Pourtant, j'étais prévenu.
Ceux qui avaient eu la chance de découvrir
Surface en avant-première l'avaient bien dit.
Dès qu'on l'ouvre, on ne peut plus le lâcher.
Bah voilà, ça m'est tombé dessus aussi, comme la foudre sur le toit d'une maison.
Il est trop fort cet
Olivier Norek.
Rien ne lui résiste.
Surface, c'est l'histoire d'un flic, enfin, d'une flic, elle s'appelle Noémie Chastain.
Sa dernière intervention comme Capitaine des stups ne s'est pas bien passé.
Des flics écorchés on en connaît, mais Chastain est un peu plus écorchée que les autres.
Comme tout va bien dans le meilleur des mondes, son copain et coéquipier lui joue un sale tour et une hiérarchie pleine de bons sentiments décide de l'envoyer se ressourcer à la campagne... c'est joli l'Aveyron.
Un démarrage sur les chapeaux de roues, puis une accalmie pour présenter le personnage, s'y attarder même, juste pour que le lecteur s'y attache. Et croyez-moi, Noémie va vous plaire, je vous le garantis.
Ensuite ?
Ben ensuite, tout va s'accélérer et c'est là que Norek va vous piéger, je vous l'ai dit, plus vous allez avancer dans le récit, plus vous allez tourner les pages et moins vous aurez envie de refermer ce p***** de bouquin. (Bon, des fois, le lecteur a le droit de ce lâcher).
Vous pouvez lui donner tous les qualificatifs, page-turner, polar addictif et tutti quanti...
Mais bordel qu'est-ce que c'est bon.
On demanderait presque, comme pour certaines friandises, Mr Norek, vous pourriez pas les faire un p'tit peu plus long vos romans ?
Bon, la différence avec le petit biscuit, c'est que là, une fois terminé, si le coeur vous en dit, vous pouvez le recommencer...
Amateur du genre, vous n'avez pas le droit de passer à côté et pour les autres, si vous voulez vous essayer au polar, y a pas mieux...