Premier livre que je découvre de
Yôko Ogawa, j'ai trouvé ce court récit mystérieux, un peu dérangeant, il m'a mis mal à l'aise. L'héroïne qui suit une femme mystérieuse, sans raisons d'une piscine à un immeuble à moitié vide…
Qui découvre une petite pièce hexagonale, sorte de matrice qui pousse à l'introspection, gardé par deux personnes.
Sa douleur au dos, sa rupture sans raison apparente, sa culpabilité sur cette rupture qui la rend haineuse.
La pièce hexagonale, est ce un confessionnal, un moment de retour sur soi même, est ce une métaphore d'une séance de psychanalyse?, on peut dans cette pièce se taire, parler, le temps disparait à l'intérieur. Elle peut soigner ou libérer, mais peut également présenter des dangers pour les personnes qui s'y réfugierait trop longtemps.
Mystérieusement cette pièce est déplacé d'une ville à l'autre sans indice sur sa prochaine étape.
Aucun indice, pas vraiment de morale à ce récit, pas vraiment d'histoire, je reste un peu sur ma faim.
La découverte de
Yôko Ogawa ne se fait peut être pas par ce roman, il me faudra continuer à découvrir cet auteur par un autre biais surement.