À la base très simple, l’histoire (celle d’un amour contrarié) est rendue difficile à comprendre, pour les héros comme pour les lecteurs.
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Moi je t'aime. Ce qui signifie que je rêve de te guérir de ton angoisse et de te suivre jusqu'au bout du monde.Toi sur la cime. Moi sur la cime. Toi dans la fosse. Moi dans la fosse.
- Alors je suis malade ?
- Tu es malade, tu ne peux plus croire en toi.
- Avec ces mots, mon frère tua définitivement mon amour-propre. En admettant qu'il en resta encore un peu en moi. Pour ce que cela valait, je décidai de couper moi-même la corde cette fois-ci. Quelque part, il devait bien exister, ce château enchanté.
- Tu deviens grand et fort, il est temps que tu apprennes un métier pour gagner ta croûte.
- Oui papa.
- Regarde comme ton frère se donne du mal.
- Oui papa. J'apprendrais volontiers quelque chose. D'ailleurs si c'était possible, j'aimerais bien apprendre à avoir la chair de poule, je n'y arrive pas.
Quand deux personnes font la même chose, on pense souvent : l'un peut le faire impunément, l'autre non. Non pas que la chose soit différente. Mais celui qui l'a fait l'est.
Que pouvons-nous faire désormais ? Ton fils n'a honte de rien et c'est ta faute. Oublions ce qui s'est passé jusque là.
Sous les feux de la critique cette semaine, deux romans graphiques :
"L'entaille” d'Antoine Maillard, un thriller envoûtant sur l'adolescente et la violence du passage à l'âge adulte
"Tout est vrai" de Giacomo Nanni qui a reçu en 2020, pour "Acte de Dieu", le Fauve de l'Audace au Festival d'Angoulême.