Cosmétique de l'ennemi

Ayant aimé le premier livre que j'ai lu de cette auteur « Barbe bleue », j'ai décidé d'en lire un autre par curiosité. Sur babelio, quelqu'un m'a demandé un échange et j'ai choisi ce livre dans sa liste. le résumé et la couverture me plaisait bien et cela m'avait donné envie de le lire.

Dés les premières pages, j'ai rigolé en imaginant ce pauvre Jérôme importuné par ce Textor. Puis d'un seul coup, ça change de registre et d'ambiance quand Textor change de conversation. Et là, on se demande mais qui est cet homme ? Que veut-il réellement ? Qu'a-t-il fait ? Que va-t-il se passer ?

Plein de questions qui rend le livre captivant et donne envie de lire la suite.

Et là, on bascule dans l'horreur, dans le crime, dans la folie. On ne se doute pas un seul instant de ce qui nous attend. On croit vraiment avoir affaire à deux personnages jusqu'à la révélation bouleversante : on se trouve dans la tête d'un tueur schizophrène.

C'est incroyable, tellement captivant, tellement bien écrit et bien pensé… Je l'ai lu en une heure. Quel beau moment de lecture, j'ai adoré. J'adore cette auteur et son univers mystique. Je vais me procurer ses autres livres et continuer sa bibliographie. Une charmante découverte ^^

Mon livre préféré d'Amélie Nothomb. Je pense même que c'est celui qui m'a fait tant aimer cette auteure...

Les dialogues sont prenants et captivants, l'intrigue très bien montée et l'ambiance tout simplement parfaite. Je recommande chaudement.

Pour la majorité, j'imagine que la cosmétique est un produit destiné aux soins du visage et du corps. Pour le Larousse, se dit aussi de ce qui ne modifie que les apparences, qui ne va pas à l'essentiel. Pour A.Nothomb, la cosmétique est la science de l'ordre universel, la morale suprême qui détermine le monde…
Devant l'ennemi, il faut avancer masqué, modifier ses apparences pour terrasser l'assassin et sauver la morale enfin.
Dans cet huis-clos sans fard, l'emmerdeur se démasque et démaquille le surmoi.
Hihihi, vous n'avez rien compris ! Au début, moi non plus, mais comme « le coupable va vers son châtiment comme l'eau va vers la mer, comme l'offensé va vers sa vengeance », je suis allé, goulûment vers le dénouement au fil de cette lecture tempétueuse comme un torrent, bien balloté, je me suis régalé.
A.Nothomb, dont ce n'est que le deuxième roman que je dévore, me fascine par sa facilité à aborder en quelques phrases des sujets profonds tels que la culpabilité, la croyance où la sexualité.
Alors, ne faites pas la « bouche-en-cul-de-poulage » et venez déguster ses mots.
« Je vous trouve encore beaucoup trop cérébral. C'est à votre peau que je m'adresse, comprenez-vous ? » Hihihi…

Alors que Jérôme attend son vol pour Barcelone dans une salle d'attente d'aéroport, il est importuné par un homme au discours étrange. Harcelé, il finit par remettre en question la santé mentale de cet homme.


J'avais beaucoup entendu parler de ce roman d'Amélie Nothomb et j'ai été un peu déçue.
Certes l'histoire est originale, la révélation choquante, les dialogues savoureux, mais la fin explicite m'a laissé sur ma faim.
Ici, je trouve que la fin ouverte aurait offert un vrai plus à l'oeuvre, laissant au lecteur une plus forte impression.


Malgré tout, l'auteure offre dans ce court livre des réflexions intéressantes sur l'intériorité, la culpabilité, la folie. Les personnages sont superbement détestables comme souvent chez Amélie Nothomb.


Cosmétique de l'ennemi ne va pas me laisser beaucoup de souvenirs, en revanche, je ne peux que vous recommander la lecture d'Hygiène de l'assassin, d'Acide sulfurique ou de Stupeurs et tremblements, trois de mes romans préférés de l'auteure, qui vont, à mon sens, beaucoup plus loin et offrent des réflexions plus poussées, une analyse plus approfondie des personnages.

En effet, ce très court roman est le premier que je lis de Amélie Nothomb, et c'est une très bonne surprise. Il se lit très vite (1h30 pour ma part), et le style m'a beaucoup plu. L'écriture est recherchée, drôle, et légere. Ce qu'on lit parfois dans les critiques qui disent que le livre est "glauque" découle peut être du fait que l'auteure parle de sujets graves et complexes avec légèreté. Ce qui m'a pour ma part plu plutôt que gêné.
Au niveau de l'histoire, c'est un dialogue permanent, très intéressant car les 2 points de vue se justifient richement, et l'histoire en est un peu philosophique.
Quant au fond, il n'est pas très original, mais il ne couvre donc pas l'argumentation du dialogue.

Je recommande ce livre car je pense que c'est un bon moyen d'aborder l'oeuvre de l'auteure, et j'ai hâte de m'y plonger.

Second roman d'Amélie Nothomb que je découvre doucement.
Une belle écriture, une histoire qui évolue doucement mais sûrement. Deux personnages, une histoire, liée sans le savoir.
Un bon moment de lecture.
Un roman court, qui plait ou ne plait pas.

Pas de résumé pour cette critique.

Amélie Nothomb, parfois on aime, parfois on n'aime pas...
Son écriture est délicieusement loufoque !

C'est ce que j'aime dans ses romans, ça se lit comme des petits bonbons, on les déguste, on les savoure, on garde le goût en bouche quelques minutes et ensuite on passe au suivant...

Alors, au suivant !

Jérôme Angust, dont le vol pour Barcelone se voit retardé et qui s'installe pour lire en attendant, est abordé par un homme disant s'appeler Textor Texel, être Hollandais, et qui s'impose ni plus ni moins à lui par une conversation non sollicitée et choquante dans les propos abordés. Il a beau faire, il ne peut dissuader l'intrus, qui en plus se sait intrusif mais n'en a que faire. Sorte de roman policier intérieur dont il ne faut en dire plus, j'ai davantage apprécié cette relecture qu'au moment de sa parution en 2001.

Le livre se lit vite. Selon moi, la fin est la partie la plus réussie. J étais au bord de l ennui, mais tout prend son sens à l issue du récit. Une lecture agréable... Finalement.

Pas le meilleur Nothomb que j'ai lu mais original (comme souvent), bien écrit et rapide à lire!