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EAN : 9791029802096
48 pages
Orphie (26/03/2018)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Une toupie volée dans la cour de l'école... Le mot de trop d'un camarade de classe... Mina, huit ans, adoptée au Burkina Faso, fait le douloureux apprentissage de sa couleur de peau. Aux côtés d'Angelo, elle parviendra à retrouver la toupie disparue et à s'affirmer dans sa Couleur choco.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un grand merci à Babelio et aux éditions Orphie pour ce petit moment jeunesse.

Mina est une petite fille de huit ans, originaire du Burkina Faso et adoptée à l'âge de quatre ans. Mina est une enfant comme les autres, mais cette certitude est mise à l'épreuve quand Dimitri, le petit dur de l'école la nomme "La Noire". Bien sûr qu'elle se rend compte qu'elle n'a pas la même couleur que sa maman ou son papa, ou bien sa meilleure amie Coralie. Mais cela ne l'embête pas puisque ce n'est pas par sa couleur qu'elle leur ressemble.

Suite à une histoire de vol de toupie, elle va se lier d'amitié avec Angelo, qui souffre lui aussi de l'intolérance et du racisme de Dimitri. Elle se reconnaît en lui, dans sa couleur choco, dans ses airs venus d'ailleurs. Tout comme elle.

Ce qui me choque le plus dans ce livre, c'est l'attitude de Dimitri. Comment un petit garçon de huit ans peut affirmer que les gitans sont tous des voleurs et les noirs des fainéants ? Comment peut-on inculquer à son enfant la haine des autres, de la différence ? Sachant que nous le sommes tous, différents.

Couleur choco est un appel à la tolérance. Une couleur ou une origine différente pour leur part mais cela pourrait être une famille, une passion, une histoire différente de celles des autres. Ce qui enrichit les relations entre les humains, c'est justement ces choses que l'on s'apporte.

Aujourd'hui, je n'ai pas encore d'enfant. Mais ce sont ces valeurs que je voudrais partager.
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J'ai reçu ce court roman pour enfants dans le cadre de la dernière Masse Critique de la part des éditions Orphie.
C'est un texte pour dénoncer la discrimination et ses préjugés.
L'héroïne, Mina, est une fillette née au Burkina Faso et adoptée en France à 4 ans.
Elle aime l'école et jouer avec sa meilleure amie. Mais cette année, dans sa classe, Dimitri la blesse par ses paroles racistes. Angelo, un nouvel élève qui habite le camp de caravanes à l'entrée de la ville, est également victime de Dimitri qui accuse "ce sale gitan" du vol de sa toupie multicolore.
Mina en vient à s'interroger sur son identité, sa couleur de peau, la raison pour laquelle sa mère l'a abandonnée à la naissance, à douter de sa valeur et de sa place parmi les autres.
Heureusement, ses parents et son instituteur sauront trouver les mots pour la rassurer.
Un histoire qui doit convenir à des enfants (à partir de 6 ans ?) mais trop simple pour des ados.
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"Les noirs, c'est bien connu, c'est tous des fainéants"
Telle est l'injure faite à un camarade de classe.
Le racisme existe aussi dans les cours d'école, les enfants ressemblant malheureusement un peu trop, parfois, à leurs parents !

Une histoire vécue par Mina, huit ans. Comment réagir face à cette situation ? Comment aborder le racisme avec nos enfants ? Un petit livre qui s'empare de cette problématique sans tergiverser et appelle un chat un chat. C'est une des grandes réussites que ce court roman, pas de filtres, les enfants disent ce qu'ils leur passent par la tête.
L'autre point fort est que le livre aborde aussi les représentations quotidiennes, celles moins virulente, mais tout aussi regrettable comme affubler une personne de noms d'oiseaux en fonction de son apparence. Nous avons tous des préjugés, Laure Ozon-Grisez ne l'oublie pas et servira aux parents pour aborder les différences.

Deux bémols cependant :
- d'après la présentation de l'éditeur, je pensais que le livre parlait de l'adoption internationale et de la différence de couleur, alors qu'il aborde surtout le racisme, notamment celui envers les gens du voyage. Trop de thématiques en peu de pages?
- plus dérangeant de mon point de vue (même si cela peut être juste sociologiquement parlant) : les deux gosses ostracisés par leur couleur deviennent amis, la meilleure amie de Mina, blanche, étant même mis à l'écart ! Pour un livre sur la tolérance... (Ceci est mon ressenti suite à la lecture, les autres avis ne le mentionnant pas, c'est peut être moi qui voit le mal partout !)

Ceci dit, un livre dont on peut s'emparer pour travailler autour de la question de la différence (de filiation, de couleur de peau, de modes de vie) et de son acceptation.

Lu dans le cadre d'une opération Masse critique
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ne pas avoir la peau crème vanille de ma mère, ses yeux tourterelle ni ses cheveux lisses, cela ne m'embêtait pas. J'avais son froncement de nez et sa même passion des oiseaux.
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Angelo est gitan. Il a les cheveux noir corbeau et la peau couleur choco. Lui c'est choco-lait et moi, choco-café.
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Je voyais bien que ma peau n’était pas de la même couleur que mes camarades d’école ; souvent crème vanille comme Coralie, ma meilleure amie.
- Ta peau couleur choco, dit maman.
Mais je n’aurais jamais cru qu’on pouvait réduire quelqu’un à ça.  (p.10)
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Mais ce que Dimitri m’avait dit la veille, je trouvais ça dégoûtant. Ça me mettait mal à l’aise. J’avais l’impression d’être un chewing-gum baveux, tout noir à force d’avoir traîné dans la cour de récré.  (p.21)
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- Autrefois, nous étions emprisonnés, exécutés, reconduits aux frontières. Nous sommes devenus nomades. On n’avait pas le choix.

J’ai repensé à ce que m’avait expliqué mon père. Que les gitans campent dans les villes sur des terrains inoccupés. Un jour, on les informe qu’ils n’ont plus le droit de rester. Alors ils reprennent la route.  (p.27)
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