J'ai un ressenti très ambivalent avec ce tome dix-huit de Bakemonogatari… Il ne fait rien avancer, réellement, on a l'impression d'avoir sous les yeux le harem d'Araragi, on abuse de la forme dénudée du chat d'Hanekawa et pourtant… j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de petites choses intéressantes.
Déjà, l'entourage de notre héros. Si l'on met de côté l'effet harem, on voit tout de même qu'Araragi a su s'entourer d'alliées de poids et sur lesquelles il peut compter. Et tout cela parce qu'il a su les comprendre et leur venir en aide, quelles que soient les conséquences. Quand on y pense, même s'il faut un peu de recul pour le voir, c'est tout de même une très jolie chose, surtout quand on repense aux premiers tomes où l'adolescent pensait que sa vie ne valait rien.
Ensuite, on voit nettement l'évolution des personnages. J'ai encore cette impression que tout est lié surtout depuis que l'on sait que Kiss Shot est probablement la cause de la venue de toutes ces chimères. Et les différents personnages que l'on a pu rencontrer sont comme une armée se réunissant petit à petit. Je ne sais pas si j'ai raison ou pas, mais chacun semble avoir trouvé un but en faisant la paix avec sa chimère. Et j'avoue que cette idée serait plutôt cool si elle se mettait en place.
Shinobu reste par contre un mystère… Je ne suis pas trop fan de l'idée même s'il y a des indices qui suggèrent certaines choses. Personnellement, je suis plus intéressée par la vampire que le chat de Kanekawa qui commence à me porter sur les nerfs. Et on lui consacre la moitié du tome… Autant je trouvais sympathique l'histoire autour de notre déléguée, autant maintenant cela traine en longueur et sans que l'on nous donne de but précis à cela. Je suis d'autant plus soulée de voir que les auteurs jouent sur le fait que toutes les filles qu'Araragi a sauvées ont l'air d'en pincer pour lui… Faut pas pousser non plus…
Il y avait pourtant matière à faire quelque chose de pas mal avec la prise de conscience de notre héros concernant les sentiments qu'il a vis-à-vis de sa petite amie… Mais non, on pousse le bouchon avec Hanekawa et franchement cela ne sert pas du tout le personnage. La suite de ce tome me fait d'ailleurs craindre une sorte de revirement très mièvre…
Donc de bonnes choses qui sont en second plan, mais une avancée à reculons qui ne donne pas forcément envie de poursuivre. C'est clairement dommage. Bakemonogatari est vraiment une saga en dents de scie… A trop s'éloigner et à trop pousser, on perd le lecteur, attention.
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Toujours servi par le travail graphique impeccable d'Oh! Great dont l'esthétisme colle vraiment bien à cet univers, ce tome reste très intéressant dans le fond […]
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