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Alexandre le Grand et les aigles de Rome de Javie Negrete ( L'Atalante - 578 Pages )

En prenant ce livre je pensais lire la vie d'Alexandre le Grand et surprise, je lisais une uchronie.
En effet, l'auteur ne fait pas mourir le macédonien à 33 ans empoisonné à Babylone.
Il est guéri par Nestor, un mystérieux médecin envoyé par l'oracle de Delphes.
Pour rentrer dans ce roman j'ai mis plus de cent pages.
J'avoue que l'équipement militaire n'est pas ma tasse de thé.
Si vous avez le courage de passer des longueurs qui peuvent peut-être intéressés certains, vous allez vivre une épopée magnifique et rencontrer des personnages brillants, plein de bravoure, d'ambition, de faiblesse.
Les femmes sont là également. Gorgo, l'amazone, Roxane, la perverse, Cléopâtre , (pas celle que vous pensez ) celle-ci est la soeur d'Alexandre, une gentille, la jeune Cléa , Julia ....
J'ai adoré vivre à cette époque durant ce roman.
Ne vous posez pas trop de questions et rentrez dans la guerre entre Alexandre et Rome...
La fin est surprenante mais comment peut-on terminer une uchronie ?
Mireine
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C'est long, mais long presque autant que le voyage entre l'Indus et le Tibre à pied même si on le fait en compagnie de personnes agréables (belle idée, belle écriture, belle traduction ...).
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Alexandre aurait pu être Caius Julius Caesar s'il n'avait pas été Alexandre. le mythe aurait été parfait...
Dans cet ouvrage dense, Alexandre le grand, fils de Philippe II de Macédoine et roi d'un empire s'étalant jusqu'à l'Inde, décide de conquérir Rome et ses alentours. Pourquoi pas après tout, vu que rien ne pourrait l'arrêter dans sa soif de pouvoir et de mégalomanie.
Ce livre, parfaite uchronie d'une époque révolue mais non oubliée par les historiens, illustre à la perfection l'obsession pour la gloire de ce roi autoproclame fils de Zeus, et ce, à travers les regards de ses plus proches compagnons comme, entre autres, Perdiccas un de ses généraux, Roxane, la dangereuse première épouse bactrienne prête à tout pour se débarrasser d'Alexandre, Nestor, médecin du roi aux origines troubles, Euctemon, athenien autiste obsédé par les planètes ou encore Lysanias, jeune page macédonien remplaçant malgré lui du défunt Hephaistion, seul véritable amour d'Alexandre.
Après seigneurs de l'olympe que j'ai dévoré comme une folle, l'auteur réussit une fois de plus à nous embarquer dans son univers antique où la nouveauté et les destins de nos protagonistes nous tiennent en haleine jusqu'au bout!
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Entre l'uchronie et une forme de fantasy, Javier Negrete revisite l'histoire de l'antiquité grecque classique. Alexandre le Grand ne meurt pas à Babylone le 10 juin de l'an 323 avant J. -C à l'âge de trente-trois ans car un mystérieux médecin se disant envoyé par l'oracle de Delphes le sauve .Six ans plus tard, sur la route de ses ambitions se dresse la république de Rome, non moins convaincue que lui de la grandeur de son destin. Si Alexandre est le pivot central de l'intrigue, on l'appréhende surtout au travers du regard des nombreux protagonistes animant le récit. Bien que le sujet soit riche et d'importance, de longs passages sans réel intérêt pour l'histoire cassent le rythme et on a l'impression que l'auteur préfère se perdre dans d'interminables descriptions et s'attacher à de multiples détails futiles que privilégier l'action et la lisibilité. Après un premier tiers lent et ennuyeux, l'histoire prend peu à peu de la consistance au fil des chapitres et par là même éveil l'intérêt. Javier Negrete a parfaitement réfléchi son sujet et relate avec clarté et méthode les moeurs, les croyances religieuses, mathématiques et astronomiques ainsi que les mentalités et l'ordinaire de ces civilisations antiques. Les scènes de bataille impressionnent par leur brillante description d'armées titanesques qui s'affrontent sous l'égide de deux stratèges militaires, Alexandre et un Jules César totalement anachronique. le final succinct, plusieurs intrigues secondaires ne présentent ni explication ni conclusion, gâche quelque peu la portée attractive de l'ouvrage. Une lecture instructive, parfois passionnante, mais qui laisse néanmoins une impression d'inachevé.
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Alors je le dis tout de suite, je ne suis pas un spécialiste de l'antiquité. Si le livre contient des inexactitudes, je ne les ai pas vue. Mais clairement, c'est une superbe uchronie que nous livre l'auteur avec un affrontement qui relève du fantasme absolu pour certains historiens.

La version poche fait 700 pages et il n'y a presque rien à enlever dans cet ouvrage. Bien que Negrete prenne le temps de poser les personnages, les intrigues, les décors et d'immerger totalement le lecteur dans l'histoire, on ne s'ennuie quasiment jamais. En fait un seul passage, traitant du mythe d'Er, m'a ennuyé, car relativement brouillon par rapport au reste du livre. Après une escarmouche relevant du pur hasard et voyant les Romains l'emporter, les deux camps modifient leurs façons de faire la guerre, comprenant avoir à faire dans tous les cas à un adversaire hors du commun. le livre regorge d'intrigues et manipulations. Les personnages sont plus vrais que nature.

L'auteur se fend en fin de livre d'un Dramatis personae où sont listé et distingué les personnages fictifs des personnages historiques.

J'ai pris un plaisir particulier à lire les chapitres concernant les Agriopaides, une unité déchue de son nom et ses couleurs pour avoir désobéi un jour à Alexandre.

Le livre s'achève par la bataille tant attendue décrite au cours d'un chapitre épique suivi d'un épilogue montrant les conséquences immédiates, mais ne spéculant pas sur l'avenir à long terme. L'épilogue, nous propose d'ailleurs une petite mise en abyme d'anthologie en l'espace de seulement quelque pages.

Le seul reproche que je ferais à ce livre — et c'est purement personnel — est l'usage des calendriers et unités de mesures de l'époque ce qui pour quelqu'un (comme moi) qui n'est pas familier avec cette époque est assez déstabilisant. L'auteur met à disposition au début du livre une liste des unités de mesure romaines et grecques avec leurs équivalents métriques, mais la lecture est tellement prenante que je n'ai jamais trouvé le temps de m'y reporter.

J'ai franchement adoré ce livre, alors que l'antiquité est une période à laquelle je n'ai pas trouvé le temps de m'intéresser. La version poche éditée par L'Atalante ne coûte que 11,50 €, vous auriez donc tort de vous en priver.
Lien : https://blogconstellations.h..
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La reconstitution de ce qui ne fut jamais. Brillant !

Avec ce roman, Javier Negrete nous propose quelque chose de grand, de dense, d'intime et de réaliste tout à la fois.

Pour celles et ceux qui seraient en quête d'un roman épique, passez votre chemin. Ici, nous avons certes les prémices de Rome d'un côté, la puissance colossale de l'empire macédonien de l'autre, mais outre la rencontre fantasmée des deux armées, c'est la rencontre des civilisations dont il est question. Javier Negrete croque des personnages haut en couleur. En allant d'Alexandre à Aristote, du général Perdiccas à la dangereuse Roxane, du mystérieux médecin Nestor au génie Euctémon, c'est toute une époque qui renaît pendant cette lecture fabuleuse, portée par la plume fluide et l'érudition époustouflante de l'auteur. Qui a vraiment existé ? Quel personnage est issu de l'imagination de J. Negrete ? Qu'importe ! Leurs destins se mêlent étroitement à celui de leur nation.

Pour ma part, j'offre une mention spéciale au médecin Nestor qui, à mon sens, est le véritable personnage principal de l'histoire et m'est apparu comme une personnification de l'auteur lui-même, un personnage d'une autre époque, extérieur à l'histoire et à L Histoire, mais sans qui rien ne serait possible.

A noter également la réédition de ce roman au nouveau format poche très réussi des éditions l'Atalante.
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Un bon bouquin, finalement.

Le gros défaut, selon moi, c'est qu'il met trop de temps à démarrer, avec beaucoup trop de digressions et de détails (inutiles, pour la plupart, qui alourdissent beaucoup le texte), qui font que jusqu'à la page 150, on s'ennuie ferme. Là, une première bataille qui réveille un peu l'intérêt entre Romains et Macédoniens, où l'on voit apparaître le tribun Caius Julius César (sans doute l'arrière grand papi de celui qu'on connait, lol), car je me dois de rappeler qu'Alexandre le Grand, mort en 323 avant JC, n'était pas contemporain du Jules César que tout le monde connait, qui vécut, lui, de l'année -100 à -44 (et qui était, a priori, le 4ème du nom... Cette manie qu'ils ont de s'appeler tous pareils de pères en fils...).

A partir de ce moment-là, l'histoire commence à être intéressante. Les personnages, que les différentes digressions ont au moins permis de connaître mieux, prennent de l'épaisseur.
Bien sûr on a Alexandre et ses généraux principaux, Lysanias, Perdiccas, Cratère, Méléagre etc. Un Alexandre qui échappe de peu à la mort en 323, grâce à un obscur médecin, Nestor, qui ne se souvient de rien avant son "réveil" à l'oracle de Delphes.
Ce même médecin qui va devenir la proie (involontaire) des Romains, car le vaisseau qu'il avait pris, échoue suite à une tempête, sur la côte non loin de Rome. Il accompagnait la nouvelle femme d'Alexandre, Cléa, vers Poseidonia (une colonie grecque sur la côte italienne), où son mari a établi ses quartiers suite à sa décision de se faire Rome et l'Occident, après avoir conquis l'Orient, ce qui, connaissant le personnage, n'aurait étonné personne s'il avait vécu, mdr ! Caius Julius, apprenant la déveine de l'échouage du bateau, vient attaquer avec une petite troupe les deux escadrons qui accompagnaient les passagers, et, forcément, les écrabouille, escarmouche, certes, mais qui réveille un peu. Ensuite, à Rome, les (més)aventures de Nestor et Cléa tiennent l'intérêt en éveil, et, pour ma part, l'intérêt restera jusqu'à la fin.

On a, ensuite, deux personnages de la "piétaille" de l'armée d'Alexandre, grâce auxquels on va suivre la vie et les combats vus d'en bas. Demetrios et son frère autiste, Euctémon. Autant vous dire que la vie dans l'armée n'est pas facile pour eux...
Ces deux-là sont attachants, leur relation difficile mais d'une loyauté exemplaire bien décrite, et en fait je veux pas spoiler donc je dirai rien, voilà.

Bref, hormis quelques descriptions et passages vraiment ennuyeux et lourds, dans l'ensemble c'est bien écrit, bien traduit, et, bien évidemment, plus on approche de la fin, plus on est accro. La bataille finale manque un peu d'epicness, elle est courte et assez survolée, et la fin laisse un goût d'inachevé, même si, en toute honnêteté, on peut très bien s'en satisfaire et s'arrêter là.
Y avait-il une suite de prévue ? Je ne sais ni...

En tous les cas, après la page 200, c'était très sympa à lire, bien tissé pour l'intrigue, ça fait partie de ces "Et si" uchroniques que j'adore...
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J'avais lu une nouvelle peu convaincante de Negrete (une histoire de sirène dans une baignoire chez les Romains) et je m'étais dit qu'il fallait que je lise cet auteur encensé par beaucoup ; d'autant plus que j'adore l'histoire antique !
Et bien je me suis forcé à terminer le premier chapitre, soit 50 pages à peine et j'ai arrêté là, car c'est trop pénible. Les personnages et l'ambiance ne sont pas trop mal, mais l'écriture est faible : les dialogues creux, les expositions maladroites et avec des répétitions. La syntaxe est laborieuse avec des phrases souvent lourdes et mal tournées. Sur ce dernier point, il peut s'agir de la traduction et c'est peut-être mieux dans le texte. Toutefois, l'ensemble m'a semblé vraiment trop faible, il y a bien mieux à lire…
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Superbe incursion dans l'Histoire antique et fictive à la fois. Javier Negrete est un extraordinaire créateur d'uchronies , si vibrantes, si étoffées, si magnifiques que je finis par les préférer largement à l'Histoire des historiens. Ici, c'est le regard de Nestor, le médecin magicien , qui lui-même est amnésique, qui nous permet de devenir spectateur d'Alexandre, qu'il a sauvé par miracle de la déchéance et d'une blessure mortelle. Cet homme énigmatique s'interroge à la fois sur son rôle et sur le destin d'Alexandre. A-t-il bien fait de le sauver ? Autour du roi se fomentent des complots d'assassinat. Parallèlement, nous rencontrons Jules César, merveille d'intelligence stratégique, qui seul parvient à surprendre Alexandre. Leur rencontre est fatale et passionnante. C'est un magnifique roman, jubilatoire et presque addictif en ce qui me concerne, comme l'a été la trilogie de Negrete le lion de Macédoine. 5/5
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Alexandre le Grand a été l'un des plus grands conquérants de l'Histoire, faisant de la Macédoine un puissant empire, même si celui-ci ne lui a pas survécu. Après lui, l'étoile de la Grèce a pali et c'est Rome qui est devenue la plus grande puissance de son temps. Mais, si ces deux forces s'étaient rencontrées, si Alexandre avait tourné son regard vers l'Italie après avoir conquis l'Orient, qui de ces deux géants l'aurait emporté ? C'est ce que nous propose de découvrir Javier Negrete.
On le sait, Alexandre le Grand est mort à Babylone à l'âge de trente-trois ans. Mais, dans ce roman, un mystérieux médecin, Nestor, arrive à temps pour guérir le souverain, changeant ainsi le cours de l'Histoire. Six ans plus tard, Alexandre décide d'agrandir son empire, cette fois vers l'Ouest. Un seul obstacle sur son chemin : la république de Rome.

Il n'est pas toujours facile de suivre le fil de l'histoire. Il faut dire qu'entre les Romains, les généraux, les soldats, l'empereur et d'autres encore, il y a des choses à dire. On passe d'une scène à l'autre, sans transition, et ce n'est que bien plus tard que les liens entre chaque sorte d'épisode se font voir. Mais l'histoire est entraînante et j'ai dévoré les pages afin de pouvoir comprendre ce qui se cachait derrière tous ces va-et-vient entre les personnages.
Ceux-ci sont d'ailleurs nombreux et très diversifiés, réels ou non ; certains sont même à la limite de la réalité, comme Caius Julius Caesar, qui fait facilement penser à un autre célèbre Jules César, mais ayant vécu bien plus tard. Certains restent bien mystérieux, tels Nestor, sur qui nous savons finalement très peu, ou Alexandre lui-même, qui ne révèle rien tant qu'il ne l'a pas décidé.
A tous les fans de romans historiques ou d'uchronie, n'hésitez pas ! Ce petit pavé vaut vraiment le détour.
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