Encore une histoire de lycéen à la japonaise mais qui aurait la particularité de ne pas nous laisser totalement indifférent. Certes, il n'y aura pas d'actions tonitruantes et de vilains méchants dans des péripéties abracadabrantesques. Non, on se situe plutôt dans le quotidien de deux adolescents qui se cherchent et finissent par se trouver. Bref, l'amour naissant entre deux garçons dont l'un n'était pas forcément prédisposé à la chose.
Il y a de la douceur, de la poésie et un peu de mélancolie dans ce titre qui se laisse aller au gré du vent. Certes, il y a comme thème l'acceptation de la différence mais également la bienveillance et parfois l'hypocrisie avec le regard d'autrui. Ce sont autant de réflexions qui nous feront réfléchir quelque soit d'ailleurs nos orientations.
En effet la société nippone ne semble pas aussi ouverte que cela. A noter quer le mariage gay n'est pas encore légal au Japon. C'est le seul des membres du G7 à ne pas reconnaître les unions de même sexe alors même que l'homosexualité y est légale depuis 1880 ! En Chine, comme en Corée du Sud, l'homosexualité n'est pas un crime et n'est plus classée comme « maladie mentale » et ce depuis 20 ans. le Japon est donc ni en avance, ni en retard sur ses voisins.
Pour le reste, ce manga one-shot reste très gentillet avec un scénario qui aurait pu être un peu plus approfondie. Ce n'est pas forcément mon type de romance même s'il convient de rester ouvert et tolérant. En effet, je préfère Sissi comme chacun le sait.
Au fond, je ne me suis pas trop attaché à ces deux personnages. A noter également un graphisme qui fait dans la sobriété. Cela donne un ensemble assez froid.
Dans le même genre, j'avais nettement préféré « le mari de mon frère » qui a fait date et qui a surtout rencontré un grand succès parmi les lecteurs. Cependant, ce titre se défend quand même assez bien dans l'ensemble.
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Il est assez rare que je me lance dans des mangas en one-shot, mais j'ai été attirée par celui-ci grâce à sa jolie couverture. En voyant de quoi il parlait, je n'ai pas hésité avant de l'emprunter à la bibliothèque !
En effet, nous allons suivre un adolescent, Takeru Inomata, qui mène son quotidien tranquillement, jusqu'au jour où il découvre que le nouvel élève de son lycée n'est autre que Kôtarô, un de ses amis de l'école primaire. Les deux jeunes hommes se rapprochent et semblent être attirés l'un par l'autre...
Si j'ai trouvé dommage que l'histoire soit conclue en un seul tome, je l'ai tout de même plutôt appréciée. La relation entre les deux personnages est assez touchante et j'avais hâte de voir son évolution. Quant aux illustrations, elles collent parfaitement au récit puisqu'elles sont pleines de douceur.
C'est un livre qui raconte une jolie histoire entre deux jeunes lycéens. Même si j'ai trouvé que le récit aurait dû être plus long, j'ai aimé cette lecture très poétique !
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One-shot provincial sur l'homosexualité, j'ai été attirée par cette couverture très simple et promettant un titre poétique. J'y ai retrouvé cette poésie attendue. Takeru se sent différent : mater des magazines de nanas à gros nibards ? fonder une famille ? tout ça lui passe bien par dessus la tête, il sait. Il sait déjà qu'il ne pourra pas réaliser le rêve de sa famille de le voir ainsi. Ses sentiments, il les fait taire même auprès de ses semblants d'amis alors quand son ami d'enfance revient au village, Kotaro, c'est une boîte de Pandore qui s'ouvre. Kotaro ne semble pas être du même bord mais apprécie énormément son ami.. les situations sont assez confuses pour nos 2 jeunes hommes et les non-dits sont nombreux. Rythme très lent, ce titre a le mérite d'exister pour discuter de LGBT mais j'ai de meilleurs titres à conseiller comme le Mari de mon frère par exemple.
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Avec simplicité, le mangaka décrit un amour naissant entre deux garçons. Leur relation parfois simple, parfois compliquée, est montrée avec évidence et bienveillance.
Lire la critique sur le site : MangaNews
— C’était sympa, cette sortie. Ca faisait comme un rencard.
— Ouais.
— On aurait dit un couple, non ?
— Alors qu’on est deux garçons ?
— Je vois pas où est le problème, on peut s’aimer entre mecs.
— C’est vrai...
- T'as dit que tu te sentais jamais à ta place, hein?
- Ouais...
- T'inquiète, va.
- Hein?
- Suffit d'être avec une personne à qui on tient... pour qu'on s'y sente, à sa place.
Se rapprocher de quelqu'un, ça peut tout changer.
- Moi, en tout cas, m'a place... je l'ai trouvée
- Comment ça ?
- Quelque part avec une personne à qui on tient...
- Elle est où ?
- Ici !
- Hein ? C'est la piscine ?
- ...
Il suffit d’être quelque part avec une personne à qui on tient pour qu’on s’y sente à sa place.