Code 93

J'ai enfin fait la connaissance du Capitaine Coste, et je ne vais pas dire que je suis à 100 % satisfait : L'histoire tient bien en haleine, mais les doutes sur le coupable arrive vite, ce qui est dommage, ça casse un peu le "page-turner". Les descriptions, le système est bien décrit, expliqué, on sent bien que Monsieur Norek est policier. Ça ne m'empêchera pas de lire les suivants pour voir les évolutions des personnages, mais aussi de l'écriture.

J'avais découvert Olivier Norek par le biais de Surface que j'avais fortement apprécié. Persuadée que j'allais également aimer la série de romans autour de son capitaine Coste, j'ai directement acheté Code 93, Territoires et Surtensions. Maintenant que j'ai terminé ma lecture du premier, je peux dire avec certitude que je ne vais pas regretter d'avoir acquis les deux autres car je vais m'empresser de les lire !
Tous les éléments sont réunis pour un bon polar, les chapitres sont courts et efficaces, on passe de l'un à l'autre sans s'en rendre compte, la plume de l'auteur est plaisante et le fait de savoir qu'Olivier Norek, fort de son expérience dans la police, sait de quoi il parle rend le récit encore plus vivant et crédible.
Le point fort pour moi sont les personnages qui gravitent autour du Capitaine Coste : ces hommes et femmes qui se charrient constamment apportent une dose de légèreté bienvenue au milieu du cocktail d'hémoglobine et de misère sociale.
J'ai lu, je suis convaincue, au suivant !

Après avoir découvert Olivier Norek avec "Surface", j'ai continué avec "Code 93", la première enquête du capitaine Victor Coste.
Dans ce roman, le lecteur est immergé rapidement dans une enquête originale qui monte crescendo et il peut s'apercevoir de toute la maîtrise des procédures policières de l'ancien flic qu'est Olivier Norek.
Bon polar bien écrit, court et rythmé. Il ne me reste plus maintenant qu'à découvrir les autres enquêtes du capitaine Coste...

Un livre court et bien agréable à lire : il est écrit d'une telle manière qu'on a l'impression d'être dans un film et de voir défiler les images. Cela faisait longtemps que je voulais lire du O. Norek, j'ai donc commencé par le début, on rencontre Coste (qui est juste un mec bien et pas un alcoolique ou un dépressif ou un policier raté) et toute son équipe, j'aime bcp leur façon de travailler ensemble, le dévouement des uns pour les autres, souvent dans les polars, il y en a un qui veut trahir les autres. Là, rien de tout cela, ils sont même plutôt normaux ! L'intrigue est bien menée, un peu prévisible mais cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture. Je lirai la suite avec plaisir.

Code 93 (2013) est le premier de la série de 3 avec le capitaine Coste à la SDPJ-93; pour le moment deux autres se suivent :Territoires (2014) et Surtensions (2016).

Code 93 est un polar musclé dès le premier paragraphe, avec une action qui ne va pas fléchir et qui va nous faire vivre de l'intérieur ce que signifie pour un flic, de travailler dans le département 93. Cela tient carrément de la témérité et de l'apostolat. Cela paraît si incroyable que l'on ait pu laisser s'installer un no man's land, un territoire où le droit d'État n'existe pas; c'est un peu le Far West de la République.

Dans Code 93, il y a beaucoup de sujets et tout est bien mené : des meurtres en série, un « mort » qui se réveille sur la table d'autopsie, des camés à la pelle, des politiciens et des policiers véreux, des riches aux moeurs pervertis, des habitants terrorisés, des cités pourries, de la violence omniprésente, de la prostitution à plusieurs échelles (de la plus sordide au club sélect), des journalistes prêts à tout pour avoir un scoop, etc.

Et pour contrecarrer tout ceci, il y a le travail de la Police avec les progrès modernes (sauf pour les locaux et les véhicules) et le poids de la hiérarchie, laquelle à son tour subit le poids des politiques, qui eux, ne pensent qu'aux votes.

Dans ce polar, sans rentrer dans les détails spoilers, le 93 tient les pires chiffres de la criminalité en France. Cela fait tâche, c'est sûr. Cela gêne les spéculateurs immobiliers. le code 93 est simplement le nom donné à un protocole au sein de la police du 93 visant à camoufler certains crimes de gens jugés insignifiants. il s'agit de ne pas grossir le taux de criminalité afin de ne pas décourager les investisseurs du projet immobilier du Grand Paris.

De fil en aiguille, de frayeur en frayeur, le lecteur va se dessiller les yeux et en apprendre des vertes et des pas mûres. le récit en est époustouflant. C'est une lecture réussie, d'un polar-thriller au top et avec de l'humour en plus (...c'est pas Hollywood, ici, c'est la Seine Saint Denis…trois types de personnes déclenchent une alarme interne chez les flics. Les avocats, les délinquants et les journalistes. Dans l'ordre d'irritation).

Les clubs ultra privés dispensateurs de sexe onéreux sont évoqués ici. Cela me rappelle le livre d'Hélène Bonafous-Murat "avancez masqués" (2018), une lecture certes, très « édifiante ».
Lien : https://pasiondelalectura.wo..

Bonsoir !

Je viens de finir « Code 93 » d'Olivier Norek .

Oui pas tout jeune le bouquin me direz vous , mais je n'ai découvert l'auteur qu'il y a peu , avec « Surface »et l'envie de connaître la série Coste a suivi .

Pour moi ça a plutôt bien fonctionné : des personnages crédibles et attachants , des histoires de flics , d'équipe , comme j'aime .
Des processus d'enquête détaillés , une histoire qui tient la route ,plutôt alambiquée , qui m'a un peu perdue à un moment mais l'auteur donne des cours de rattrapage si on a pas bien suivi au travers du récit .
Ce qui m'a en effet permis de combler quelques vides que la fatigue du jour m'empêchait de combler seule .
Pour autant ça n'est pas un procédé que j'aime vraiment ce genre d'explication finale et ce sera le point négatif de ce polar .

Waouh, 489 critiques alors que j'ai découvert Olivier Norek il y a seulement quelques semaines avec Surface ! Ayant lu Code 93 dans le cadre d'un challenge, je vais malgré tout ajouter mon petit mot sur ce roman.

Code 93 est très instructif sur le fonctionnement des services de la Police. Et pour cause, Olivier Norek en fait partie. Il permet aussi de mettre en lumière l'envers du décor des projets d'envergure tels que le Grand Paris, entre corruption et accointances de la Police avec les politiques. Mais, j'ai trouvé dommage qu'Olivier Norek ne montre qu'une image très noire de la Seine-Saint-Denis sans contrebalancer par des notes plus positives. J'ai surtout eu l'impression d'une accumulation de clichés. Ils sont peut-être proches de la réalité. Mais, l'auteur aurait pu nuancer son propos.

Pour ce qui est de l'écriture, il ne s'agit pas de grande littérature. Mais, c'est efficace et teinté de touches d'humour.

En fait, j'ai beaucoup plus apprécié ma lecture de Surface, pour son cadre rural, la psychologie du personnage principal plus fouillée et le fait que pour une fois c'est une femme aux commandes de l'enquête.

Je ne suis pas sûre de poursuivre l'aventure avec le capitaine Victor Coste. En revanche, je la continuerai certainement avec le lieutenant-écrivain Olivier Norek.

Après avoir adoré Surface l'année dernière, j'ai enfin commencé la série Victor Coste, bien après tout le monde je sais. Et bien j'ai également adoré ce polar ! Je n'ai pas vu passer ma lecture, ce livre se dévore. On sent le réalisme de l'enquête, la dure réalité de ces quartiers du 9-3 et l'expérience de flic de l'auteur. Vivement la lecture des 2 prochains tomes !

Choisir le 93 comme théâtre principal dans une intrigue, il fallait oser !

Plongeon dans une enquête palpitante au coeur d'un département jamais ( ou si peu) mis en avant.

Norek est un vrai policier et ça se sent, c'est très réussi et les détails sur les lieux apportent beaucoup de réalisme et d immersion

Seul point faible : encore et toujours un flic malheureux, comme d hab.

Gros coup de coeur, j'ai hâte de lire la suite.

Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d'autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d'un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire.
Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d'un mystérieux dossier, le «Code 93» ?
Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison...
Voici un premier roman qui m'a tout de suite intrigué. Et oui en effet il avait plutôt les faveur des médias, de la presse écrite, de la radio. C'est déjà assez rare pour un polar, un polar français qui plus est, alors un premier polar d'un jeune auteur français. Je ne pouvais que me pencher dessus.
J'ai donc lu Code 93 et là ce fut la surprise, plutôt bonne d'ailleurs.
Il faut dire que l'auteur maîtrise son intrigue, normal allez vous me dire pour un flic, il a l'habitude de démêler les affaires dans ses enquêtes. Avec Olivier Norek on se retrouve sur le terrain, on suit l'enquête au plus prés. On participe au travail de fourmis de cette équipe de policiers. On entre en immersion avec eux et l'on va parcourir le 9-3, ce département de la Seine Saint Denis qui sert de décor au roman et qui sous la plume de l'auteur devient un personnage à part entière. La banlieue noir, violente avec un taux de criminalité record.
Des personnages parlons-en. C'est là le point fort à mon avis de l'auteur. Son équipe de flic ( Coste, Mathias, Ronan, sam sans oublier la nouvelle adjointe de Coste , Johanna de Ritter) sa médecin légiste Léa Marquant, tous ont un charisme chargé, à commencer par le capitaine Coste et ses doutes.
Olivier Norek nous confronte à la réalité. Il nous offre un roman policier réaliste avec des flics invertis qui exerce leur métier avec passion. Même si en retour celui-ci leur rend plutôt des coups qui creuse peu à peu en eux des failles qui les rendent encore plus humain.
Alors oui, j'ai été intrigué par cette nouvelle plume prometteuse et je suis allée quelques mois plus tard à la rencontre d'Olivier Norek, je voulais en savoir plus.
Et il m'a expliquer qu'il était venu à l'écriture en participant à un concours de nouvelle. Que depuis la parution de Code 93, il était en dispo pour poursuivre les aventures du capitaine Coste et de son équipe. Qu'il tenait à rester Flic, mais qu'il avait besoin de temps pour écrire. Que si il "planchait" d'abord sur l'intrigue, il s'attachait surtout à la psychologie des personnages Que pour chaque personnage il écrivait une petit nouvelle, une bible pour mieux les connaitre, pour appréhender leur réactions, pour leur donner une voix, un caractère. Qu'excepté Fred Vargas, il avait peu lu de polar. Qu'il aimait retrouver dans ses lectures des personnages fort. Qu'il avait besoin, à la lecture d'un bouquins de ressentir des émotions un peu comme peut en procurer la musique.
Alors j'ai compris...J'ai compris qu'un nouvel auteur à découvrir et surtout à suivre venait de voir le jour.
Alors je lui est dit bravo et merci pour tout cela Monsieur Norek.

Code 93 d'Olivier Norek (Pocket) a reçu en 2015 le prix du public Saint Maur en Poche ex-aequo avec W3 – le sourire des pendus de Nathalie Hug et Jérôme Camut (Le livre de poche) .
Lien : https://collectifpolar.com/