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Kelyos & Jared tome 1 sur 2
EAN : 9791026232575
488 pages
Librinova (19/04/2019)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Jared Conrad n'imaginait pas, en acceptant ce poste au département de la police de New York après une mise à pied pour violences, qu'il plongerait de nouveau dans les ennuis. Désespérément attiré par le sublime lieutenant Kelyos Sullivan, il met tout en œuvre pour le soutenir dans sa mission d'infiltration du milieu mafieux et quand cette dernière tourne mal, il n'hésite pas à s'impliquer auprès du jeune homme.Lorsque Kelyos voit débarquer le capitaine Conrad sur sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Jared Conrad, capitaine de police, est un homme entier et impulsif qui ne supporte pas les compromis. Suite à une intervention musclée à Boston, sa hiérarchie, sous la pression du malfrat qu'il avait malmené, l'a poussé à changer de ville et à se trouver un autre poste. Quand le commandant Boris Strowsky, vieil ami de la famille, lui propose de devenir son adjoint à la division stupéfiants de Manhattan, il accepte aussitôt.

Contraint à un poste administratif et à un suivi psychologique, cet homme de terrain, gay, mâle alpha, va être choqué de constater que deux membres de son équipe, homophobes, font subir à certains agents brimades et humiliations, poussant le harcèlement jusqu'à isoler complètement l'un de ses gars, qui se retrouve, sans aucun appui de ses collègues, en mission d'infiltration chez un mafieux local, cruel et manifestement protégé en haut lieu.

Kelyos Sullivan, 28 ans, est un petit génie issu d'une famille fortunée : bachelier à 16 ans, ancien avocat, il a changé de carrière et est maintenant lieutenant de police, avec le taux de réussite le plus élevé de la brigade. Actuellement sous couverture, il mène une enquête sur Victor Solokov et travaille comme gogo danseur dans son club sous le nom de Sun. Jared, révolté par les brimades qu'ont subies Kelyos et son ami Noah, le charmant légiste, va immédiatement prendre l'affaire à son compte et entrer en contact avec Kelyos, pour lui apporter assistance. le fait que Kelyos soit aussi beau comme un dieu n'y est bien sûr pour rien.

Le roman va se scinder en fait en deux parties. D'une part, nous suivons le rapprochement de Kelyos et Jared, leur attirance est immédiate, sauvage, physique, c'est très sensuel, leurs interactions transpirent la testostérone.

D'autre part, nous suivons la mission de Kelyos dans le club de Solokov, véritable psychopathe, et faisons connaissance avec un tas de personnages aux profils aussi originaux que leurs prénoms : les amis de Kelyos, Noah, Shura, Isahys et Azra et les amis et anciens coéquipiers de Jared, Cyrius et Sekuzan, appelés à la rescousse quand celui-ci a eu besoin d'hommes de confiance pour aider Kelyos. Sans oublier le doux Misawa, offert en récompense au garde du corps de Solokov et Aros, l'autre garde du corps plutôt protecteur…

La partie romance m'a laissée un peu dubitative : pour deux hommes malgré tout très pros, très investis dans leur métier et dans leurs enquêtes, je les ai trouvé plutôt légers, genre à s'envoyer des sextos pendant un briefing important, mais bon, ils sont attachants et chauds comme de la braise.

La partie enquête est véritablement glauque ; Nous sommes face à un malfrat qui trempe dans le trafic d'être humains, la torture, la drogue, la pédophilie, le kidnapping, et même si dans ce premier tome, l'auteur pose les bases et ne fait qu'effleurer ses activités sans pour autant nous épargner quelques scènes absolument horribles, aucun doute que nous allons plonger dans l'horreur dans le second tome.

Quelques scènes où les deux bandes interagissent donnent quelques moments plutôt drôles et allègent un peu l'atmosphère. le roman est plutôt bien écrit, c'est rythmé, rapide, nerveux, malgré quelques tournures un peu lourdes par moments.

Je me plonge aussitôt dans le tome deux, impatiente de connaitre la suite…
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Edit: L'auteur nous a signalé que des modifications et réajustements ont été apportés sur une dernière version sortie il y a peu donc aucune raisons de bouder son plaisir.

Un roman policier parfait pour une lecture d'été, c'est addictif, sombre et sensuel et ça va droit à l'essentiel : l'intrigue, qu'elle soit policière ou amoureuse.

Nos deux flics se croisent donc au cours d'une infiltration où Kelyos investit beaucoup de lui-même. Seul depuis un long moment parmi une tripotée de collègues homophobes ou simplement silencieux face à ses problèmes, Sullivan a pris l'habitude de se débrouiller seul et d'aller jusqu'au bout de ses convictions. C'est un homme doux qui s'assume au quotidien et qui ne lâche pas une affaire quand il la flaire dangereuse mais nécessaire.
Jared arrive pile au bon moment pour l'aider à mener à bien ses projets, projets qui semblent en contrarier plus d'un et qui ont donc mené le jeune flic vers de sérieux ennuis.


L'intrigue est fort bien menée, toujours trépidante et terriblement angoissante. le récit se focalise sur le suspens, distille habilement, et justement, les instants d'horreur dans lesquels viennent se nicher des moments d'amour qui rendent respirable l'atmosphère très glauque de cette enquête. le fil narratif tient vraiment bien la route, même s'il enfile comme une perle après l'autre des scènes évidentes, et il sait garder son lecteur en haleine ça c'est certain. Les sujets évoqués sont assez douloureux et le héros lumineux doit passer par un véritable parcours du survivant au milieu de types mafieux tous plus horribles les uns que les autres. L'histoire se déroule sur deux tomes prenant une dimension plus personnelle dans le second. Si le premier plante le décors, les personnages et l'ambiance, le deuxième volet, plus introspectif sur les conséquences de cette enquête, nous entraîne dans une lutte acharnée contre les hommes du mal et contre la perte de tout ce que Kelyos avait jusqu'à ce jour. Toute l'histoire ne souffre d'aucun temps morts, le timing semble avoir été parfaitement géré pour le déroulement des événements et chaque passage délivre son lot d'information ou de vérités. On a vraiment du mal à lâcher le fil, bien qu'il n'ait rien de transcendant, tant le rythme y est soutenu et tant la "présence" particulière de chaque personnage y est prépondérante.

La relation amoureuse entre nos deux hommes occupe elle aussi un terrain très important dans l'histoire, elle en devient même le moteur principal très vite et ça n'est pas pour déplaire à une addict dans mon genre. Leur histoire, pour une fois, ne passe pas des retournements amoureux insensés même si on a droit au petit "mais pourquoi moaaaaa je suis pas assez bien" "et "est-ce qu'il m'aime vraiment" alors que c'est évident même pour le chat de l'histoire ! Bon ce n'est pas bien grave je vous l'accorde. Je tique un peu plus quand nos deux hommes de l'ordre deviennent un peu trop fleur bleue dans leur dialogues et leur comportement au point que cela en devient parfois un peu surréaliste dans le contexte. Je n'ai rien contre la tendresse et l'amour mais les câlins dans le cou dans les couloirs du bureau et un peu partout sur leur lieu de travail ça rend le coming out automatique sans même qu'on nous l'annonce.
Les deux hommes sont de nature assez douce en fait et peuvent justifier ainsi ce romantisme un peu trop exacerbé qui me régale par moment mais me hérisse à d'autres. Leur relation se développe, il est vrai, sans autre heurts que les horreurs de leur métier et si j'apprécie cette langueur et cette douceur entre eux, j'aime moins la propension qu'elles occupent dans l'histoire reléguant les faits importants de l'intrigue au second plan. On ne peut s'empêcher cependant de craquer pour l'alchimie qui existe entre eux, d'apprécier le bien être que cela génère au milieu d'un parcours sombre et définitivement lié à la souffrance des héros comme des victimes.

Heureusement toute une galerie, plus ou moins originale, complète le tableau policier entre les collègues supermen de Jared et ceux plus "gays " de Kelyos. Chacun amène ainsi une petite part d'autre chose, de l'humour avec Shura, du mystère et de l'émotion avec Noah, de l'assurance avec Isahys et ... beaucoup d'autres choses très prometteuses avec les futurs couples qui se dessinent. Les méchants n'ont rien à envier à un bon psychopathe de base, un travail aussi sobre que sérieux est réellement présent sur eux ; les gentils sont vraiment des gentils comme on rêve d'en avoir autour de soi en cas de problème. J'ai beaucoup aimé la personnalité trouble de l'agent Filling et je suis assez pressée de le retrouver dans son histoire perso même si je sais que d'autres héros passeront en priorité sur lui bien sur.

Le point noir qui m'a réellement dérangé est le problème de compréhension sur certains passages. On a parfois du mal a distinguer qui parle dans les dialogues, il y a même je pense des inversions de prénoms par endroits qui font que l'on se sent vraiment perdu. Quelques passages semblent montrer un certain relâchement dans le texte tant au niveau de l'expression que de la clarté pour ensuite reprendre le rythme assez équilibré du roman. Cet aspect, combiné à plusieurs poncifs romanesques (beaucoup de sexe des fois ça nuit au sexe ...OMG et c'est moi qui dit ça !!) et scénaristiques un peu trop faciles, fait que l'ensemble perd un peu d'impact sans pour autant vraiment nuire à son effet addictif.

En conclusion, c'est une bonne lecture mm, le genre qu'on dévore très vite grâce à tous ces personnages choupinets vs vilains et une bonne dose de sexe sur laquelle on ne crache pas ... même en période de canicule ! A quand la suite, à qui le tour, on ouvre les paris ? Yop.

Merci à Textes Gais pour ce sp.
Lien : http://meninbooks.eklablog.c..
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Je suis partagée en finissant ce livre.

Je vais essayer de mettre mes points positifs et négatifs pour mieux m'expliquer.

Dans les points négatifs, le comportement des deux héros me paraissent trop surjoué. Bon, dès le début quasiment, ils sont ensemble. Allez soit ! Mais on dirait des ados hyper fleurs bleues et non des flics ! Alors oui, les hommes ont le droit d'être romantiques mais là pour moi, c'est trop ou alors je ne le suis pas assez … Kelyos fait tout sauf flic, il est pas réaliste pour moi dans ce rôle.

Et le drame que vit Kelyos n'est pas vraiment pris correctement dans l'histoire.



Ils se bécotent partout sur leur lieu de boulot… Et quasiment tout leur entourage est gay.


Après, comme il as été dit dans d'autres critiques, des fois on sait pas qui parle ou agit.

Les points positifs, c'est justement que suivant son humeur les points négatifs sont un plus, de la guimauve, des beaux gosses et histoire policière sombre et glauque pour contrebalancer ça.

C'est du coup une lecture facile (malgré les thématiques) pour moi.

Je vais lire le tome 2 en sachant que j'aurai sûrement ces qualités-défauts dans ce volume avec Cyrius et Noah.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Son désir était tellement puissant qu’il aurait pu jouir sans même se toucher. Conrad le fascinait et l’attirait comme la lumière attire un papillon. Son érection était maintenant trop douloureuse pour qu’il puisse l’ignorer alors il descendit la main jusqu’à son caleçon qu’il souleva pour caresser son membre. Il fit de lents va-et-vient, passant son pouce sur son gland sensible en faisant de petits ronds pour étaler le liquide pré-éjaculatoire et ainsi accentuer les sensations. Il soupira son plaisir puis accéléra ses mouvements. Une chaleur bienvenue monta le long de son corps et il crispa les muscles de ses jambes sous la sensation. Une onde de plaisir parcourut son échine et ses hanches se mirent à onduler à la recherche de sensations plus fortes. Ses vêtements le gênaient dans sa quête alors il repoussa les draps d’un geste sec et ôta son caleçon. Enfin libéré, son membre tressauta au contact de l’air froid. Il reprit ses caresses en serrant plus fort son sexe et en lui imposant une torsion qui le fit trembler. Un râle de plaisir lui échappa qu’il essaya d’étouffer en se mordant la lèvre. Son corps se tordit sur le lit dans l’attente de la délivrance et il exécuta quelques allers-retours vigoureux pour le soulager.
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Il souffrait déjà physiquement et il se demanda s’il serait capable de tenir moralement. Ces milieux étaient très difficiles humainement et il fallait être préparé avant de plonger dedans. Il plissa les yeux pour essayer de distinguer son visage dans le noir mais en vain. Il se concentra alors sur le corps fin et musclé blotti contre lui prenant conscience de son odeur légèrement sucrée, de sa main qui agrippait sa veste si fort qu’il se demanda si elle en garderait des traces, de sa tête qui pesait à peine contre son torse et des mouvements rapides de sa poitrine qui trahissaient son état fébrile. Le jeune homme trembla puis bafouilla quelques mots qu'il crut avoir mal compris. « Serre-moi fort ». Ces trois petits mots étonnants lui vrillèrent le cœur et il resserra automatiquement son étreinte.
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Le travail était différent de celui qu'il exerçait à Boston mais finalement il apparaissait plus intéressant dans la mesure où le périmètre des missions de la division était plus étendu. En effet, bien que l'unité des stups soit responsable, en priorité, de la répression pour démanteler les organisations de stupéfiants opérant dans le district, elle était également chargée des cas de prostitution, de ce qui avait attrait aux jeux de hasard et de tous les problèmes et crimes liés aux clubs de la ville. Elle travaillait souvent en coordination avec les autres unités d'enquête et les agents en patrouille et elle était visiblement associée aux enquêtes criminelles avec beaucoup plus de facilité que dans son ancien commissariat.
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Et baiser était un euphémisme si l’on considérait le fait qu’il avait été à deux doigts de perdre son Job. Il s’était fait mettre à pieds à cause d’un jeune dealer très actif dans le milieu et un « fils à papa » qui s’était servi des avocats de ses parents pour lui ruiner sa carrière et s’en sortir avec un casier judiciaire vierge. Impensable diraient certains et bien pas pour un gamin appartenant à une famille aisée, propriétaire d’un empire commercial, très influente dans le milieu politique de Boston et qu’il soupçonnait de tremper dans le même genre d'affaires que leur fils mais sans jamais réussir à le prouver.
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On ne bâtissait pas un empire en racontant ses histoires à ses amants et maintenant, il espérait seulement que Solokov le trouve suffisamment à son goût pour l'exhiber à l'une de ses soirées très privées qui avaient lieu chez lui et qu'il pourrait alors espionner ses invités, voire avec un peu de chance, fouiner dans la maison. Solokov état un homme violent et exigeant qui aimait les jeunes hommes délicats et son style lui avait plu dès la première rencontre. Il avait la réputation d'honorer ses amants de cadeaux couteux mais aussi de ne pas hésiter à les battre ou à leur trancher la gorge à la moindre contrariété.
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