Émile Nelligan (1879-1941). À vingt ans, il se tait, frappé par une maladie mentale qui le sépare à tout jamais du monde.
Son œuvre aussi s’est arrêtée.
La lumière qu’elle irradie enveloppe Nelligan d’un halo mythique et comme prémonitoire : « Je sens voler en moi les oiseaux du génie / mais j’ai tendu si mal mon piège qu’ils ont pris / Dans l’azur cérébral leurs vols blancs, bruns et gris, / et que mon cœur brisé râle son agonie. » <... >Voir plus