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3,54

sur 532 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai commencé ce livre avec beaucoup d'enthousiasme pour suivre les parcours différents de 3 soeurs pendant la période des années 70 à 80 entre Paris et Aix.
Après j'ai cherché le thème global du livre:la libération de la femme?les changements politiques ?les riches et les pauvres?Paris et la province ?le poids de la religion catholique ?
Tout cela est abordé sans être vraiment approfondi et c'est certainement d'où vient ma déception au fur et à mesure de la lecture.
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Bruno et Agnès vivent à Aix en Provence, ils se sont mariés jeunes et ont eu trois filles, Sabine, Hélène et Mariette. Nous suivons l'évolution de cette famille sur plusieurs décénies sous fond d'actualité.

C'est presque une photographie de la société que nous propose Véroniqe Olmy avec ce roman. Comment éléver 3 filles en respectant les préceptes de la vie catholique dans un monde en pleine mutation : Droit à l'avortement, libération sexuelle, émancipation de la femme ?

Tous les personnages sont bien différents, et traversent cette vie un peu comme ils peuvent en essayant de suivre ses aspirations. On y découvre les dessous de la vie d'artistes, les engagements politiques et écologiques. Beaucoup de sujets sont abordés, voire survolés : le handicap, la femme au travail, les petits salaires et problèmes de fin de mois, l'adoption, sans apporter de solutions ni de jugements.

C'est fluide mais malgré tout assez grave, j'ai donc pris mon temps pour le lire.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Bruno et Agnès sont pauvres, catholiques modérés mais convaincus, habitent dans une cité d'Aix en Provence où les murs sont en carton. L'appartement est petit, un trois pièces. Ils ont trois filles, Sabine, Hélène et Mariette. Bienvenue dans les années 1970, les appartements petits, fonctionnels et sans charme, le papier peint à grosses fleurs ou à losanges qui donne la migraine, le petit électroménager orange et les bouteilles de verre consignées, les écoles de filles et de garçons séparées, les cours de cuisine et de coutures pour les unes, le bricolage pour les autres.

Bruno est enseignant dans un établissement privé et religieux. Agnès est évidemment femme au foyer. Sabine amorce son adolescence, s'ennuie et ne supporte plus l'autorité de ses parents. Elle attend avec impatience sa majorité, 21 ans à l'époque. Pour Bruno, elle sera femme au foyer, Sabine a d'autres rêves dont celui de devenir actrice.

Hélène a une vie un peu à part dans la famille. Elle part toutes les vacances scolaires à Paris, chez sa tante, la soeur d'Agnès et son oncle. Ils ont une belle vie aisée, chez eux les enfants vouvoient leurs parents. Un petit arrangement familial contre un chèque tous les mois qui permet à Bruno de régler les dettes laissées par son père. Hélène doit s'adapter aux deux familles, peinant à retrouver sa place quand elle rentre chez ses parents, profitant de cette vie aisée quand elle est à Paris. Elle prendra conscience de la souffrance des animaux lorsque son chien, celui de la famille riche, va mourir de chagrin. Lutter contre la souffrance animale deviendra son combat.

Mariette est toute petite au début du roman et dort dans la chambre de ses parents. Elle a de l'asthme sévère et passe des moments compliqués. Elle va grandir sans ses soeurs et se retrouve avec des parents mal assortis, une mère qui construit son indépendance comme un combat et non comme une émancipation.

Le décor est posé, la famille en place pour le départ dans un grand huit émotionnel et libertaire que représente cette décennie jusqu'à l'élection de François Mitterrand. Chaque membre de la famille va devoir grandir, évoluer et s'adapter et si j'ai un souvenir heureux de cette époque car effectivement comme Sabine j'aspirais à une liberté totale et sans le joug familial, cette famille va rencontrer bien des problèmes et devoir constamment se remettre en question. le roman est rythmé par les événements politiques, culturels et féministes.

Si les trois filles se cherchent, trébuchent, se relèvent et continuent leur avancée dans leur vie de jeunes adultes avec cette toute nouvelle liberté pour les femmes, les parents font une descente aux enfers assez impressionnante. Il est très intéressant de suivre l'évolution d'Agnès qui pourra apprendre un métier et travailler après le départ des deux grandes à Paris. Elle osera avoir des rêves et des projets mais fera un volte-face sidérant, mettant Mariette, la petite dernière dans la confidence d'un secret assez bouleversant.

Ce livre avait, pour moi, un goût de nostalgie. Les personnages sont travaillés à l'extrême dans leurs sentiments et cela donne un ressenti d'insécurité plus que de liberté. Effectivement les évasions sont particulières.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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LECTURE QUI LAISSE SONGEUR OU SONGEUSE

Globalement, j'ai apprécié cette lecture. Ce livre est particulièrement bien écrit. L'écriture est fluide et a la capacité de nous emporter.

L'histoire est emprunte de quotidienneté et nous emmène dans la société français de l'époque. J'ai bien aimé les références aux événements historiques (droit à l'avortement, élection de Mitterand, etc.). Ce livre nous laisse apercevoir tout un pan de la société des années 70 et 80, pour celles et ceux qui ne l'ont pas connue.

On suit gentiment les 3 soeurs protagonistes et on voit leur parcours de vie très différents. Cela montre également comment la place dans la fratrie est susceptible d'influencer la personnalité et la manière de voir le monde.

Globalement, c'est une lecture plutôt calme qui nous amène doucement à réfléchir sur divers aspects de nos vies. Finalement, on connaît rarement toutes les facettes d'une personne.

On pourrait reprocher quelques longueurs, ainsi que le manque de "suspense" qui nous donne envie de retourner à la lecture, mais cela va avec ce style d'histoire

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La fratrie Sabine, Hélène et Mariette n'a été engendrée par Mme Olmi que pour raconter à travers leurs vécus l'histoire de celles et ceux qui sont nés entre 50 et 60.
Des trente glorieuses, tout y est ou presque. Un inventaire dressé comme une prédication, glacé comme un catalogue où les madeleines de Proust y sont vendues en paquets géants à 3 pour le prix de 2.
J'y ai rebondi comme un caillou en mode ricochet sur une mer d'huile mazouté par l'Amoco Cadiz. En clair, j'ai eu du mal à pénétrer leurs vies tant la mienne me sautait au visage.
Ci-git la nostalgie : La colo, le caté, les copains, le premier joint, l'amour, le conjoint, la famille, la France déjà loin du Maréchal Pète-joint.
Avec des parents super-cathos, raides de leurs convenances et de leurs secrets cachés sous le tapis deux des filles vont « monter » à Paris avec leurs envies et leurs lubies, prêtes à s'émanciper du poids de la province des années 70, faire du théâtre et la révolution sexuelle pendant que « Bolino » à la télé, révolutionne les pâtes.
Elles iront défendre la cause animale et les paysans du Larzac pendant que Roger Lanzac fait tourner des gros éléphants dans sa petite piste aux étoiles. Lutteront pour le féminisme naissant, la contraception et l'avortement avec Simone Veil et Gisèle Halimi comme alibis.
Une des filles sera blessée à l'attentat antisémite de la rue Copernic, ta mère déjà déboussolée aura été rattrapée par la fracture des générations, un vrai raz de marée à cette époque où pour exemple mon père avait encore sa gabardine à martingale en tergal et écoutait Tino Rossi alors que je ne portais que des franges et des jeans pattes d'ephs et que je m'excitais sur « My generation » des Who. Des qui ?

Et c'est Mitterand qui achèvera ce roman en 1981, bras levés sur la terrasse bourguignonne de son succès pendant qu'il pleut sur les sourires de milliers de gens venus fêter l'événement à la Bastille alors que le monde s'effondre sur ceux qui pleurent chez eux.

Tout ça pour dire que ce roman a des relents d'avant qui peuvent faire tripper des types comme moi mais si vous êtes nés après 80, passez votre chemin, vous ne serez pas dans le mouv' et vous risquez de vous y ennuyer.

« Julien Clerc chantait « Ma préférence » en sourdine, c'est toujours un peu cafardant, ces mots d'amour adressés à d'autres »

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Avec "Les évasions particulières" Véronique Olmi nous propose une chronique des années 70 à travers le destin d'une famille catholique de province et notamment le parcours de trois soeurs tentant de s'émanciper de leur éducation. Les deux aînées "monteront à Paris" tandis que la petite dernière restera seule à Aix en Provence avec ses parents.

Le sujet n'est pas particulièrement original, il a déjà été traité, mieux ou plus mal sans doute, il y a comme un air de déjà lu. Ça ne m'a pas empêchée de passer un bon moment, revivant avec plus ou moins de plaisir des événements qui ont jalonné mon enfance.
Et toujours avec une certaine nostalgie.

Libération sexuelle, émancipation féminine, protection des animaux, homosexualité, droit à l'avortement, autant de thèmes abordés sans oublier la situation économique du pays, les bouleversements politiques...

Les petites histoires qui se mèlent à la grande Histoire à travers les espoirs et désillusions de ces trois soeurs et de leur mère. Ce sont surtout les femmes qui sont à l'honneur.

Tout aurait pu être crédible mais il y a quand même quelques incohérences. Je n'ai pas compris que l'auteure ait pu avoir l'idée farfelue d'imaginer qu' Agnès, la mère de famille catholique, puisse cacher à son mari la naissance de sa fille trisomique puis son abandon sous X ! et confier le secret à sa plus jeune fille...C'est un peu fort...

Une lecture agréable donc mais qui ne restera pas gravée dans ma mémoire.



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Elles sont trois soeurs, Sabine, Hélène, et Mariette. Issues toutes trois d'une famille catholique bien pensante aux revenus modestes. Un père instituteur aux idées très arrêtés, voire arriérées, sur l'éducation de ses filles, qui ne doivent pas sortir de ce moule strict que la morale leur impose, et qui va rapidement être dépassé. Une épouse au foyer qui rêve d'ailleurs, de travailler, de vivre, de respirer enfin, en dehors de sa cuisine et de ses filles.

Sur un peu plus d'une décennie, jusqu'à l'élection de François Mitterrand en 1981, l'auteur nous fait revivre dans cette fresque les grands moments de notre histoire contemporaine à travers les aspirations en particulier des femmes de cette famille d'Aix-en Provence. Leurs aspirations, leurs rêves, leurs échecs et le poids de l'éducation et de la religion sur la vie de chacun.

Les années 60/70, ce sont des rêves d'émancipation pour les aînées. Mariette est encore si jeune, elle vit toujours avec les parents, musicienne, rêveuse, sensible, elle sera le socle qui tiendra cette famille qui va se déliter au fil du temps. Sabine, passionnée et vive, rêve de monter à la capitale pour y réussir une carrière d'actrice, y trouver l'amour et la liberté. Hélène, habituée à la région parisienne, car élevée en partie par son oncle et sa tante qui habitent à Neuilly-sur-Seine, va y faire ses études supérieures, son credo est le bien être animal, oui, déjà… un métier qu'elle veut exercer comme un véritable sacerdoce.
Et Agnès la mère, avec ses lourds secrets qui l'empoisonnent, s'émancipe en allant travailler Il n'est pas toujours facile de vivre ses rêves quand votre place est figée au foyer, épouse obéissante, mère attentive, femme oubliée.

Les années 60/70, c'est la révolution de 68, ce sont les cheveux longs, les filles en mini-jupe ou en blue-jeans, les écoles deviennent peu à peu mixtes. La pilule, la contraception et surtout l'avortement sont enfin légalisés, même si ce n'est pas sans mal, l'homosexualité cesse enfin d'être une maladie psychiatrique. Les femmes sont autorisées à travailler et à avoir un compte en banque sans avoir besoin de l'autorisation du mari (si, si ! Ce n'est pas si vieux que ça). Ce sont ces femmes qui luttent pour les autres, Simone Veil, Gisèle Halimi et le deuxième sexe de Simone de Beauvoir, des luttes et des femmes dont on parle encore aujourd'hui, tant il est évident que rien n'est définitivement acquis. Ce qui est étonnant aussi, c'est l'ensemble de ces sujets de société que l'on connaissait déjà à ce moment-là, et pour lesquels on a l'impression aujourd'hui d'être dans le mur, écologie, bien-être animal, émancipation, liberté des filles.

Il y a beaucoup de nostalgie dans ce roman aux accents autobiographiques...

lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/11/03/les-evasions-particulieres-veronique-olmi/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Avec Les évasions particulières c'est plus d'une décennie qui nous est donnée à revivre. Cette saga familiale nous entraîne en effet de l'après Mai 68 jusqu'au 10 mai 1981, date de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République.
Véronique Olmi a choisi le cadre d'une famille catholique modeste habitant Aix-en-Provence pour nous conter les évasions particulières des trois filles de Bruno et Agnès Malivieri.
Il y a Hélène, qui depuis sa petite enfance fait des allers-retours entre Aix chez ses parents, c'est le temps de l'école et Neuilly, chez son oncle et sa tante, c'est le temps des vacances. Elle doit à chaque fois s'adapter vite et sans montrer d'effort pour passer de la grande simplicité au luxe bourgeois, où le vouvoiement est de rigueur.
Sa soeur aînée Sabine, rêve d'être artiste et d'aller à Paris. Quant à la benjamine, Mariette, d'une nature fragile et maladive, surnommée par les siens « la souris », elle restera avec ses parents, bientôt détentrice de secrets inavouables.
Malgré quelques jalousies, les trois soeurs resteront unies et parviendront chacune à trouver leur voie et à s'affranchir non sans mal de la morale et de la religion dans laquelle elles ont été éduquées de façon tellement prégnante.
Cette saga familiale est avant tout la chronique d'une époque riche en événements et traversée par de nombreux bouleversements.
En 1971, la sortie du film Mourir d'aimer, inspirée de l'histoire vraie de Gabrielle Russier, cette professeure tombée amoureuse d'un de ses élèves est un scandale pour les parents Malivieri. Est évoqué le conflit social chez Lip, incompréhensible pour le banquier qu'est l'oncle. D'autres mouvements et revendications éclatent tout au long de la décennie et jalonnent la vie de la famille, mais c'est surtout l'émergence du féminisme que l'auteure a bien su retranscrire et bien sûr la promulgation de la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse.
L'autre thème omniprésent et porté par Hélène est l'écologie avec notamment la prise en compte de la souffrance animale. La page 433 du roman relatant le sort réservé aux truies dans les élevages intensifs m'a d'ailleurs carrément révulsée bien que je sois déjà très attentive à ce sujet et déjà assez avertie me semblait-il.
Elle met en exergue les grandes figures de l'époque, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre dont nous suivrons l'enterrement, Gisèle Halimi, Simone Veil ainsi que les présidents Pompidou, Giscard, jusqu'à l'élection de Mitterrand sur laquelle se termine le roman sans oublier l'avis à la population qu'avait lancé Coluche.
Grand moment également que la montée des gens du Larzac sur Paris et me sont revenus en mémoire ces paroles « le Larzac restera, notre terre servira à la vie, des moutons pas des canons, jamais nous ne partirons, Debré, de force, nous garderons le Larzac ! »
J'ai vraiment pris un grand plaisir à revivre cette décennie par l'intermédiaire de cette famille et j'ai apprécié pouvoir me replonger dans cette ambiance revendicatrice, à juste titre. J'ai trouvé cependant que les personnages manquaient un peu de relief, d'esprit de décision et de panache et d'autre part, je suis restée assez incrédule devant le geste d'abandon de la mère.
Mais ce qui m'a le plus marquée, c'est la présence de cette religion qui maintient les gens et notamment les femmes dans un rôle secondaire, un rôle de domesticité pure et simple les empêchant tout bonnement de vivre leur vie et leur sexualité, les bloquant dans leur épanouissement. Même si cela a évolué, je reste sceptique et concernant le droit à l'avortement il faut rester toujours vigilant !

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Véronique OLMI. Les évasions particulières.

Bruno Marietti est instituteur dans une école privée catholique à Aix-en-Provence, où il réside avec sa famille. Son épouse Agnès est mère au foyer. Ils ont trois filles, Sabine , l'aînée, Hélène, la cadette et Mariette, la benjamine. Hélène passe la majorité des vacances scolaires près de sa tante, Michèle, soeur de sa mère. David Tavel, l'époux de Michèle est un homme riche, il dirige des entreprises et il habite à Neuilly. de plus il possède une résidence à Villers, en Normandie, là où Hèlène monte à poney puis, grandissant, à cheval.

Nous suivons le parcours de ces jeunes filles pendant une dizaine d'années, de 1970 jusqu'à l'élection de François Mitterrand, en mai 1981. C'est grâce à la lecture que Sabine découvrira la vie, la vraie. Titulaire du baccalauréat, elle « montera » à Paris afin de poursuivre ses études. Elle et ses soeurs ne gagneront leur liberté, leur indépendance que loin du foyer familial. Elles parviendront ainsi à s'éloigner des carcans imposés, par leur famille et par la religion. Petit à petit chacune va trouver sa voie. La difficulté d'être soi tout simplement, de sortir des conventions, avec la liberté au bout. Cette liberté acquise, gagnée, prise , sauront-elles la prendre pour bien l'utiliser ? Agitées par les tourments, la détresse, les sombres pensées, l'éblouissement, la solitude et l'amour, elle parviendront à prendre leur essor.

Dans ce récit très actuel, nous retrouvons de nombreuses allusions à des faits historiques qui ont marqués cette décennie, l'affaire Gabrielle Russier, les obsèques de Sartre, la chute du mur de Berlin, les grandes grèves, etc. c'est un peu la conséquence de Mai 1968, dont chacun va bénéficier. Les bouleversements sociaux nous interpellent. Une approche de l'écologie, de la biodiversité est inscrite en filigrane. ( 27/08/2021)
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Bon moment de lecture avec ce roman familial, où les parents font face à l'adolescence de leurs trois filles,
chacun et chacune se débrouillant à sa façon avec les conventions, le poids de la religion, les rivalités et les affinités, les secrets et les non-dits.
J'ai surtout aimé cette immersion dans les chamboulements post-68, les combats syndicaux, la lutte des femmes pour leur libération,
cette ouverture et cette effervescence dans tous les domaines culturels, avec tous les clins d'oeil musicaux, littéraires, ou radiophoniques !
L'auteure décrit avec talent les peurs et les freins face aux changements,
ainsi que l'écart entre les tumultes parisiens et le lent mouvement provincial malgré l'arrivée des téléphones et téléviseurs dans les foyers.
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