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4,2

sur 966 notes
Sympa.

Une sorcière de guerre, qui maîtrise les éléments, les sorts et les potions, avec comme particularité (assez rare dans l'univers de l'Urban Fantasy) mère d'une fille de 10 ans, qui torture sans remords et zigouille à tout va, se retrouve à enquêter sur demande d'un conseil surnaturel sur des disparitions.
Du vampire, du démon, du loup-garou et autres animaux-garous de la sorcière, du chaman. On a fait le tour.

Dans une offre pléthorique sur le sujet, une française (l'auteure est lilloise) a fait son chemin. C'est frais, c'est spirituel, c'est moins moralisateur que les anglo-saxons. Bon ça se passe aux USA, faut pas pousser non plus. Lille et un vampire appelé Jean-Claude, ça ne l'aurait pas fait (d'ailleurs pour les connaisseurs, même quand c'est une américaine qui appelle comme ça son personnage, c'est ridicule).
Question sexe, une petite scène vite expédiée, même si l'héroïne est très troublée après 10 ans d'abstinence. Faut pas casser tous les codes non plus hein ?
Question violence, l'héroïne torture sans états d'âme, tue comme elle respire et pas que en état de légitime défense, ça gicle allègrement et c'est assez jouissif.

Bref, un univers sympa, une héroïne au top de la badassitude, une intrigue assez bien travaillée. Je ne suis pas un grand spécialiste mais cette licence mérite qu'on s'y attarde.
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Très fan d'une autre série de l'auteure, La légende des quatre, j'ai eu envie de découvrir une autre de ses séries. Alors j'ai moins aimé. Je ne l'ai pas trouvé mauvais mais pas génialissime non plus. J'ai même eu du mal à accrocher au début. la fin du roman est plus entraînante.
J'ai aimé l'univers. Dans une petite ville aux Etats Unis, vivent parmi les humains toute une faune bien sympathique : sorcières, potioneuses, vampires, loup-garou, démon, et j'en oublie.
Rebecca l'héroïne est prof à l'université comme sa meilleure amie Beth et a une charmante petite fille de 10 ans. Mais des disparitions parmi les différents clans poussent Rebecca qui est aussi une sorcière des éléments qui se cache de son propre clan à mener l'enquête.
Le scenario n'est pas désagréable. Rebecca est une chouette héroïne. Intelligente, pleine de pouvoirs, la langue bien pendue, vive et déterminée (elle n'hésite pas à torturer ou à tuer). Ce n'est pas une tendre.

Alors le gros point qui m'a énervé c'est que toute la gente animale a envie de la culbuter ou de lui passer la bague aux doigts. (enfin ca n'empêche pas de ...). Alors ok elle est belle, elle a du tempérament, mais bon un trio amoureux pourquoi pas mais pas tous les mecs qu'elle croise quand même. C'est un peu trop.

Je tenterai peut être le tome 2. La fin étant mieux que le début du roman.
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Une histoire assez légère de bit-lit qui se lit très bien. Personnellement, j'ai dévoré les deux premiers tomes. le mélange d'humour et d'action est bien dosé.

Rebecca Kean est une sorcière de guerre. A 26 ans, elle a déjà une fille de 10 ans, hybride sorcière-vampire. Pour avoir eu des relations avec un vampire, ennemi de son clan, Rebecca a été condamnée à mort par ses soeurs et vit depuis, dans la clandestinité. Elle s'installe à Burlington en Nouvelle-Angleterre. Là, elle rencontre les membres de la communauté surnaturelle : vampires, démons, métamorphes, potionneuses…

J'ai aimé l'univers construit par Cassandra O'Donnell. Elle pose les bases de sa saga en présentant les différentes sortes de créatures surnaturelles. le contexte historique est également bien amené. Cela fait maintenant un peu plus de 10 ans que la paix règne entre les différentes espèces après une longue guerre qui a décimé une grande partie des factions. L'auteure exploite la méfiance qui règne encore au sein des créatures. L'atmosphère particulière de fin de guerre est bien retranscrit.

Petit reproche pour la carrure trop badass de l'héroïne et ses réparties que j'ai fini par trouver agaçantes. Beaucoup de clichés de romance dans cette urban fantasy : trio, intérêt des mâles pour l'héroïne. La saga a débuté en 2011 mais je trouve que c'est quand même, pour l'époque, déjà-vu.

Un pari réussi pour une auteure française qui s'essaye à un récit construit comme un roman américain.
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Oh, ce premier opus m'a mis une petite claque : j'ai adoré au point de le lire en une journée et en le terminant à une heure du matin. Il y a longtemps que cela ne m'était pas arrivé ! Apparemment, la série date d'il y a quelques années toutefois, je ne la découvre que maintenant grâce à une lectrice avec qui on s'est mutuellement prêté des ouvrages du genre Urban Fantasy. Certes, on est sur de la Bit-Lit très classique néanmoins, c'est efficace et cela se démarque avec l'idée d'héroïne ayant déjà un enfant. Par ailleurs, Cassandra O'Donnell avait déjà réussi à me charmer avec sa saga « le clan des 4 » (dont j'attends impatiemment le T4 !). Je n'étais donc pas étonnée lorsqu'elle a réussi à m'embarquer avec sa plume simple, facile à lire, actuelle, drôle et agréable.

Difficile de rester insensible face au tempérament explosif, direct, cruel, déterminé, râleur et intriguant de la jolie Rebecca. Sorcière de guerre, la jeune femme est une héroïne qui n'hésite pas à dire lorsque quelque chose ne lui convient pas et, lorsqu'elle a de bonnes motivations, elle n'hésite pas à torturer ou tuer. de coutume, les héroïnes sont badass, mais jamais au point de faire du mal à autrui. J'ai donc été agréablement surprise par le choix de l'auteure. (Il faut dire que, si un antagoniste avait osé toucher à ma fille, j'aurais également sorti les griffes !… Ce qui ne semble pas être la logique de certains personnages de fiction…) Ainsi, j'ai été ravie de cette facette maléfique de Rebecca. Cette dernière a de nombreux secrets à cacher, à commencer par ses origines, son pouvoir incommensurable, sa liaison avec l'ennemi et sa fille incroyable dont personne ne connaît l'existence. Malheureusement pour elle, son quotidien va être bouleversé lorsque des créatures surnaturelles vont se faire enlever ou assassiner. Grâce à ses dons issus des quatre éléments, la magicienne va devoir enquêter afin de protéger sa famille. Bien que l'on ne puisse pas parler de suspense, les recherches ont tout de même été intéressantes et ont évolué de façon progressive. Elles ont surtout permis au lecteur de faire connaissance avec le bestiaire. Quel régal de découvrir toute sorte de lycanthropes, de mages avec différentes castes, des démons, des vampires et diverses créatures fantastiques ! Je me suis régalée à découvrir les lois et règles de chaque espèce. On a là un bel aperçu de l'univers et il me tarde d'approfondir les spécificités de certaines races…

Je ne vous cacherais pas le fait que, hélas, l'ouvrage n'échappe pas à beaucoup de clichés. On a, par exemple, l'idée que l'héroïne à elle seule va tout faire changer. Elle a énormément de pouvoirs (qu'elle ne maîtrise et ne connait pas totalement) et se lance dans l'action sans hésiter ou sans avoir peur de se salir les mains, car les autres sont finalement un peu passifs. Elle est également un aimant à mâles… Oh, si vous aimez l'idée de harem tournant autour de l'héroïne, alors vous allez être servis ! La belle a effectivement tout un tas d'hommes cherchant à sortir avec elle et appartenant, évidemment, à différentes espèces. Cela dit, son amie Beth a également une sexualité très libre ! J'ai tout de même serré les dents en voyant ces tas de testostérones clamer que la Femelle est à eux… Heureusement, la demoiselle semble assez franche, ouverte et ne se laisse pas faire. Elle n'est là que pour se faire plaisir (à noter qu'il n'y aura qu'une seule scène de sexe qui n'était ni longue, ni vulgaire) et sait mettre des barrières. de leur côté, les garçons sauront se montrer patients et gentlemen, tout en mettant en avant leur personnalité. Rien d'innovant cependant, c'était distrayant. Je n'ai pas encore de favori : Mark est trop du style amant parfait, Raphael est LE cliché du chef des vampires (beau gosse irréprochable qui a vécu des siècles, mais qui éprouve des sentiments nouveaux et protecteurs dès le premier regard pour l'héroïne), tandis que Bruce est sympathique mais trop effacé. Même si Rebecca semble avoir déjà fait un choix, j'attends de voir leur évolution dans le second opus.

Le scénario est également cousu de fil blanc toutefois, cela ne m'a pas dérangée, car je m'étais déjà attachée aux protagonistes ainsi qu'à l'ambiance ! En outre, j'ai été fascinée par la petite Leonora, la fille de Rebecca. Bien qu'elle mérite d'être davantage creusée (ce qui semble être le cas dans la suite), la métisse me semble avoir énormément de potentiel et va certainement jouer un rôle majeur dans l'intrigue principale. Bref, malgré les défauts de ce premier volet, je suis charmée par cette nouvelle série. le mélange d'humour, d'action, d'êtres surnaturels et de magie m'a rendue accro. Vivement la suite !
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Waouh ! Comment ne pas tomber sous le charme de Rebecca ?? Il faut dire que cette sorcière des éléments met tout en oeuvre pour nous séduire : coup de poing, coup de sort, menaces, utilisation abusive du scalpel, regard acéré et langue déliée !
Là comme ça, on se dit qu'elle est une sacrée psychopathe (et moi aussi, puisque je l'apprécie) mais en fait non.

Reprenons depuis le début : Rebecca est une sorcière des éléments, elle appartient à un clan assez connu et qui pourtant fait presque office de légende : les Vidkaris. Ces sorcières éduquent leurs enfants comme des soldats en devenir, seuls les plus forts survivent. Leur but est d'éradiquer tous les démons et vampires. Car le monde des surnaturels est en guerre (ne me demander pas pourquoi, j'en sais rien, c'est ainsi depuis la nuit des temps à ce qu'il parait !) : d'un côté les démons et les vampires, de l'autre les muteurs (comprenez tous les changeformes, du loup au ragondin en passant par le tigre et le chat), les chamans (spécialistes dans la communication avec les esprits et donc l'au-delà) et les sorcières (des "simples" potionneuses aux Vidkaris). Tout ce beau monde s'est tiré dans les pattes pendant des siècles et là, la guerre a pris fin. L'équilibre est encore instable, c'est pourquoi des Directums sont nés : les chefs de chaque clans y siègent et votent les décisions, lois etc... qui concernent l'ensemble de la population surnaturelle d'un même territoire.

Bref, jusque là, pas de souci. Mais Rebecca a un léger problème : elle est recherchée par son clan qui estime qu'elle les a trahi. Et quand les Vidkaris en ont après quelqu'un, en général il est mort (ou désintégré dans le cas des vampires). Alors, elle a choisi de vivre en dehors des communautés surnaturelles et de ne faire que très peu usage de sa magie. du moins, le stricte minimum pour éviter d'attirer l'attention sur elle et sa fille Léonnora. Sa seule entorse à cette règle est Beth.
Une louve-garou qui est à la fois la nounou de sa fille, sa confidente et meilleure amie, le bras droit de l'Alpha local et la représentante du Directum. Elle lui voue une confiance totale.
La deuxième entorse à cette règle est Raphael. le Magister, le "chef" des vampires du coin. Agé de 2500 mais pas une ride, Raphael a découvert le secret de Rebecca un peu par hasard et espère bien en tirer quelque chose !

Ainsi, lorsque des membres des clans sont enlevés par on-ne-sait-qui on-ne-sait-comment, le Directum fait appel à Rebecca pour retrouver le coupable lui confiant pour un temps le poste d'Assayim (une sorte de bras armé du directum).
Rebecca se retrouve presque malgré elle mêlée à ces enlèvements : un loup-garou, une potionneuse, un démon.... Disons qu'elle a hâte de se plonger dans cette enquête. Et c'est là, qu'elle nous montre tous ses talents de persuasion ! Faisant preuve d'une rationalité et d'un sang froid à toute épreuve, Rebecca nous montre qu'avec elle, la fin justifie les moyens et qu'elle ne reculera devant rien pour obtenir les réponses à ses questions.

D'un côté, elle fait un peu froid dans le dos. Elle n'éprouve pas (ou très peu) d'émotions et celles de la culpabilité ou du remords lui sont inconnues. Ce qui fait qu'elle peut parler avec un jeune homme et l'instant d'après sortir un scalpel pour lui couper un testicule.

Vous l'aurez compris, le rythme est soutenu. L'auteur nous ballade à droite à gauche, passant de l'enquête à la vie personnelle de Rebecca, puis à sa vie professionnelle (parce que dans la "vraie" vie, elle est professeur de littérature française dans une université !) et ainsi de suite. Car non seulement l'enquête est trépignante, mais la vie de Rebecca l'est également. Même si, j'ai un peu tiqué sur certains aspects comme sa vie amoureuse : pendant 10 ans la demoiselle n'a même pas regardé un homme, et là, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle se retrouve avec une armée de super mâles à ses pieds et elle ne sait plus où donner de la tête devant toutes ses tablettes de chocolats et autres sourires sexy. C'est limite suréaliste (oui, c'est vrai. J'accepte les loups-garous et les vampires, la magie et les changeformes, mais pas les histoires d'amour rapides et multiples... je suis un paradoxe ambulant !). Mais bon, d'un autre côté, on ne va pas se plaindre !! Surtout que l'auteur leur a donné une personnalité bien distincte de celles des autres et qu'il nous serait difficile d'en choisir un (enfin.... y en a bien un que j'élimine d'office... le semi-machin, si vous ne voyez pas de qui je veux parler !).
Les dialogues sont parfois un peu suréalistes eux aussi, mais tout à fait dans le domaine de l'acceptable. Rebecca et Beth peuvent être en train de parler de leurs dernières chaussures tout en menaçant un suspect avec une arme. Prêtes à tirer l'une comme l'autre. D'ailleurs, leur relation est une bouffée d'air frais, pleines de piquant et de dialogues croustillants !
Le personnages qui m'a le moins séduite est Léo, la fille de Rebecca. J'adhère pas trop aux enfants surdoués qui un coup se comportent comme des adultes alors qu'ils n'ont que 10 ans et le coup d'après comme des enfants de 3 ans. J'avoue que j'ai eu beaucoup de mal avec ça.... J'espère que cette sensation ne va pas s'accentuer dans les prochains tomes !
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Fini ce matin, je viens vite faire ma critique car je me suis vraiment régalée avec cette lecture.
Des personnages sympathiques et ni blanc ni noir (ça change et c'est plus crédible), un monde inclus dans le notre mais réussi avec beaucoup de règles à respecter suivant les espèces, une histoire haletante avec plein de rebondissements.
Effectivement, ce n'est pas de la grande littérature mais c'est très facile à lire et les pages se tournent sans qu'on s'en aperçoive. Et quand on ouvre ce genre de livre, on s'attend surtout à être diverti et embarqué dans un autre monde.
C'est réussi. Je continue cette série avec grand plaisir.

Pioche de mai 2020 choisie par Frisouille
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Découverte de cette auteur. Ca me rappelle la série Buffy contre les vampires, que je regardais ado. En un peu plus adulte. Distrayant, je l'ai lu très rapidement et ça passe très bien. J'aime le monde fantastique dans lequel on se repère aisément. Je regrette juste le côté sadique de l'héroïne.
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Les lecteurs plus ou moins assidus de ce blog le savent, la bit-lit (et consorts) ce n'est pas vraiment mon truc. Les héroïnes occupées à leur vie sexuelle sur vague fond de fantastique avec mini-enquête policière à la clef… mouais. J'ai du mal. J'hésitais donc à me lancer dans cette saga - française - mais Tsuki a su me convaincre d'acheter le premier tome aux Imaginales (il y a deux ans… aheum !) et Cassandra O'Donnell est tellement adorable qu'il est difficile de résister. Traquée a malgré tout traîné et traîné dans ma PAL jusqu'à ce que, dans le TGV pour les Imaginales 2014, je sorte ma liseuse et me lance. J'avais envie de quelque chose de léger pour accompagner les quelques 12 heures de transport (aller-retour) et une série du genre me semblait l'idéal pour me changer les idées et faire passer plus vite le temps.
Et à vrai dire, je me suis complètement laissée prendre au jeu et… j'ai adoré ! Sur le coup, j'ai trouvé ça excellent et j'ai tourné les pages avec frénésie jusqu'à la dernière. Malheureusement, quasiment trois semaines plus tard, force est de constater que j'ai tout oublié de ma lecture ou presque. La période un peu chargée a légèrement fait fondre mes neurones (et donc mes souvenirs par la même occasion) mais vraiment, je n'ai quasiment aucun souvenir de ce premier opus ! Je pense que je peux en conclure que c'est une excellente lecture-détente sur le coup mais qu'elle ne reste pas dans les annales…

Derrière une intrigue qui se calque sur les toutes celles qu'on peut habituellement lire en bit-lit et qui n'apporte donc pas grand-chose de très original - une petite enquête policière impliquant des créatures surnaturelles et dans laquelle l'héroïne va se retrouver piéger, ayant l'ordre de résoudre le mystère -, Cassandra O'Donnell offre une petite vision d'ensemble du contexte qu'elle a imaginé pour cette saga (en 5 tomes + futur spin-off, apparemment) et surtout, des personnages consistants et séduisants. Je suis difficile et tatillonne mais là, et j'en suis la première surprise, j'ai accroché !
Des vampires, des sorcières, des loups-garous, des démons, des chamanes, des muteurs… autant vous dire que tout ce petit monde ensemble, c'est le gros bordel ! Malgré une récente paix toute relative, les tensions sont encore fortes entre les différents clans et les réunions du Directum (qui rassemble les chefs de chaque clan) n'apaisent pas vraiment les choses. Bien malencontreusement, Rebecca, sorcière puissante de son état, se retrouve au milieu de ce beau monde, engagée contre son gré pour servir d'enquêteur/assassin officiel et retrouver quelques personnes kidnappées (un membre influent de chaque clan).
Les créatures présentées ici ne sont pas vraiment nouvelles et sont des habituées du genre. Leurs caractéristiques sont assez classiques mais n'en restent pas moins toujours intéressantes à (re)découvrir. Cassandra O'donnell y apporte sa petite touche et ce n'est pas désagréable. On survole un peu chaque clan, nous attardant surtout sur ceux des sorcières, vampires et loups-garous ; mais je sens qu'il y a encore beaucoup à dire sur ces derniers et sur les autres ! Il me tarde d'ailleurs d'en apprendre plus sur la famille de l'héroïne et sur son premier amour (père de sa fille) qui nous réserve très certainement de belles futures aventures. de bonnes bases bien implantées et qui promettent de belles choses pour les tomes suivants, j'en suis sûre !

Je le disais précédemment, les personnages sont un autre point fort de ce premier tome, à commencer par Rebecca l'héroïne. A 26 ans, la jeune femme fuit un passé douloureux et tente de vivre une vie normale auprès de sa fille de 9 ans, Léonora (surnommée Léo). On est loin des jeunes filles en fleur obsédées par leur vie sexuelle ; Rebecca est une mère avant tout, une guerrière ensuite. Responsable et mature, elle m'a très vite séduite et j'ai aimé la suivre dans cette aventure. Sa nature la pousse à la cruauté parfois, elle n'hésite pas à employer les grands moyens pour parvenir à ses fins ; encore une fois, ça change des héroïnes un peu mièvres et mollassonnes. La seule chose que je pourrais reprocher à l'auteure (et à tous les auteurs du genre en général), c'est le fait de créer une héroïne forcément magnifique autour de laquelle tourne tous les beaux mecs puissants du coin (et même les nouveaux venus). C'est un peu lassant à force (et tellement pas crédible). Si on fait abstraction de cette beauté dévastatrice parfois un peu trop mise en avant, l'héroïne se différencie des autres figures couramment admises dans la bit-lit et ça fait vraiment plaisir !
Les autres personnages, plus ou moins secondaires, sont très nombreux et très différents. Difficile de tous les citer, je me contenterai de vous parler du « héros ». Raphael, puisqu'il s'agit de lui, est le vampire par excellence. Découvert dès le premier chapitre, le lecteur est tout de suite prévenu : le mort-vivant est extrêmement âgé, extrêmement puissant et aussi extrêmement beau. Et comme d'habitude (ou presque), il est censé être insensible et intouchable… mais l'héroïne saura l'adoucir (ou presque) ! A vrai dire, il ne m'a pas séduite plus que ça. Il a très certainement d'autres cordes à son arc mais pour le moment, il ne me fait ni chaud ni froid sous ses airs angéliques. Un peu trop lisse et trop peu développé pour le moment… les tomes suivants me feront peut-être changer d'avis !
Sachez enfin que malgré leur nombre conséquent, tous les personnages ont connu un traitement assez approfondi. Chacun est facilement reconnaissable sans non plus aller vers le cliché et chacun apporte sa petite pierre à l'édifice. Certains prennent d'ailleurs de plus en plus d'ampleur au fil des chapitres et le lecteur s'attache facilement, séduit par la maturité de l'un, la nonchalance amusante de l'autre, la loyauté du dernier…

Je vous le disais il y a quelques semaines à peine, lors de ma découverte du premier tome des Soeurs Charbrey (saga romantico-historique de Cassandra O'Donnell), la plume est ce qui m'avait le plus marquée et j'étais curieuse de lire autre chose de l'auteure. Voilà qui est chose faite et, encore une fois, je suis satisfaite de la forme. Bien sûr, je le répète, il ne s'agit pas d'un texte littéraire - et ce n'est absolument pas le but - mais, Cassandra O'Donnell fait très bien la distinction entre simplicité et simplisme. C'est fluide et rythmé, juste descriptif quand il le faut, avec des dialogues réguliers pour dynamiser un peu l'ensemble.
Rebecca Kean est la narratrice principale, elle nous offre régulièrement quelques traits d'humour bienvenus. Elle n'a pas sa langue dans sa poche, jure parfois un peu trop mais… et je tiens à le préciser, la limite du raisonnable n'est jamais franchi. Si j'ai énormément de mal avec la saga Anita Blake que je trouve beaucoup trop tournée vers l'oral et les dialogues vulgaires, ce n'est pas le cas ici.

Loin d'être coeur de cible, Cassandra O'Donnell a pourtant su me convaincre avec ce premier tome (en tout cas sur le coup !). Une héroïne mature et responsable, un univers qui semble avoir des bases solides et promettre de belles choses, une petite intrigue pseudo-policière qui se laisse lire avec plaisir… le tout servi par un style dynamique sans pour autant laisser la langue française de côté. Je lirai la suite, c'est sûr !
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En cette période automnale Halloween approchant j'ai envie de lecture plus mystérieuse et fantastique le moment est donc parfait pour plonger dans un livre comme Rebecca Kean dont j'ai vu beaucoup de bon avis.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce personnage de sorcière potionneuse et le fait que celle-ci soit "exclue" de son clan, ajouter à cela une myriade d'autres créatures vampires, lycanthrope, des démons etc....

Un univers vraiment riche et foisonnant, de mystérieuses disparitions, Rebecca avec son franc parler, Beth son amie loup garou que j'ai vraiment appréciée et Leonora la fille de Rebecca d'une maturité impressionnante malgré son jeune âge.

Il y a bien sûr également des intrigues de pactes, d'alliances de politique entre toutes ces créatures et le fait de voir Rebecca en tant que professeur de littérature le jour et sorcière potionneuse la nuit et très interessant et novateur dans ce type de littérature.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui plante l'univers de la série et étant donné la fin de celui-ci qui laisse planer de nouvelles intrigues j'ai hâte de continuer ma lecture.

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Lorsque Rebecca Kean est arrivée dans ma BAL, je n'ai pas attendu pour le lire. En 3 jours, je tournais déjà avec une montagne de regrets la dernière page. le premier tome était dernière moi, j'en voulais encore...

Décidément, Mme Cassandra O'Donnell n'a rien à envier à ces comparses anglo-saxonnes. Non, rien du tout. Moi qui n'apprécie que moyennement les sorcières, je suis sous le charme de Rebecca, femme au caractère bien trempé, à l'éducation spartiate et violente, qui a appris à vivre dans sa fuite et en enfreignant les règles. Évidemment, Rebecca ne serait rien sans ses amis / ennemis, et l'auteure nous dresse avec talent, le portrait d'une galerie de personnages hauts en couleurs et particulièrement énervants ou attachants…

Beaucoup d'action, une palette d'émotions, des vampires, des lycanthropes, des métamorphes, des potionneuses, toutes ces créatures de la nuit que l'on a envie de côtoyer lorsqu'on lit de l'Urban Fantasy sont là. Mais rien n'est simple, et les apparences sont parfois trompeuses. Les méchants ne sont pas forcément ceux que l'on croirait, et les gentils, non plus… L'auteure distille habilement ses indices, nous fait rencontrer des personnages complexes, nous rappelant que l'habit ne fait pas le moine.

Comme beaucoup, j'ai été envoûtée par Raphaël, émue par Bruce (c'est une sacrée nounou), touchée par la loyauté de Beth… le seul personnage qui m'a laissée perplexe est Mark, je ne comprends pas vraiment à quoi il sert...

Même si j'avais apprécié Mme O'Donnell dans la romance, je la préfère encore plus avec les vampires !
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