu, je me souviens encore de certaines phrases.
Le coup de crayon quant à lui. Encore un giga coup de coeur !! Les dessins sont réalistes à souhait et nous plongent dans l'ambiance et l'histoire d'une façon incroyable.
Des fois, j'ai l'impression de pouvoir savoir les sentiments d'un personnages juste en regardant ses yeux !!
Les graphismes sont magnifiques. Surtout ceux des kimonos...

Ce tome ne manque absolument pas de scène d'action, très bien dessinées soi-disant passant, mais on a le temps de souffler entre les scènes sans s'ennuyer pour autant.

Les personnages. Je ne préfère parler que d'Ochô, car c'est elle qui m'a marquée le plus et qui est le plus développée. Mais les autres personnages ne sont pas laissés de côté pour autant. L'auteur a aussi fait un travail considérable pour les développer. Ils sont juste moins touchants et approfondi qu'Ochô.
Donc, Ochô est une jeune femme au lourd passé et cela se ressent dans sa façon d'être et sa personnalité. Elle est dotée d'un comportement humain vraisemblable. Elle a ses doutes, ses peurs, ses forces, ses interrogations, ses faiblesses...
Au bout d'un certain moment, comme tout être humain, elle s'interroge sur le fait de tuer des réprouvés. Est-ce vraiment justifié ? Elle doute, et elle a des remords à tuer un homme. A chaque fois, elle se dit: "Je ne fais que tuer un shinobi dévoyé. Ni plus, ni moins..." Cette interrogation, répétée tout au fil du tome, prouve qu'Ochô est humaine , avec des sentiments. Elle essaye de rationaliser le fait de tuer des humains.
Et même si cette interrogation est répétée au fil des pages, elle n'est pas dérangeante, car elle ne fait qu'appuyer l'humanité d'Ochô, et sa fragilité, presque...

Conclusion: Ochô est un personnage que j'ai vraiment beaucoup aimé. Elle est vraisemblable, ce qui la rend vivante et attachante. Je coirs d'ailleurs que c'est LE personnage auquel je me suis le plus attaché, tout roman confondu.
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Mangetsu pour l'envoi de ce manga.

Concernant la couverture, je la trouve jolie. J'aime la couleur du titre, ainsi que le papillon ensanglanté qui forme le B. La protagoniste est aussi très jolie, entre une légère touche sexy et une sorte de tristesse voilée qui intrigue.

Concernant les graphismes, je ne peux pas dire qu'ils n'ont pas de charme. Ochô est fine et délicate au niveau de ses traits, avec une sorte de tristesse dans les yeux, ses kimonos sont très jolis. Les hommes sont un peu plus bruts, plus carrés, mais ce n'est pas dérangeant pour autant. Les décors sont aussi très bien faits.

L'ère d'Édo a vu la fin des guerres et une paix fragile s'installer, rendant les shinobis inutiles. La plupart se sont rangés à la vie civile, mais pour d'autres ce rejet est beaucoup plus difficile à vivre et ils ne peuvent se résoudre à abandonner ce qu'ils sont, commentant des exactions.

Kochô est une courtisane de haut rang dans le quartier des plaisirs. du moins le jour. La nuit, elle révèle son vrai visage : celui d'Ochô, une kunoïchi qui oeuvre pour les seigneurs de l'ombre. Quelle est sa mission ? Chasser les gens comme elle. Enfin, pas tout à fait. Elle traque et tue les shinobis qui se sont égarés en ces temps de paix et qui se sont dévoyés, par soif de sang et/ou d'argent.

Elle fait équipe avec Raizô, ancien shinobi également, un homme assez peu loquace qui vient lui donner ses missions. Parfois leur mission. Toujours dans une atmosphère assez sombre.

Nous suivons donc leurs aventures, enfin plus souvent celles d'Ochô, sur les traces de ceux qui perturbent la paix et qu'il faut absolument arrêter. Il y a des solitaires et ceux qui complotent à plus grande échelle, les inconnus et les frères d'arme du passé.

Il y a de l'action, du sang, des morts, de la stratégie, un peu d'émotion et quelques scènes un peu dénudées vu la nature de la couverture de la jeune femme. Mais pas d'inquiétude, ce n'est pas du hentaï non plus et Ochô n'est pas de celles qui abusent de leurs charmes et ouvrent leur ceinture un peu trop facilement.

C'est un personnage qui semble apparemment froid et inaccessible. Mais, comme que je l'ai déjà dit, je ressens une certaine tristesse dans ses yeux, comme une ombre sur son passé, comme une mission qu'elle aurait à accomplir. Peut-être. Sans compter qu'elle s'interroge parfois et peut marquer un temps d'hésitation. Elle fait montre d'une certaine tension psychologique sous-jacente.

En résumé, j'aime les histoires de ninjas ainsi que celles qui se passent en période féodale. Les graphismes sont agréables, l'ambiance assez sombre, la protagoniste semble torturée par quelque chose... Ce manga rassemble donc des critères qui me plaisent. Pourtant, même si j'ai passé un bon moment lecture, je n'ai pas spécialement accroché à ce premier tome. Il m'a manqué le petit truc en plus. Je vais peut-être quand même acheter le second et dernier tome de cette première saison, parce qu'Ochô m'intrigue tout de même un peu et j'aimerais savoir ce qu'elle cache...
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Epoque Edo dans le quartier des plaisirs où nous découvrons Ochô, ancienne shinobi où sa mission est de traquer les anciens shinobis ayant sombré dans le mauvais côté.
L'histoire manque peut être d'originalité, je trouve aussi que les scènes sont vite expédiées et que cela manque de profondeur et de rebondissements, après c'est aussi dû au fait que c'est un manga en deux tomes.

Néanmoins, cela reste plaisant à lire. L'héroine Ochô qui s'impose et reste impitoyable ne possède pas l'aura de Lady Snowblood bien que j'ai trouvé une certaine similitude entre les personnages

Ceci dit, le manga offre une jolie patte graphique, raffinée et détaillée au fil des pages.
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critiques presse (1)
MangaNews
14 septembre 2021
Yuka Nagate nous offre une très appréciable amorce pour Butterfly Beast, un récit de ninja différent, plus sombre et cruel, très joliment gratté visuellement. On se demande alors de quelle manière cette première série pourra amener un semblant de conclusion, avec l'intime espoir que Mangetsu pourra nous apporter la suite ultérieurement.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je reconnais que tu étais un guerrier doué, mais maintenant, tu n'es qu'un vulgaire criminel. Un shinobi qui a perdu son âme n'est plus un shinobi !
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Le regard de Danzô quand il a entendu la voix de sa fille était celui d'un père l'espace d'un instant.
Même les gibiers de potence ont une once d'humanité, on dirait...
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La main d'Ochô s'était figée sur son couteau. L'image que le miroir lui renvoyait dans la pénombre était celle d'un homme pitoyable et paralysé par la terreur assailli par une furie sanguinaire...
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C'était une autre Ochô qui s'exprimait. Pas la chasseresse mais l'être humain...
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