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3,59

sur 1808 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avais lu ce livre il y a bien longtemps, à l'époque où je dévorais tout Amélie Nothomb, et où elle ne me laissait pas encore sur ma faim.

Je n'avais pas spécialement apprécié ce livre-là, comparé à Hygiène de l'assassin, ou encore Stupeur et tremblements, ou bien d'autres titres haletants. Mais un passage avait résonné avec violence, celui de son viol. J'avais perçu au plus profond de mes entrailles que la prêtresse de l'écriture frappait vrai. Aïe, à l'époque déjà ça m'avait fait mal.

Amélie, une vraie résiliente. On n'oublie jamais, on vit avec.
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Il y a deux ans, la lecture de « Péplum » avait coupé court à ma découverte d'Amélie Nothomb. Une lecture interrompue avant le mot fin tant ce dialogue confus m'était pénible… Une lecture qui avait fait suite à celle d'« Antéchrista » et à celle de « Les Catilinaires », modérément appréciés…
Un peu de classement dans la bibliothèque me fait tomber sur « Biographie de la faim »… Pas de lectures en cours, rien d'urgent, je me lance !

Bon ! C'est lisible… Un texte « autobiographique » couvrant la période de l'enfance de l'auteur qui à l'époque suivait bon gré mal gré les mutations à l'étranger de son père, diplomate… On parle de boulimie, mais aussi d'anorexie ; de potomanie (absorption d'eau en grande quantité) ; d'alcoolisme juvénile… bref, du Nothomb dans toute sa splendeur, pas toujours plausible. Il reste de cette lecture quelques belles pages sur la vie d'expatriés au Japon… en Chine, également… une évocation de la vie au Bengladesh aussi, qui m'a tant rappelé le Pakistan où je fus moi-même expatrié…

« La faim, c'est moi », lit-on en quatrième de couverture… Non, pour moi, la faim, c'est Knut Hamsun dont le roman « Faim » est un chef d'oeuvre... Bon… comme dit plus haut, cette « biographie de la faim » est lisible, même si vous êtes comme moi un peu « chatouillé » par l'emploi immodéré du subjonctif imparfait dans un texte où le style général ne le porte pas ... Lisible…

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"La biographie de la faim" est une sorte d'autobiographie de l'auteur. Elle y raconte sa vie de fille de diplomate (enfants et adolescente), nous fait voyager avec elle entre Japon, Chine, New-york et le Bangladesh des années 80 - 90.

L'auteur y décrit ses faims, faim d'amour, faim d'apprendre et de comprendre.
Mais le roman n'est pas que ça, l'auteur aborde des sujets plus sérieux (alcoolémie à 8 ans, potomanie et anorexie) avec un style très direct....ce qui m'a un peu gêné.

C'est une lecture rapide comme tous les autres romans de l'auteur, mais pas la plus distrayante!!
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Amélie Nothomb a faim et elle le dit bien fort. La boulimie, l'anorexie, la potomanie, l'alcoolisme... tout y passe.
C'est comique parce qu'irréaliste et écrit dans le style si particulier de l'auteur.

Il n'empêche que, comme bien souvent avec Nothomb, je suis restée sur ma faim parce que le texte manque cruellement d'épaisseur.
J'ai toujours le sentiment qu'Amélie Nothomb cherche plus à faire de jolies phrases qu'à vraiment raconter quelque chose qui vaille la peine d'être lu.
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Sympathique quoique mollement prétentieuse, facile à lire, nombriliste, normal me direz-vous, pour une biographie, mais nombriliste quand même, voici Biographie de la faim. Ballotée de pays en pays car Papa est ambassadeur, la petite Amélie, reine de son royaume, voit le monde par le prisme de son deuxième cerveau, son ventre. D'anecdotes en circonstances , de caprices en souffrances relatives, les chapitres défilent dans une écriture rôdée et reconnue. Incontestablement Amélie Nothomb sait écrire, et elle le fait souvent mais pour ma part, et c'est le moment de la placer, avec ce genre de récit très personnel dans lequel je ne puise pas grand chose, je reste sur ma faim.
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J'en avais l'eau à la bouche !

et c'est bon, c'est très bon... ça se grignotte à la va-vite, à l'arrêt de bus ou chez le médecin, les mots nous fondent dans la bouche et on en redemande avec délectation ; on a plaisir à le picorer : on s'en bâfrerait, on en croquerait... vous comprenez, ça se boulotte sans faim ces p'tites choses-là !

Et puis, on n'y prend pas garde, ça finit par tomber sur l'estomac. L'arrière goût, tout d'abord, se fait plus fade ; c'est insidieux : une impression de déjà vu envahit nos papilles... ça perd vite de sa saveur, de sa suavité, de sa probité aussi... de là à dire que ça nous reste sur l'estomac, quand même pas, mais une langueur étrange qui picotte au début, qui incommode à la fin, fait suite à l'émerveillement des premières bouchées... ça s'essouffle, ça se flétri, ça s'enlise un peu aussi...
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C'est en souhaitant offrir une seconde chance après Stupeur et Tremblements qui ne m'avait laissé qu'un franchement mauvais souvenir que j'ai décidé d'essayer celui-ci.

Je m'attendais à une biographie émouvante sur l'anorexie et/ou la boulimie mais au-lieu de cela le caractère exécrable de Nothomb obnubile tout et gâche chaque page de ce petit livre. C'est impensable d'être aussi égocentrique de manière aussi condensée...

Il y a de multiples erreurs et des affirmations qui ne devraient pas en être (il n'y a pas que la faim qui est le motivateur des sociétés à évoluer, par exemple) qui, personnellement, m'ont plus irritées qu'intéressées.

Petite anecdote : son commentaire au premier chapitre sur ce qui doit ou ne doit pas figurer dans un musée d'archéologie m'a laissé songeuse pendant toute ma lecture. Qu'y connait-elle pour juger de cela avec autant de hauteur ? Continue-t-elle, même à son âge, à se prendre pour dieu ?
J'en viens à me le demander.
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J'ai beau m'en défendre, si je reste agacée par les romans d'Amélie Nothomb,dès que j'en commence un, je me prends au jeu et le lis jusqu'au bout
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À ceux qui se demandent pourquoi je persiste, je vais fournir une explication. Je n'avais jamais lu Nothomb comme je n'ai jamais lu Houellebecq ou Beigbeder. C'est trop commun, à mon sens. Comme Coelho, Levy, Danielle Steel et Patricia Cornwell. Les livres pour les gens, quoi. Bon et puis sous la pression, j'avais craqué pour lire du Nothomb, malgré moulte mises en garde. J'ai lu un truc avec des tubes. Je sais plus quoi. C'était lisible mais bizarre. Et ceux qui m'avais mis en garde m'ont dit "ah oui, mais c'est pas représentatif, faut en lire un autre". Et nous voilà.

Biographie de la faim, une fois de plus, c'est un livre d'Amélie Nothomb sur Amélie Nothomb, douze pages, trois mots par ligne, police taille 24. Elle pourrait sortir en bibliothèque rose, mais elle emploi trop de termes compliqués, enfin disons que chaque année, elle prend son dico, elle trouve dix mots chiants et elle les case toutes les douze phrases. Faut rentabiliser. Elle met un an à écrire chaque bouquin. On est à la fois content et perplexe.

Donc dans l'ouvrage en question (deux aller-retours en métro), on a un peu la suite du bouquin des tubes, ou elle était un tube neurasthénique au Japon chez sa nourrice. Là, on reprend du Japon, et on part ailleurs. En Chine, aux USA, en Inde ou par là, etc. Elle voyage, quoi. Aussi, elle développe sa psychose. Bon, avant elle se prenait pour un tube, maintenant elle se remplit d'eau. En psychiatrie, on appelle ça des troubles de la personnalité. Chez Marianne, ils appellent ça "le meilleur des Nothomb" et 20 Minutes nous parle même "d'une géniale autogéographie". Faudrait pas leur faire lire des entretiens en psychiatrie, ils seraient capable d'y voir un Goncourt !

Plus sérieusement, bon, je vois pas l'interêt de ce bouquin. Je sais qu'il n'y a pas besoin d'un réel intérêt, mais en l'occurence ça tombe bien parce qu'il n'y en a pas. On apprend quoi : elle parle japonais, elle se fait violer, elle souffre de potomanie puis d'anorexie (troubles des conduites alimentaires), elle picole et mange des Speculos en se regardant prendre son pied dans une glace, elle est mégalo et elle aime ça, et pour couronner le tout, elle est sortie avec un mec qui s'appelle Rinri. Signe irréfutable et indéniable que tout ne tourne pas rond dans ce bouquin.

Voilà, j'en ai presque écrit autant qu'elle, du coup vous n'avez pas besoin de le lire. Vraiment pas...
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Lu en Octobre 2017
Biographie de l'auteur. Elle nous raconte chacun de ses pans de vie. Je n'ai pas accroché au début, quand elle est trop petite. Ensuite quand elle grandit, je comprends mieux ses pensées. Peut être car je n'ai pas de souvenir de mes pensées de petit enfant.
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