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sur 397 notes
Eh bien cette fois çà n'a pas marché ! La magie Yoko Ogawa n'a pas opéré sur moi. Je suis pourtant une inconditionnelle de son style, de ses nouvelles, de ses romans, de ce doux mélange d'irrationnel, d'inquiétudes et de tendresse qui en émane. Et je suis aussi à l'affût de tous les romans qui évoquent ce qui est pour moi le plus beau jeu du monde, les échecs. J'ai mis Stefan Zweig sur un piédestal, j'ai adoré La joueuse d'échecs de Bettina Henrichs ou La défense Loujine. Mais à aucun moment ce petit joueur d'échecs, pas attachant pour un sou pas plus que son mentor, ne m'a convaincue. L'histoire traîne en longueur, avec la fâcheuse impression que l'auteur ne sait comment s'en sortir ni pourquoi la terminer – ni pourquoi l'avoir commencée d'ailleurs. le descriptif des parties d'échecs n'apporte rien surtout quand on sait que Stefan Zweig ou Bettina Henrichs n'ont eu besoin d'aucune retranscription de partie pour faire des chefs d'oeuvre.
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Cette fois, c'est en voyant passer une critique de rabanne que j'ai eu le plaisir à replonger dans l'univers si particulier de Yôko Ogawa. Un enfant naît la bouche cousue. le chirurgien va lui greffer un bout de sa jambe. Seulement les poils continueront de pousser sur ses lèvres, ce qui lui vaudra les moqueries des autres enfants et le rendra solitaire jusqu'à ce qu'il fasse la connaissance d'un homme de 250 kilos qui vit dans une caravane et lui fait découvrir les échecs et une certaine philosophie de la vie qui tracera son avenir. Plusieurs autres personnages atypiques comme ça sillonnent ce roman qui lui apportent poésie et tendresse.
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Comme toujours je suis rentrée facilement dans ce nouvel univers de Yôko Ogawwa. Quelque soit le sujet, je suis tout de suite touchée par les vies qu'elle nous raconte.
Avec ce "petit joueur d'échecs" on est nous aussi un joueur ou alors si comme moi on ne joue pas,cela donne envie de faire partit de ce monde des échecs. Ce n'est en apparence qu'un jeux et pourtant il nous révèle notre fond de caractère.
Ce petit joueur petit en apparence mais grand et fort dans le JEUX ne peut quand même être fort que si il joue caché, voir même isolé loin du monde des vivants.
Je ne m'attendais absolument pas a la chute.
Je reste une inconditionnelle de cette auteure.
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Yoko Ogawa est un auteur que j'ai découvert il y a trois ou quatre ans et qui m'enchante littéralement. J'ai lu d'elle de nombreux romans (entre autres, "La formule préférée du professeur", "La marche de Mina", "Parfum de glace" ou "Les tendres plaintes") et nouvelles, et à chaque fois, elle plonge son lecteur dans des univers très particuliers, oniriques, étranges et légèrement inquiétants.

Le personnages de cette histoire, dont on ne connaîtra jamais le nom, est un petit garçon dont les lèvres, soudées à la naissance, ont été coupées puis recouvertes de greffes de peau de son mollet. En grandissant, des poils poussent sur ses lèvres, lui donnant un aspect plutôt étrange. Etrange est aussi son comportement : à la présence des vivants de son âge, il préfère celle de personnages morts, Indira, une éléphante qui a dû vivre toute son existence sur le toit d'un centre commercial car elle ne pouvait plus rentrer dans l'ascenseur pour redescendre, ou Miira, une jeune fille qui a mystérieusement disparu près de chez lui. La seule personne qui lui devient plus proche que tout au monde est un homme obèse, vivant seul dans un autobus, qui va apprendre la magie des échecs au jeune garçon.

Je n'en raconterai pas plus, tant ce livre, comme les autres de Yoko Ogawa, est plein de situations improbables, d'images fortes et poétiques. On retrouve des thèmes qui traversent finalement bon nombre de ses romans : la mémoire, le souvenir, le lien intergénérationnel, la solitude, les difformités physiques, la relation professeur/élève.
Lien : http://dautresviesquelamienn..
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Le petit joueur d'échecs a su m'emmener dans son univers et me toucher jusqu'aux larmes. Un personnage insolite, isolé mais passionné.
Yoko Ogawa m'avait déjà séduite avec Amours en marge et La marche de Mina mais le petit joueur d'échecs semble quelque peu différent ... l'histoire et le personnage principal sont plus profonds et touchants.
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Ce n'est pas mon premier roman de Ogawa, ni le dernier. Ce n'est pas mon préféré mais comme d'habitude j'ai été emporté par son style, son écriture et ses personnages qui sont vraiment attachants.

Cette fois il est question d'un jeune garçon orphelin très tôt. Il est élevé par ses grands parents maternels. La famille est pauvre et le garçon a une malformation au niveau de la bouche si bien qu'il ne parle que peu. Il a un univers imaginaire doté d'une éléphante et d'une voisine disparue. Jusqu'au jour où il se trouvera face à un maître des échecs qui va l'initier. Cela sera une rencontre déterminante tant par le personnage que par la façon dont le jeune garçon va pratiquer cet art. Cela va devenir une obsession, une vie entière...

Je vous laisse découvrir la suite. Ce livre est étonnant, c'est un hymne à ce jeu mais aussi à l'amour, l'amitié. C'est intimiste, doux.

C'est une très belle écriture. Cela fait partie de mes coups de coeur 2013.
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Un petit garçon solitaire dort dans un lit clos construit par son grand-père et converse avec ses amies imaginaires : Indira et Miira. Indira, une éléphante, et Miira, une petite fille, ont existé toutes les deux mais elles sont mortes maintenant, coincées en un lieu qu'elles ne pouvaient plus quitter du fait d'avoir trop grandi. le petit garçon fait la connaissance du maître qui lui enseigne les échecs. le maître est obèse et vit dans un autobus qu'il ne peut bientôt plus quitter du fait de son embonpoint. Après sa mort le petit garçon décide de ne plus grandir et consacre son existence à jouer aux échecs.

Parties d'échecs à l'aveugle, sur un échiquier géant avec les pièces jouées par des personnes, par correspondance, avec dix adversaires simultanément, je crois bien que toutes les façons de jouer sont envisagées dans ce roman. Il est question de parties qui sont des poèmes et de la transcription de parties qui serait elle-même un art capable d'en faire apparaître la poésie. Il y a un côté onirique ou merveilleux dans cette histoire. Je dois maintenant dire que je n'ai pas adhéré à tout cela. Quelqu'un qui connaît les échecs s'y retrouverait plus sans doute. Quant à moi j'ai trouvé les descriptions de parties fastidieuses et la lecture parfois ennuyeuse. J'ai cherché quelque chose pour raccrocher mon intérêt mais cela m'a manqué.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Livre que j'ai pris sur les conseils de ma bibliothécaire car nous parlions de littérature japonaise. Je n'ai rien à reprocher à l'écriture : belle, fournie, recherchée, d'une éloquence et d'une poésie rares.

Mais je n'arrive pas à m'y intéresser malgré que l'histoire de cet enfant pauvre, initié par un homme obèse aux échecs, à leur philosophie et à l'art d'y jouer, avec la particularité de jouer sans voir le jeu (il se met sous la table) est intéressante. Je me suis arrêtée à plus de 150 pages lues. Pourquoi : je m'ennuie, je n'arrive pas à y trouver un intérêt peut être à cause du moment où je le lis (il fait très chaud, ce sont les vacances) mais aussi peut être par la multitude de références au jeu (détails des cases, des tactiques, etc...). Je reconnais qu'il y a au-delà du jeu une leçon de vie, de philosophie de vie mais je n'aime pas les échecs à ce point là. Cela frôle, comme souvent dans la littérature japonaise, avec le sur-réel, le paranormal.

Je suis toujours triste d'abandonner un livre, surtout quand l'écriture est remarquable mais je suis d'abord entraînée dans une histoire et là l'histoire ne m'interpelle pas. Peut être le reprendrais-je un jour ...... Pourquoi pas ?
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Neko wo Dai te Zô to Oyogu
On trouve un échiquier en ouvrant ce livre, toutes les pièces sont en position, et en regard, on peut lire une petite comptine expliquant le mouvement de chaque pièce du jeu. "On a toujours envie de se justifier longuement pour donner un sens à son jeu. On ajoute soi-même des commentaires. C'est idiot. La bouche est bien quelque chose qu'on a en trop". Ce vide, ou son absence initiale, caractérise le petit joueur d'échec puisqu'il va naître avec les lèvres soudées, et apprendre qu'il n'est "pas amusant de revenir sur quelque chose d'irréparable". Une relation s'opère entre le vide et le trop plein, entre l'espace clos et son remplissement (l'éléphante prisonnière de sa cage, le corps du maître d'échec devenant de plus en plus obèse, la petitesse du joueur d'échec qui lui permet de tenir sous l'automate, et la petite fille enclose dans le mur de la chambre). Il n'est pas étonnant que ces trois là deviennent ses seuls amis : Indira l'éléphante, Miira la petite fille qui s'incarnera plus tard et le maître d'échec et son chat Pion. L'ouvrage s'articule de manière classique, en trois parties : l'enfance, la maturité et la vieillesse, même si ces trois
moments sont plus métaphoriques que représentatifs d'une réalité existentielle. Ceux-ci correspondent plutôt à la découverte, l'apprentissage, la rencontre décisive avec le Maître d'échec, puis viennent ensuite la pratique du jeu par le biais d'un automate (Little Alekhine) dans le Club du Fond des mers, pour se conclure ensuite dans une maison de retraite où d'anciens joueurs d'échecs ont la possibilité de trouver, nuit et jour un adversaire en la "personne" de l'automate qui est le petit joueur d'échec.
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Un enfant bouche cousue, une éléphante coincée sur un toit de grand magasin, une petite fille perdue dans l'étroit espace entre deux maisons, un gros homme doux expert en pâtisserie et joueur d'échecs…
le petit joueur d'échecs est né avec les lèvres soudées et malgré une opération qui lui a ouvert la bouche, il reste silencieux.
La rencontre avec le "maître", un gros homme bienveillant, qui vit dans un bus immobile, fait de la pâtisserie et lui enseigne les échecs va bouleverser sa vie.
Le petit garçon apprend à jouer sous la table, caché, "pour mieux voir son jeu" et quand le maître disparaît, le petit joueur d'échecs prend place dans le ventre d'un automate… "Little Alekine" (c'est ainsi qu'on le surnomme), pour qui "grandir est un drame", freine son corps pour pouvoir continuer à jouer caché.
Ogawa promène son lecteur en apesanteur avec beaucoup de délicatesse , dans une histoire où les personnages clés sont pourtant des mastodontes.
L'échiquier y fait figure de théâtre, où le mouvement des pièces est celui de la vie. Dans cette partie des milliers de fois rejouée, les pièces trouvent des alliés, des ennemis, du danger et du réconfort. Peu importe qui gagne, ce qui compte, c'est qu'on ne joue pas seul, mais avec l'autre, dans un mouvement ininterrompu jusqu'à la mort, chaque partie donnant naissance à une poésie.
A lire absolument un vrai moment de bonheur .
On est dans une autre dimension où les bruits n'arrivent plus . Beauté, Poésie , Sérénité et pourtant les sentiments sont très forts, les peurs exacerbées
Sublime

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