Je ne vais pas tenter de faire un résumé car celui de l'éditeur est assez parfait.
Dire que ce bouquin est complètement taré serait un doux euphémisme.
Dire que ce bouquin a guéri ma crève avec à la thérapie par le rire n'est pas exagéré.
Je l'ai bouffé comme l'héroïne se ferait bouffer le c** (Je n'essaie même pas d'être distinguée ça ne rendrait pas hommage à ce boulet de canon!)
Peut-être avez-vous lu ma chronique sur «Juliet society» de Sacha Grey.
J'y écrivais que j'avais trouvé cela bien car cru et sans détour mais chiant car sans narration.
Ici, on met enfin dans le 1000. On atteint la quintessence de ce que devrait être la littérature pour dames, loin des 50 nuances de merdes qu'on veut nous faire aimer car «reflets de nos fantasmes les plus sombres».
Avec Juicy ON Y EST!
C'est drôle à se taper des crampes de zygomatiques.
C'est très cru et caustique mais jamais vulgaire.
C'est teenage régressif.
C'est fou.
C'est puissant.
C'est pailleté.
C'est délicieux.
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Je devrais peut-être vraiment aller dans un pensionnat ou devenir professeure d’artisanat bénévole en Inde, pendant deux semaines. Ça me transformerait et après je pourrait raconter dans un livre à quel point je suis une personne extraordinaire et gagner des millions, comme ça, en oubliant que j’ai craché sur des Louboutin et que j’aime prendre des lignes de coke sur les meubles de ma chambre. Je pourrais aussi regarder sur Pinterest comment fabriquer des pinatas et aller en Islande en exposer dans des musées et tomber en amour avec mille islandais qui me promettraient de me faire des bébés avant même que j’apprenne leur langue.
Il n’y a personne pour prendre le thé avec moi, pas pour me parler, juste pour être devant moi, prendre ma main, caresser mes jambes, remarquer ma poitrine quand elle se soulève d’ennui ou d’envie ou de crainte. Je crains qu’il n’y ait jamais personne pour ça, parce que je suis une merde qui a perdu sa couronne et qui a fêté ses dix-huit ans en pyjama, à manger du poulet frit dans sa chambre toute seule.
je ne sais pas ce qui est le plus difficile, être ma maman ou habiter à plus de trente mètres d’un Strabucks.
Préfaces - Mélodie Nelson