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Quel crépuscule ?
Pour Nietzsche, depuis la Renaissance, depuis César Borgia, les sociétés, tuées par le christianisme et les philosophes, sont en décadence. Pourquoi ? A cause de « l'euphémisation » de la violence, croit-il, due aux valeurs morales imposées aux fidèles par l'Eglise sous peine d'enfer, et proposées par les philosophes. La société, gouvernée par le cerveau, les démocrates, les fonctionnaires « moutons » est devenue raisonnable.
Non !
Il faut de l'instinct !
Il faut des tripes ; dans un autre livre, il scande :
« Il faut du chaos pour créer une étoile dansante. »
Dans « Ainsi parlait Zarathoustra », il déclame :
« Il faut être fort pour créer ».
Dans ce livre, il fait l'apologie de la volonté de puissance. Qu'est ce que c'est ?
La volonté de puissance est l'instinct, qui peut créer ou détruire.
Nietzsche préfère l'instinct viril aux valeurs morales qui brident l'homme.
Ces valeurs morales sont celles, hypocritement distribuées, dit-il, par les chrétiens, les philosophes et les écrivains ; bref, les idoles.

Quelles idoles ?
En vrac, et avec un marteau, dans son chapitre « Divagations d'un inactuel », il condamne sans appel :
Dieu et les prêtres, qui castrent la passion ; Platon ; Sénèque, toréador de la vertu ; Dante, l'hyène qui versifie sur les tombes ; Blaise Pascal ; Sainte-Beuve, rien de viril ; Rousseau, le romantique « mièvre », Emmanuel Kant ; Victor Hugo, le phare au bord de l'océan de l'Absurde ; George Sand, la vache laitière au style élégant ; Michelet, ou l'enthousiasme en bras de chemise ; Carlyle, ou le pessimiste du déjeuner qui ne passe pas ; John Stuart Mill, ou la clarté blessante ; les frères Goncourt, ou le combat des deux Ajax contre Homère ; Victor Hugo, ou le plaisir de puer...
Et même Schopy, notre brave Schopenhauer, trop pessimiste !

Eh oui, pour Nietzsche, qui condamne dans plusieurs livres, dont celui-ci, la lourdeur de ses compatriotes allemands, il faut avoir le pied léger, non seulement pour danser, mais aussi dans le style d'écriture !
Et se rapprocher de la Nature : la marche permet de penser.
.
J'aime beaucoup Friedrich Nietzsche parce que c'est un ado dans sa tête, un révolté, un écorché ; j'en ai eu un à la maison. Ces personnes se posent les bonnes questions comme par exemple :
« Avons-nous progressé depuis que la morale est imposée ? »
Il semble que non, d'après Nietzsche, Kant, avec qui, pour une fois, il semble d'accord... et modestement, moi:)
J'aime son style incisif, outrancier, provocateur, même si certaines de ses phrases nous emmènent au pays de nulle part :) , et qu'il semble manquer parfois de cohérence, du fait de son insuffisance, plus ou moins volontaire, de définitions.
Je me demandais si son « instinct » correspondait au « ça » de Freud, au Mister Hyde et à mon homme viscéral, et sa raison morale au « surmoi », au docteur Jeykill et à mon homme cérébral ?
Bon, on a encore oublié le coeur, l'homme cardinal :)

Bref, un tout intéressant dans la première moitié qui suit son fil rouge, et après il faut jongler un peu car il reprend ses satanés aphorismes, mais, le connaissant maintenant, surtout depuis que je sais qu'il veut passer « Par delà le mal et le bien », ….

…................... Je me suis encore régalé !
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Aucun livre de Nietzsche n'est dispensable, mais le lecteur qui cherche à privilégier l'essentiel devrait peut-être commencer par aborder l'auteur avec ce Crépuscule des idoles, condensé de ses idées les plus innovantes et personnelles.


Le livre est séparé en onze parties dont la forme varie souvent. Nietzsche ne laisse pas son lecteur s'amollir dans un seul format de texte, dans un seul genre de prose littéraire. Il privilégie toutefois la forme courte et directe à travers des paragraphes et des chapitres brefs qui donnent au livre une cadence dynamique. Les phrases sont simples, ne s'embarrassent pas de complexités inutiles. Pour qui connaît déjà l'esprit dionysiaque de Nietzsche, on appréciera cette connivence de forme et de fond, et on reconnaîtra la puissance d'un style qui s'accorde à sa théorie de l'Esthétique : « Tout ce qui est bon est léger, tout ce qui est divin court sur des pieds délicats ».


Le premier chapitre du Crépuscule des idoles ouvre le bal avec une succession d'aphorismes et de maximes virulentes, dont certaines sont passées à postérité (« Ce qui ne me tue pas me fortifie »). On assiste là à un déliement de la pensée, comme un coureur de fond délierait ses jambes avant de se lancer dans un effort plus important.
Et en effet, les chapitres suivants offrent au lecteur une consistance plus dense.


Bien que Nietzsche maîtrise avec perfection la légèreté divine de son écriture, ses propos, par leur originalité, leur caractère profondément bouleversant, nécessitent une lecture attentive. Pour peu que l'on ait partagé, sans les avoir auparavant explicités, les pressentiments de Nietzsche, la lecture sera peut-être plus fluide. La lecture antérieure d'autres volumes pourra également faciliter la compréhension.


Nietzsche revient aux sources de la philosophie en abordant la problématique de Socrate. Premier philosophe connu et parvenu jusqu'à nous, il est désigné comme le représentant principal d'une philosophie de la vie malade et dégénérée –le mot de « décadence » est utilisé à plusieurs reprises. de fil en aiguille, Nietzsche remonte le cours de l'Histoire et récolte d'autres preuves de la décadence de l'esprit humain. La morale chrétienne en tête, il désigne comme autres responsables le langage mais aussi Schopenhauer, Wagner, Sénèque, Schiller, Rousseau, Dante, Kant, Victor Hugo, Liszt, George Sand, Mill, Goncourt, Zola… dont il s'amuse à décortiquer les signes d'une pourriture de la pensée dans le neuvième chapitre (Flâneries d'un inactuel). Face à tous ces dégénérés, Nietzsche brandit la grâce divine d'un Dionysos, dont il considère être le dernier disciple.


C'est sur la base de cette opposition que Nietzsche se propose d'élaborer une nouvelle philosophie qui ne se veut ni jugement moral, ni élaboration d'une hiérarchie de valeurs. La raison, qui cherche à rationaliser la vie, à rendre ses instincts froids et fatigués –qui tend, en réalité, à épuiser les élans vitaux- cède la place à une pensée tragique qui accepte les contradictions inhérentes de la condition humaine. La raison même est le signe d'un affaiblissement et d'une décadence. Que dit la morale chrétienne, que dit le pessimisme ? « Ne pas chercher son avantage », « La vie n'a plus aucune valeur »… Ce qui se fait passer pour altruisme, ce qui se donne les apparats de la vertu ne cherche en réalité qu'à dissimuler l'effritement d'une force et d'une vigueur qui peine à retrouver son souffle. La vérité serait : « Je ne sais plus trouver mon avantage », « Je n'ai plus aucune valeur »…


On associe Nietzsche au nihilisme, mais souvent en se trompant sur la définition de ce concept. A la différence de Schopenhauer, qui dresse le constat d'un monde absurde et sans espoir, Nietzsche est nihiliste dans le sens où il abolit la morale chrétienne. Mais il n'en reste pas là : il se propose de dépasser la vision d'un monde absurde en érigeant comme modèle la vitalité de l'homme dont les instincts n'ont pas été bafoués –et on retrouve ici les caractéristiques qui définissent le surhomme.


Nietzsche ne fait sombrer ni dans le désespoir, ni dans l'impuissance, ni dans la faiblesse. Sa pensée est surprenante et réjouissante car elle admet que la destruction des carcans de l'homme moderne lui ouvrira les portes d'une liberté revigorante où la santé, la force et la puissance deviendraient enfin des vertus au détriment de l'abnégation, de la soumission et de la maladie des corps déprimés par la morale de type chrétienne.


Ce Crépuscule des idoles est un panacée contre la dépression moderne. Par un retour sur soi, il fait aimer la vigueur des passions et des instincts qui sont toujours bons lorsque la décadence n'est pas encore installée. En se souciant d'abord de soi, l'homme prouvera mieux son amour de la vie qu'en se vautrant dans l'hypocrisie d'un amour d'autrui fondamentalement manipulateur. L'effet que suscite ce court volume est une preuve incontestable de la sincérité du propos de l'auteur : lorsqu'on referme le Crépuscule des idoles, on aimerait aller danser avec Nietzsche, en célébration à la vie toute-puissante.


Lien : http://colimasson.over-blog...
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Premier livre de Nietzsche pour moi et j'ai enfin la réponse à la question que se posent tous les hommes , genre masculin : Qui a la plus grosse ?
Et bien , ne cherchez pas , c'est ce bon Friedrich.
Il y a lui et les petits oiseaux , il est bon , on est con , il a raison , on a tort , il sait tout , on est ignorant.
Je ne sais pas s'il a des amis , il semblerait que oui, on en croise un ou deux sur les 100 pages de l'ouvrage , mais ce que l'on sait c'est qu'il a des ennemis avec à leur tête , tout ce qui touche au christianisme , plaie fondamentale de l'humanité , aliénation de l'homme , tissus de mensonges voué à faire main basse sur les êtres humains .
Les exemples sont multiples : "Le christianisme est la métaphysique du bourreau" ou encore " C'est ce que comprit l'Eglise : elle pervertit l'homme , elle l'affaiblit, mais elle prétendit l'avoir amendé" ou " les Pères du Judaïsme et du Christianisme n'ont jamais douté de leur droit à mentir".
Les religieux ne sont pas les seuls à être habillés pour l'hiver: Les philosophes antiques en tête, les artistes , les Allemands (dont la dégénérescence va les empêcher de lire les livres du maître :)).

Ce livre , dont la lecture sans être impossible , est quand même ardue et nécessite plus de concentration que pour la multitude de romans érotiques sur le marché, ce livre donc n'est pas non plus inintéressant.
Les raisonnements avancés partent très souvent d'idées lumineuses , la partie sur la cause et l'effet en témoignant.
Le premier chapitre consacré aux maximes nous en livre quelques unes passées à la postérité comme "Aide toi, tout le monde t'aidera" .

Voilà, une lecture inédite pour moi. Un livre que l'on peut se contenter de parcourir puisque les chapitres sont distincts, même si Dieu prend une rouste à chaque page !
Je ne suis finalement pas étonné que l'idéologie nazie se soit revendiquée héritière de Nietzsche , en tous les cas il me semble. On retrouve à travers les pages quelques poncifs que les dégénérés nazis ont utilisé.
Ma note est très subjectivité : Si certains traits m'ont semblé remarquable , cette arrogance et ce déni de tout ce qui est différent de la pensée de ce monsieur est quand même à gerber.

Je finirai quand même sur le point éducation , puisque Nietzsche trouve que l'Allemagne ne fait plus son travail vis à vis des jeunes: Il pose quand même une question fondamentale
Est ce que l'accès de la masse aux savoirs n'entraine pas une détérioration de l'apprentissage ?
Pas de doute pour l'auteur et dans des proportions bien plus mesurées , pas trop de doute pour moi non plus .
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Ce Crépuscule des idoles est aussi un peu le crépuscule d'un grand penseur. Nietzsche laisse poindre de nombreux signes de fatigue mentale. Son désir de tout renverser le pousse à se contredire et à défendre des absurdités. Des absurdités qui feront le bonheur de grands philosophes allemands quelques années plus tard, les nazis...
A force de vouloir contrebalancer la pensée hypocrite chrétienne de l'amour du prochain, Nietzsche considère que l'amour n'est plus une valeur et n'existe que comme instinct néfaste dans la nature. Tout ce qui n'est pas exclusivement viril est donc à proscrire et à abattre.
Ce livre, même s'il est remarquablement écrit, composé et traduit, n'est donc pas à lire sans garde-fou, sans une nécessaire distance critique.
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Quand Nietzche entreprend de "démolir" la pensée d'autrui pour imposer la sienne ... Certes , c'est un auteur important , nul ne dis le contraire , pour autant il est clairement ici dans une démarche qui a pu la aussi expliquer pourquoi les nazis on récupérés ces pensées . En effet , pour Nietzche rien n'a de valeur si ce n'est pas lui qui a affirmé quelque chose . Une démarche clairement égocentrique qui trouve ici son apogée . Là ou nombre de penseurs on reconnus l'importance de Socrate , eh bien Nietzche se pose en "démolisseur" . Pour lui les pensées d'autrui sont sans intèret , ce qui est d'ailleurs typique des philosophes de salon . Pourtant il y a de l'intéret ici , mais il est dommage que cette volonté de domination réduisecet intéret . Frustrant
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Le livre le plus profond jamais écrit.
Une violence dans le propos.
De la lumière dans la pensée.
Des poses de poète, car il en faut.
Une prose interprétée par des gens faux. Car il faut interpréter cet animal. Or comme toute force interprétative, la production qui en résulte dépend de deux facteurs : de ce qui est interprété, mais plus encore de l'interprète.
C'est pour ça qu'on l'a mal lu et qu'on continue de violenter ce pauvre Friedrich. Il s'y était pourtant préparé, sachant qu'un bon lecteur est une pierre précieuse.
Une pensée en fragments sans possibilité de défragmenter l'ensemble.
J'ai lu quelque part qu'on a toujours le Nietzsche qu'on mérite. C'est vrai.
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Nietzsche, une fois de plus, part en guerre contre les idoles éternelles, celles qui masquent de leur taille imposante la réalité du monde.

Il commence par s'en prendre à Socrate, à qui il reproche de considérer la vie comme une longue maladie, d'être l'initiateur d'une dégénérescence de la pensée en étouffant les instincts sous le vernis de la rationalité avec cette équation : « raison = vertu = bonheur » et d'instruire son adversaire à l'aide de la dialectique (maïeutique) en lui démontrant par-là même que celui-ci n'est pas un "crétin".

Il expose aussi ses griefs contre les philosophes pour leur absence de sens historique, leur croyance en l'être parce qu'en cherchant, ils nient complètement les sens qui nous induisent en erreur quant à la réalité. Nietzsche prétend que ce ne sont pas les sens qui nous mentent, c'est ce que nous faisons de leur témoignage, l'interprétation que nous en faisons. Nous devons faire confiance à nos sens et écarter toute métaphysique, toute théologie, toute psychologie et toute épistémologie.

Leur seconde erreur est de croire à la volonté comme cause. Ainsi, ces deux erreurs leur masque la réalité du monde, ce qu'il appelle « une illusion d'optique et de morale.

Puis, il en remet une couche sur l'Église chrétienne qui fit « la guerre à la passion » en castrant les instincts naturels de l'être humain et donc, par cet anathème, dévalorise la vie.

Nietzsche prétend que le libre-arbitre a été crée de toute pièce par les théologiens afin de rendre l'être humain responsable de ses actes et de son existence, à des fins de châtiment.

Il réutilise, ensuite, certaines idées déjà formulées dans la « Généalogie de la morale » et attaque l'esprit allemand de son époque puis il s'en prend à certains noms célèbres de la littérature comme George Sand, Rousseau, Renan, Sainte-Beuve...

Pour conclure, on se rend compte de sa grande érudition littéraire, de même, au regard de certains passages, c'est ici que son expression « philosopher à coup de marteau » prend vraiment tout son sens.
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Lire Nietzsche, c'est se sentir un instant chez soi ; ses paroles respirent une contemporanéité éclairée, racontée avec une volonté extrême par une analyse parfaite de son temps, des contextes historiques qui l'enveloppaient, anticipant la désintégration que nous subissons comme s'il s'agissait d'une prophétie.

Tout partirait d'une simple erreur : les fondements de la pensée occidentale sont contenus dans Socrate et Platon, selon lui la dialectique socratique est dégénérative, dans le sens où elle est utilisée quand on n'a pas d'autres outils disponibles sur son être. La dialectique rend l'ennemi violent et impuissant, exploite son pouvoir pour intimider et rendre les autres ridicules. Socrate voulait mourir, mais a forcé Athènes (le peuple de) à lui donner de la ciguë – il ne se tue pas, il délègue sa mort de manière sournoise et manipulatrice.

La dialectique est une manière élégante de tromper. Pensez à la façon dont les communistes romantiques/nostalgiques ont exploité cette composante, combien derrière leur vie il y a un manque total de croissance spirituelle concentrée dans un caprice secret d'adolescent appelé l'idéal (utopie).

Son attaque est réservée avant tout au christianisme: la morale chrétienne est le jugement des condamnés. Le prêtre, le dévot et le vertueux sont liés par l'indice commun de la morale (le jugement). A la base de ce malaise il y aurait un manque de volonté : une volonté poussée au déni. Pour Nietzsche la volonté et l'esprit font la différence. Avec le christianisme, nous sommes arrivés, selon son point de vue, à une situation où nous nous trouvons soumis aux règles d'une évaluation claire (oui/non), greffées sur le sentiment de culpabilité (il faut faire ceci, ne pas faire cela). 

Il encadre également la culture, comprise comme un objet entre les mains du pouvoir d'État en temps de crise, dans les grands processus de changement, c'est-à-dire ces périodes de décadence. On parle d'un mécanisme malade qui part du système scolaire où il y a une prédisposition de plus en plus incessante au sentiment de médiocrité: je te donne ça, si tu donnes moi qu'en retour.

Mais pour savoir, il faut savoir vivre : voir, savoir, parler, écrire non dans un sens démonstratif, mais dans une crise constante de son propre faire. Le contraire de ce qui se passe dans notre contemporanéité avec les réseaux sociaux : où tout est représentation et mystification.

L'ironie  n'est-elle pas de croire et faire croire à la pensée?
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Quand Nietzsche met un coup de pied dans la fourmilière, il tape à la force du marteau et il n'y a pas à dire ça fait un bien fou !
Crépuscule des idoles est une introduction à la pensée nietzschéenne, car effectivement des avis, il en a et à peu près sur tout (comme tout le monde), seulement il les publie ! Au placard les théories chrétiennes et les philosophes bien pensants, ah ! Évidement cela ne plait pas à la tout le monde, aller à l'encontre de ce que l'on a martelé depuis des siècles dans les crânes, ça déclenche des tollés !
J'ai découvert Nietzsche grâce à ce petit livre et je ne le regrette pas. Voici un bon bol d'air frais dans une atmosphère viciée ! Ses propos sont d'une réelle modernité et toujours d'actualité.
Évidement quelquefois il pousse le bouchon un peu loin, mais n'a-t-on pas besoin d'un bon électrochoc pour prendre conscience de la bêtise et de l'obsolescence de nos croyances ? À bas la vertu, synonyme de décadence, à terre la morale, l'immoraliste parle !
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Je n'avais encore jamais lu Nietzsche, au grand désespoir d'une amie étudiante en philosophie...C'est à présent chose faite avec ce petit ouvrage rassemblant pensées et aphorismes du très iconoclaste philosophe...
Si Nietzsche est insupportable par son arrogance qui dégouline de chacune de ses phrases, on doit reconnaître la pertinence de ses propos, remarques, analyses sur la fin de son siècle.
Cet ouvrage est à mettre entre toutes les mains, pour susciter admiration ou dégoût, puisqu'il a le mérite de prendre position sur des problèmes d'éthique et philosophiques que chacun devrait considérer.
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