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Une jeune femme souffrant du dos se rend régulièrement à la piscine. Un jour, elle est attirée, par une femme assise dans les vestiaires et qui attend. Elle recroise Midori quelques temps après à l'extérieur. Toujours intriguée, presque aimantée par son attitude de "neutralité bienveillante" même lorsqu'elle est en compagnie, la narratrice décide de la suivre. Sa filature la mènera jusqu'à une loge de gardien d' une cité abandonnée. Là, des gens assis autour d'un poêle attendent posément eux aussi. A tour de rôle, ils rentrent dans "la petite pièce à raconter". Pour se parler à eux-mêmes. Chacun reste le temps qu'il veut et lorsqu'il ressort, il laisse une obole.

Mi-divan, mi-confessionnal, la petite pièce à raconter recueille les mots et soulage les maux. Ce court texte est une parabole très poétique de l'acte de dire, de sa fonction symbolique et thérapeutique. On ne sait pas pourquoi ça marche, mais ça marche. C'est ce que les psychanalystes ont coutume de dire de leur pratique. Il en va de même pour cette petite pièce à raconter qui permettra à la narratrice de s'approprier une parole libératrice.


Lien : http://moustafette.canalblog..
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J'ai lu l'an dernier "Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie" et "Un thé qui ne refroidit pas" ; je n'avais pas été conquise, j'ai tout de même emprunté récemment "La petite pièce hexagonale".

La narratrice de l'histoire flashe un soir sur une autre fille, dans le vestiaire de la piscine. de fil en aiguille, elle la suit jusqu'à un immeuble d'habitation et trouve à l'intérieur une drôle de petite pièce hexagonale où les gens viennent raconter leurs secrets... Intriguée, elle se prête à l'expérience et fait la connaissance des "gardiens" de la pièce.

J'ai beaucoup aimé ce livre, la façon dont l'histoire est racontée est très poétique, très agréable à lire ! Je trouve cependant l'illustration assez mal choisie, avant de lire le résumé de l'histoire, je m'étais fait une toute autre idée de cette petite pièce ;)
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Envoutante lecture le lecteur pénètre puis s'attarde dans la petite pièce hexagonale
Ceux qui ont rêvé d'une pièce à raconter pour dire les choses et se sentir plus léger "soulagé" doivent lire absolument ce livre.
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Le recit nous emporte nous aussi dans la petite pièce hexagonale...dans cette atmosphère à la fois étrange et quotidienne. Une belle surprise avec cet ouvrage
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Ce petit roman se laisse lire e ntoute simplicité. Derrière le calme qu'il inspire, on retrouve des personnages riches, une histoire intriguante et une réflexion profonde autour de la vie de la protagoniste. Un petit bijou.
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Premier livre que je découvre de Yôko Ogawa, j'ai trouvé ce court récit mystérieux, un peu dérangeant, il m'a mis mal à l'aise. L'héroïne qui suit une femme mystérieuse, sans raisons d'une piscine à un immeuble à moitié vide…
Qui découvre une petite pièce hexagonale, sorte de matrice qui pousse à l'introspection, gardé par deux personnes.
Sa douleur au dos, sa rupture sans raison apparente, sa culpabilité sur cette rupture qui la rend haineuse.
La pièce hexagonale, est ce un confessionnal, un moment de retour sur soi même, est ce une métaphore d'une séance de psychanalyse?, on peut dans cette pièce se taire, parler, le temps disparait à l'intérieur. Elle peut soigner ou libérer, mais peut également présenter des dangers pour les personnes qui s'y réfugierait trop longtemps.
Mystérieusement cette pièce est déplacé d'une ville à l'autre sans indice sur sa prochaine étape.
Aucun indice, pas vraiment de morale à ce récit, pas vraiment d'histoire, je reste un peu sur ma faim.
La découverte de Yôko Ogawa ne se fait peut être pas par ce roman, il me faudra continuer à découvrir cet auteur par un autre biais surement.
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Une nouvelle à l'écriture fluide mais sans trop de poésie contrairement à ce à quoi je m'attendais. le propos est léger très léger, si bien qu'il manque de profondeur. Chacun sait que les tréfonds des âmes sont bien compliqués et la manière dont le personnage principal se débarrasse de son problème, en l'occurence sa douleur au dos, symptôme probable de sa culpabilité, est disons le sans détour un peu facile. Métaphore de la psychanalyse ? Mais, ma bonne dame, si la psychanalyse était si efficace, les psychanalystes seraient bien pauvres...(rapport à la durée moyenne d'une psychanalyse...) et c'est loin d'être le cas. La parole libère, certes, parfois, mais surtout elle met à distance et permet notamment grâce à la présence d'un tiers de réorienter sa réflexion, d'éviter de tourner en rond. Evidemment si le tiers est muet comme une tombe, à l'instar de nombre de psychanalystes, autant se rendre dans une pièce hexagonale, effectivement... Ici la métaphore est plutôt celle d'un confessionnal que d'une quelconque thérapie, et encore même les confessionals ont des oreilles et prodiguent des conseils. La métaphore de la résilience peut être...(nous sommes nos propres thérapeutes bien souvent !) mais de la psychanalyse, certainement pas ! Comment peut-on comparer une boîte magique qui guérit (elle) avec une pratique qui ne peut et ne pourra jamais prouver son efficacité !

Et s'il s'agissait d'une métaphore de la résilience aucun n'indice n'est donné quant aux détours logiques empruntés par le personnage principal pour l'atteindre. Se pardonne t-elle finalement son acte ? On en sait absolument rien mais hop, magique, elle est guérie. Etait-ce cette culpabilité qui la rendait haineuse ? On en sait encore moins..

Bref, il s'agit d'un conte sur la magie du "dire" sans rien de plus autour. C'est léger, facile, trop sans doute. Donc bof.
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L'un de ces livres dont on ne sait quoi en penser une fois la dernière page tournée. Une certaine impression d'avoir raté quelque chose, peut être des pages que l'on aurait oubliées de lire. La petite pièce hexagonale est réputé pour être une métaphore de la psychanalyse. Si j'ai bien vu le rapport, j'ai trouvé la métaphore un peu légère.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2012/12/yoko-ogawa-la-petite-piece-hexagonale.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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J'ai adoré ce roman emprunt d'introspection et de psychanalyse. le récit est court et il me fut impossible de me détacher de ce que pensait, ressentait, vivait l'héroïne...

Lien : http://thracinee.blogspot.com
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univers doux, ouaté mais trop court.
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