L'homme chauve-souris

C'est un auteur que je voulais découvrir, j'ai eue de la chance, j'ai trouvé le tome 1 dans une boite à livres…
Une chose est sûr, je suis ravi d'en avoir finis… trop de cliché répété, flic alcoolique, enlèvement de la dulcinée... et puis c'était long… trop long… je me suis ennuyé et j'ai finis par sauté des passages, des descriptifs qui ne servaient à rien… à part faire du contenu pour du contenu…
Vous aurez compris je n'ai pas aimé… ce n'est pas grave tant d'autres lectures m'attendent..

Un point positif tout de même, le sujet sur les aborigènes en Australie, très intéressant…


bonne lecture !

J'ai été irrémédiablement attirée par "le bonhomme de neige" de Jo Nesbo... Je me suis alors rendu compte qu'il s'agissait d'un inspecteur récurrent dans ses romans, j'ai donc voulu démarrer par le premier opus...

Que dire ? J'ai trouvé le début très (très) long à démarrer (la 4ème de couverture parle de meurtres qui s'enchainent mais on attend + des 2/3 du livre avant que cela ne se passe). Comme beaucoup de commentaires vus sur Babelio, j'ai parfois eu l'impression de lire un guide touristique sur l'Australie et/ou un écrit didactique sur les Aborigènes... L'enquête policière est vraiment en second (ou même troisième) plan et pas très surprenante...

Vu les commentaires élogieux et le nombre de critiques positives pour l'auteur, je relirai peut-être du Jo Nesbo et son inspecteur Harry Hole (en espérant que j'apprécierai davantage les prochains opus) mais après un petit laps de temps.

Un polar " nordique " écrit par un norvégien : une surprise car l'action se situe en Australie !
Un inspecteur Harry Hole qui est envoyé par sa hiérarchie soucieuse de se débarrasser de lui pour enquêter sur le crime d'Inger Holler, jeune norvégienne qui a été violée, étranglée et jetée du haut d'une falaise !
Aéroport de Sidney : l'inspecteur Andrew Kensington l'attend pour le guider et le faire participer aux recherches d'un potentiel meurtrier..Andrew est un aborigène qui a été arraché à ses parents ( comme tous ceux de sa génération ) pour être confié à une famille blanche, un flic qui oscille entre ses 2 cultures, qui a fait de la boxe à haut niveau et qui connait parfaitement les zones d'ombre de l'Australie. Ils vont aller au bar " Albury " ou Inger était serveuse, un bar ou se côtoient les hétéros et les homos, les putes et des individus de ces différents ethnies qui peuplent ce grand continent. C'est là qu'Harry va succomber aux charmes de la rousse et suédoise Birgitta Enquist et rencontrer le clown travesti Otto Rechtnagel qui fait équipe avec celle des boxeurs de Toowoomba.
Harry et Andrew vont écumer ce pays étrange ou les aborigènes ont souffert d'une colonisation britannique qui a voulu anéantir leur âme et leurs racines , ce pays ou l'on rencontre des kangourous, des diables de Tasmanie, des chauve-souris ( symbole de la Mort pour eux ), des crocodiles et autres animaux exotiques ! Mais, Harry qui était déja alcoolique en Norvège, va pendant 500 pages écluser des bières, des whiskys, des vins et autres.."baiser" et trainer dans tous les tripots pour chercher le copain d'Inger qui est trafiquant de drogue. L'équipe de MCCormarck ( son chef ) a noté que le tueur a une préférence pour les femmes blondes sans enfant, et après avoir perdu Andrew, Otto : ils vont cibler un suspect dans la communauté aborigène...
Est-ce qu'Harry en proie à ses démons norvégiens et embourbé dans ses problèmes d'alcool va enfin se comporter en fin limier ?
Un polar, long qui s'attarde surtout sur les problèmes sociaux post décolonisation, sur les immenses paysages, sur le génocide et sur le multi-racialisme !
L.C thématique de décembre 2022 : littérature étrangère ( hors U.E ).

Michael Connelly affirme ceci : "Jo Nesbø est mon auteur de thriller préféré et Harry Hole est mon nouveau héro."

Une chose est sûre : je ne partage pas le point de vue de M. Connelly.

L'histoire annoncée a pourtant tout pour plaire. Mais ce voyage en Australie au côté de cet inspecteur Norvégien ne prend pas. L'enquête traine à démarrer : Un début sur fond d'ethnies australiennes, des détours narratifs concernant les Aborigènes, un plongeon dans le milieu de la boxe, un retour sur la vague hippie... Des longueurs, trop de longueurs...

La rencontre avec Evans White lance (enfin) l'enquête, et les confessions sur l'oreiller de notre enquêteur nous permettent de lui accorder un tant soit peu d'empathie. Mais le récit, l'enquête et l'action restent entrecoupés de dialogues, monologues et descriptions qui ne servent qu'à meubler. Passant par des légendes locales, des métaphores sur fond de constellations...

Allez, suivant.

J'ai été voir LE BONHOMME DE NEIGE au cinéma. Après avoir effectué des recherches, il s'est avéré que le film était tiré d'un livre, que le livre était issu d'une longue série.
J'ai commencé par ce dernier. Je m'y suis arrêté. Je n'ai adhéré à rien. Ni à l'intrigue, ni aux personnages, ni au "grand méchant".
Sans saveur.

Voilà le premier livre de Jo Nesbo que je lis.
J'étais très curieuse de découvrir cet auteur car il est qualifié de "nouveau Stieg Larsson" ... on est loin du compte.
C'est très bavard et l'intrigue n'est pas vraiment prenante.
La personnalité du flic Harry Hole est intéressante (bien qu'il y ait dans ses travers un air appuyé de Benny Griessel, le flic des polars de Deon Meyer), mais pour le moment, pas de quoi s'attacher à ses "boire et déboires".
A suivre ...

Mauvaise nouvelle, ce premier Nesbo de la famille "Harry Hole", ne casse pas des briques. Il est carrément fait de bric et de broc...Ayant été séduite par l'inspecteur blessé et bourru, je ne m'attendais pas à cette espèce de monstre de Frankenstein, dont les morceaux qui le composent sont encore frais, mais qui, une fois mis bout à bout, donnent un tout mal dégrossi et qui ne sent pas très bon. Tout le monde n'est pas Mary Shelley.

Avant d'en venir à l'action proprement dite, Harry, qui a passé le plus clair de son temps à roucouler, écoute avec intérêt les "contes et légendes" des aborigènes. Je l'avoue, les lézard et les petits serpents ne sont pas ma tasse de thé. Les aphorismes non plus. Il y en a pléthore et pas des meilleurs. "La vie n'est qu'une succession de coïncidences tout à fait incroyables" .(exemple: la loterie). "La violence, c'est comme le coca-cola et la Bible : un classique". Mouais. "La vérité, c'est que personne ne vit la vérité, et partant, que personne ne s'y intéresse. La vérité que nous élaborons n'est que la somme de ce qui arrange tout le monde, pondéré du pouvoir que chacun a." Oh la la! de plus, je vous pose la question : qui ne sait pas que les aborigènes ont été spoliés de leurs terres, que leurs conditions de vie sont difficiles, entre le chômage, l'alcool et la drogue?

J'ose espérer que Mr Nesbo n'est pas en train de nous mitonner un Harry Hole chez les esquimos...

A l'Aquarium où Harry passe la nuit avec xxx, vous apprenez tout sur les poissons et l'effet de la lumière sur eux "ils ont besoin d'un rythme journalier pour ne pas être stressé. Ils ont une horloge biologique tout comme nous". Et il y a aussi les freshies et les salties. Pardonnez-ma vulgarité mais on s'en tape.... de l'action, du suspense!

Bon, j'exagère un peu, il y a aussi les amours de Harry (on nous l'a changé, depuis). Birgitta dont les cheveux sentent si bon. les yeux bleus d'Harry, si innocents. La raison de son alcoolisme. En ce qui me concerne j'aurais préféré un bon mystère durable, heureusement que je n'ai pas lu ces romans dans l'ordre, car j'aurais eu tendance à penser qu'il avait la mémoire courte. Je n'en dis pas plus. L'auteur doit le regretter à l'heure qu'il est car ça ne fait pas honneur à la police Norvégienne. Trop tard.

J'oubliais un détail qui a son importance : on se croirait revenus aux romans du 19° siècle qui paraissaient en feuilletons avec des têtes de chapitres qui donnent un petit aperçu. Genre : "Une pute sympathique, un danois grincheux et le cricket". "Une exécution et Birgitta se dénude". Alors, c'est quoi, un polar ou une satire des polars. Hum! Polar pas terrible, satire itou.

Bref, on arrive à la moitié du livre avant de voir poindre le suspense et Harry déplier son grand corps : on ne lui la fait pas.

Une note d'espoir, et là je m'adresse à tous ceux, de plus en plus nombreux, qui veulent tâter de la plume : commencez, continuez, on ne sait jamais! Mais suivez le conseil de Raymond Carver : "Coupez!"
C'est ce que j'ai fait un jour, à coups de sabre : le problème c'est qu'à la fin il ne restait plus rien :)

Bien décevant . Ne mérite pas le détour , sauf peut être pour la description d'une certaine Australie.

Première lecture et découverte de Jo Nesbo qui n'aura pas été une réussite pour ma part.
La façon d'écriture ne m'a pas emballée et je ne me suis pas du tout accroché ni aux personnages, ni à l'histoire.
Je tenterai, peut être, dans quelque temps avec la suite des aventures de l'inspecteur Hole mais il va falloir laisser un peu de temps entre ces deux lecture de manière à repartir d'un oeil neuf.

"L'homme chauve-souris" m'a surpris par le changement de style, ce n'est pas du tout le même style que dans "La soif", mais 20 années sont passées par là et Nesbø, naturellement, a dû affiner un style que j'ai trouvé affuté au scalpel dans le 11ème de la série.

Dans "L'homme chauve-souris" l'inspecteur Harry Hole doit partir en Australie aider des collègues australiens afin de résoudre le meurtre d'une jeune norvégienne sauvagement assassinée.

Nous saurons que Hole sort d'un sérieux problème d'alcoolisme: sa hiérarchie ne peut l'ignorer car Hole, ayant été passablement imbibé le jour d'une poursuite en voiture, fût à l'origine d'un accident ayant occasionné plusieurs morts dont un collègue et ami…Voilà une casserole plus que lourde à porter…De plus ce cher inspecteur sort meurtri d'une histoire d'amour avec celle qui fut la compagne de son meilleur ami…Oh la la la, too much pour un même mec.

D'où l'empressement de la hiérarchie à l'envoyer aux antipodes résoudre un cas qui implique une jolie compatriote. Imaginez du peu, envoyer un homme du grand froid dans une contrée très chaude, cela ne manque pas de conséquences…

A partir du moment où Harry Hole débarque en Australie, le livre se transforme plus ou moins en guide touristique avec force descriptions de lieux, des us et des coutumes locaux, des comparaisons en tout genre. Ce n'est pas du tout inintéressant, mais le polar est oublié au profit des informations en tout genre, et l'enquête devient quelque peu mollassonne.

Pour ceux qui seraient intéressés par l'Australie, je conseille vivement l'ouvrage de l'américain Bill Bryson "Nos voisins du dessous" qui charrie des tonnes d'informations sur l'Australie dans un ton par moments désopilant !

On va apprendre plus sur la vie et les états d'âme de ce pauvre Harry Hole que sur cette affaire de meurtre qui est en fait bien plus compliquée qu'elle ne semblait au début. Déjà on perçoit le talent de Nesbø pour brouiller les pistes au lecteur…

Il y a aussi par moments pas mal d'humour ce qui m'a paru délectable. Par exemple, la scène avec le marsupial appelé diable de Tasmanie, une race assez coriace, l'équivalent chez nous du rottweiler ou quelque chose comme ça et dont le propriétaire l'avait transformé en végétarien quoique gardant son naturel agressif. Ou quand Harry Hole se fait inviter dans un bon restaurant par un collègue australien qui lui explique que « les serveurs, ici, sont à l'instar de Pluton. Ils gravitent aux confins de l'espace, n'apparaissent que tous les vingt ans et, même à ce moment là, ils sont invisibles à l'oeil nu« . Il y a comme cela plusieurs situations ou des commentaires pleins de drôlerie.

Une lecture intéressante, pas tant sur le cas policier que sur les débuts de cet auteur talentueux que je continuerai à découvrir. Cap sur le tome 2 !


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