Patrice Picolet, devenu adulte, nous conte, en les faisant alterner, son enfance et sa vie d'homme, c'est-à-dire tout ce qui lui a fait mal au cours de celles-ci. Ces blessures étalées de 1930 à 1940 l'atteignent dans l'attachement aux différentes maisons habitées, dans l'adaptation aux succescives écoles fréquentées, dans la tendresse vouée à une mère qui se remarie malheureusement, dans la confiance en une soeur un peu volage et surtout, dans son patriotisme lors de l'exode et de la défaite de 1940. Devenu homme, le garçon traîne son écoeurement et sa détresse à travers l'inadaptation à des temps nouveaux.
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Les villes grouillent de fils et de petits-fils de paysans. Ce n'est pas un bien, ce n'est pas un mal.Un air chanté faux , pas autre chose.On naît à Villemomble ,on apprend à marcher sur les trottoirs de Paris.
Albert Cohen ; 5 et dernier
Albert COHEN :
entretien avec
François NOURISSIER,
Jean Didier WOLFROMM,
Françoise XENAKIS,
Robert SABATIER et le Révérend Père Lucien GUISSARD à propos de ses livres testaments : sa
passionjuive, ses occupations entre la composition de deux livres ; ses goûts littéraires. Pense que les femmes sont inférieures dans le domaine de l'
action littéraire (tient des propos désagréables sur...